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A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] | | | Sujet: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Jeu 17 Oct - 17:05 Ludwig Beilschmidt | Canon MAISON : (attendre la répartition) ANNÉE : 9ème année CURSUS UNIVERSITAIRE : Technologie & ingénierie magique MOTIVATION : / ANIMAL DE COMPAGNIE : Aucun. (Ses chiens, Blackie, Aster et Berlitz, restent chez lui en Allemagne). BAGUETTE : Bois de vigne, cœur en plume d’hyppogriffe, large et droite, trente-deux centimètres. PATRONUS : Ours brun. ODEUR DE L'AMORTENTIA : L’odeur d’un livre neuf, les sucreries sortant du four, le café. REFLET DANS LE MIROIR DU RISÉD : Il se voit assis à un bureau où se trouve la petite plaque de « directeur ». ÉPOUVANTARD : Son travail du moment en train de brûler devant ses yeux. FAMILLE : Gilbert Beilschmidt : son frère. MATIÈRE FAVORITE : Ingénierie magique MATIÈRE LA MOINS AIMÉE : Etude des moldus
Ludwig Beilschmidt — Axis Power Hetalia 19 ans | Sang-pur | Homme | Allemand |
« I once killed a man with his own mustache and a grape. » NOM : Beilschmidt PRÉNOM : Ludwig SURNOM : Lud DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 3 Octobre 2000 LANGUES PARLÉES: Allemand, Anglais DON : Loup-Garou YEUX : Bleu d’un regard froids CHEVEUX : Blond et bien plaqués TAILLE : 1m85 POIDS : 85 kg de muscles très musclés Liste des headcanons Concentré, froid, colérique, responsable… Tout ceci cache un petit cœur tendre de nounours — Il aime autant le porno SM que la pâtisserie, pour des raisons différentes — Son dessert préféré est la forêt noire — Il a une légère peur des moldus — Il est impressionné par leur technologie, c’est ça qui l’effraie — Il aimerait devenir directeur d’une entreprise de technologie « 100% » et « sang-pur-sang » magique — Il n’est pas cruel envers les nés-moldus, mais pense sincèrement que les pauvres sont naturellement inférieurs en magie, et qu’il doit les aider — Il adore les chiens — Le fait de pouvoir leur donner des ordres le fait se sentir important — Il veut toujours être à la tête d’au moins un projet — Il hurle beaucoup, mais c’est pour vous encouragez à réussir les vôtres – Il évite les hooters, pentagram, et autres sites inspirés de la culture moldue – Vous le trouverez toujours à lire un livre au nom aussi compliqué que chiant. Côté joueurPSEUDO : Tegami AVATAR : Ludwig Beilschmidt – Hetalia COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? : Tu habites ici ? UN PETIT MOT : il commence à renifler mais ses pouvoirs sont plus forts à la pleine lune, mais les loup normaux on des pouvoir faible de base mais lui a le pouvoir d'un loup normal lors de la pleine lune tous les jours et quand c'est la plein lune il, a des pouvoirs encore plus puissant car ses le roi des loups, mais il a le pouvoir d'un loup faible quand il est fort le soir de plune lune tout les jour. Vous comprenait ??? CODE DU RÈGLEMENT : (à envoyer par MP) Physique Ludwig n’avait pas à se baisser pour passer les portes, mais certaines voitures n’étaient absolument pas prêtes à l’accueillir, ce qui tombait bien, car Ludwig ne prenait jamais de transport moldu. Pourquoi est-ce que je vous précise cela, et surtout, pourquoi est-ce que je commence par ce détail ? Voici une réponse qui vous conviendra peut-être : la taille était l’une des premières choses que l’on remarquait chez lui. Il faut dire qu’une taille, quand elle est grande, est particulièrement visible, du fait que la personne la possédant occupe plus d’espace, et donc remplit bien plus facilement un champ de vision. Le fait qu’il ne soit pas fin non plus allait d’ailleurs aussi dans ce sens. Ludwig était remarquable. Heureusement, il n’était pas remarquable de la manière que certains avaient de l’être, non. Pas de sens de la mode avant-gardiste, ni même de teinture à couper le souffle, pas de manières dramatiques ou théâtrales, pas d’air extravagant, ni psychopathe, ni sombre emo. S’il n’avait pas été aussi grand et aussi imposant, que ce soit physiquement ou bien mentalement, Ludwig aurait pu être un personnage de fond dans un film. Un ficus, juste là pour décorer, qui ne retient pas l’attention. Propre sur lui, ses vêtements toujours bien repassés, son uniforme toujours parfaitement installé sans le moindre pli, il fait partie de ceux qui sont si parfaits dans leur manière de se présenter qu’ils ont l’air d’un produit d’usine tout neuf, semblables à des milliers d’autres.
Il plaquait ses cheveux blonds en arrière, toujours pour assouvir ce désir de perfection et de propreté, et s’agaçait tout seul quand le produit ne tenait pas, et que les cheveux retombaient devant ses yeux. Ludwig avait de nombreuses fois songer à se raser, mais ceci aurait pu nuire tout autant à l’image de marque qu’il se créait. Je peux vous assurer qu’après quelques années à chercher le produit parfait, il l’avait trouvé : un soin sorcier qui rendait ses cheveux aussi durs que de l’acier. Il se moquait bien de qui grimacerait en passant ses mains dedans. Ludwig n’était pas en quête d’amour, son fantasme premier étant celui d’un travail bien fait. Professionnel des doigts de pieds jusqu’au crâne, d’une beauté marketing de vendeur ou de présentateur. Certains murs de la ville de Bloombury étaient moins droit que son dos, et je suis à peu près certaine que sa démarche pourrait rendre envieux des militaires pourtant expérimentés. Son pas ne perdait jamais le rythme (à part dans de rares occasions de surprises ou d’interruptions), résultat de nombreuses années de batterie, qui lui forgèrent la rigueur d’un métronome. Responsable de son endurance et de bien plus encore : le sport. Ludwig s’était musclé toute sa vie pour avoir ce qu’il avait en ce jour : une musculation provenant d’une musculature très musclée, et Ludwig se musclait encore. Course, port de poids, exercices d’abdominaux fessiers, pompes : presque tous les sports y passaient, mis à part certains qu’il considérait comme trop « féminin », tels que la danse, la gymnastique, l’équitation, mais aussi les sports moins demandeurs de force, comme le tir à l’arc ou la pétanque.
Mais qu’est-ce qu’un humain sans contradiction ? Une machine, sûrement, et bien que Ludwig se donnait la peine d’en imiter une, il n’était aucunement composé de fils, de courants électriques ou de processeurs. A la place, il avait été mis au monde avec un cœur, un cerveau, et beaucoup de sentiments. Ces sentiments, on les voyait surtout dans ses yeux, plus expressifs que tout le reste de son corps. D’un bleu clair, presque gris, ils brillaient quand il imaginait un nouveau projet, et se plissaient sous l’effet de la concentration. Ses iris grossissaient dans des moments de détente, avec ses chiens et un bon livre au coin d’un feu. Elles rétrécissaient quand la surprise ou la colère le frappaient, trahissant un manque de contrôle qu’il détestait pourtant montrer. Ses yeux se fermaient avec l’ennui et l’agacement, s’ouvraient bien grands quand il était impressionné. Tous pouvaient voir Ludwig pour qui il était vraiment, tous pouvaient le lire tel un livre ouvert, à la simple et pure condition de soutenir son regard. Caractère Bien entendu, je suppose qu’une description physique de la personne ne vous a pas suffi. Voyeurs que vous êtes, vous n’êtes pas satisfait par la simple surface de Ludwig, il semblerait. Je parie même que ce que vous cherchez ici est la satisfaction de votre petit désir de lecteur : le personnage mis à nu. Par ceci bien entendu, je ne veux pas que dire vous souhaitez voir Ludwig à poil (même si je sais que vous aimeriez bien, au fond), mais plutôt que vous aimeriez connaître l’allemand plus en profondeur (décidément, les sous-entendus n’en finissent jamais). Vous ne voulez pas que sa surface : vous voulez son âme. Ne vous en faîtes pas, je vais vous la donner.
Vous avez dû le comprendre : notre personnage avait toujours été quelqu’un de droit et sérieux. Ceci était loin d’être une façade. Son bureau était toujours parfaitement rangé, sa chambre était toujours parfaitement propre, et ses devoirs étaient toujours rendus complets et à temps. Il se couchait tous les soirs à la même heure, et se levait tous les matins à la même heure. Il ne se baladait d’ailleurs jamais sans son petit agenda de poche, qu’il vérifiait à la fin de chaque tâche, validant d’un trait chaque responsabilité remplie, et ajoutant régulièrement les nouvelles qui se présentaient à lui. Tout passait par le petit carnet : les examens, les devoirs à rendre, ses heures de club, mais aussi les petites choses toutes simples, comme aller chercher du pain, ou réserver du temps pour un ami. « Un ami ? ». Je peux presque vous entendre vous poser la question devant votre lecture. « Comment un coincé pareil pourrait-il avoir des amis » ? Mais laissez-moi vous confirmer que Ludwig avait un petit cercle d’amis. Ce n’était pas grâce à ses compétences sociales hors du commun, ou son humour incroyablement développé, non. Il n’avait aucune de ces choses. Ce qu’il possédait, en revanche, était un sens de l’entraide et de l’effort partagé.
Il lui arrivait d’avoir l’air d’un chef d’escouade militaire, sûrement par imitation de son grand frère, qui l’avait plongé dans ces comportements stricts et droits. Il regardait ceux qu’il considérait comme inférieur avec un sentiment qui n’était pas du mépris, ni de la pitié, mais plutôt avec le sentiment que se cachait en eux un immense potentiel pas encore réveillé. Il était de son devoir de leur montrer le droit chemin. Prêt à entraîner les moins doués et les moins habitués, Ludwig prenait les choses en main : il n’avait jamais l’intention de faire le travail des autres à leur place, mais peut-être pouvait-il donner des indications, des guides, des conseils. Peut-être pouvait-il offrir aux autres des exercices, des situations spécifiques, et peut-être pourraient-ils ressortir de ces épreuves avec plus d’expérience. Ainsi, si on se plaignait à lui d’un devoir compliqué, le blond n’hésitait pas à donner des devoirs supplémentaires, moins durs, mais traitant du même sujet, afin que le plaintif puisse, petit à petit, prendre en main la composition du devoir. Toujours là pour pousser les autres à aller plus loin, et toujours là pour aller plus loin lui-même… Parfois trop.
Ludwig Beilschmidt se plongeait tant dans le travail, parfois, qu’il était possible de ne plus le voir pendant quelques jours, enfermé dans sa chambre ou dans des salles de mécanique, trop concentré par ses recherches et ses projets pour mettre le pied dehors. Il détestait le travail non fini, et il détestait le travail mal fait. On aurait pu croire qu’un tel perfectionniste aurait voulu faire route seul, évitant les projets de groupe, avec pour seul slogan « on est jamais mieux servi que par soi-même ». Cette croyance est à moitié vraie. « Quand on veut quelque chose, on le fait » aurait cependant été un slogan plus adapté : Ludwig n’attendait jamais qu’un de ses souhaits se réalise, et allait lui-même à la conquête de ses objectifs. « Pourquoi croire en un dieu, en la superstition ou aux miracles, quand on est les seuls à pouvoir répondre à ses propres prières ? » Dire que ce train de pensée le coupait des autres et du travail d’équipe, cependant, est entièrement faux. Ludwig était brillant quand il s’agissait d’organiser des projets à plusieurs, grâce à son talent pour les emplois du temps, sa rigueur, et sa grande mémoire. Son autorité, plus tard, dans le monde du travail, saurait devenir un atout. Mais pour le moment, parmi les étudiants, elle était plus vue comme une forme de comportement hautain et agaçant. Il fallait bien l’admettre, Ludwig pouvait facilement devenir insistant et effrayant si ses plans n’étaient pas respectés, ou si le travail était mal fait.
Si une personne avait décidé de ne pas faire d’effort, alors Ludwig n’en faisait pas non plus : au lieu de tenter une approche gentille et pédagogue, c’était avec un haussement de voix qu’il abordait le sujet. L’allemand, pourtant particulièrement patient, perdait toute cette dernière face aux fainéants et aux lents de réaction. Il n’y avait de place chez lui que pour l’effort, que pour le travail. Heureusement pour son entourage cependant, il avait toujours réussi à faire la séparation entre la sphère privée et la sphère professionnelle : si quelqu’un n’appréciait pas son travail, alors il s’en moquait, tant que cette personne faisait ce qu’elle avait à faire. Durant les pauses qu’il s’accordait, Ludwig préférait s’adonner à des activités très différentes, comparées à celles effectuées lors de ses temps d’étude. Pâtisseries, ménage, lectures sur des sujets divers et variés, sports et jeux avec ses chiens : tout ce qui lui accordait un moment de détente était le bienvenu dans les cases annotées « repos » de son emploi du temps. « Un esprit sain dans un corps sain », précisait-il à ceux qui s’en étonnait. Avoir un esprit détendu et un corps reposé avait toujours été pour lui le secret d’une performance efficace. Son sommeil était chronométré, et ses journées parfois coupées de courtes siestes, en cas de fatigue. Se concentrer avec l’esprit ailleurs ou le corps épuisé et malade ne résultait jamais en une bonne productivité. Il regardait avec dédain ceux qui ne dormaient jamais.
Son dédain se portait sur bien d’autres personnes, en particulier les nés-moldus. Il ne s’agissait pas d’un dédain à proprement parler, bien que le sentiment d’origine puisse être nommé « pitié » sans viser à côté de la plaque. Les nés-moldus étaient, pour lui, comme des handicapés. Il se comportait avec eux de la meilleure façon qui soit, cherchant à les aider, à les pousser à faire mieux, à les faire aller de l’avant, comme on encouragerait un petit enfant aux capacités sous-développées à mieux agir. Selon lui, et comme ses parents le lui avait enseigné, les pauvres nés-moldus n’avaient tout simplement pas reçu l’éducation nécessaire à leur bon développement, ayant vu le jour dans un environnement ignare et très peu érudit. En plus de ceci, nombreux sangs-purs argumentaient que les nés-moldus étaient magiquement plus faibles que les autres sorciers, le gène de la sorcellerie se renforçant avec l’ajout des générations futures sorcières. La magie était illustrée comme un bon mille-feuilles : à chaque couche de sucre ajoutée, la friandise devenait plus calorique. A chaque génération pure créée, le gène sorcier se renforçait, faisant des sang-purs les détenteurs de magie les plus forts, les plus résistants. Ludwig n’avait jamais remis en question ceci, et pourtant, ne prêchait pas la supériorité de sa famille, l’infériorité des autres. Il était pour un système d’éducation égal pour chacun, y voyant la parfaite occasion de donner à ces pauvres nés-moldus une éducation magique pouvant les sortir de leur misère génétique. Le savoir, pensait-il, devait être disponible pour tous. Histoire Bien évidemment, vous comme moi sommes choqués d’entendre de si sages paroles sortir de la bouche d’un type aussi privilégié et hautain. Mais peut-être avez-vous besoin de connaître l’histoire de cet allemand afin de vous créer une meilleure vision du personnage. Je dis « peut-être », mais il est bien évident que vous souhaitez connaître son passé. Vous êtes déjà bien parti sur votre lancée du parfait stalker : vous avez observé Ludwig sous tous les angles, et vous avez plongé votre regard dans le sien, afin d’y voir son âme, son comportement, ses pensées. Mais comme aurait pu dire, dans un autre univers, un vieil homme sage et érudit, sa barbe immense amassée avec des années à accroître son savoir : "ce ne sont pas nos capacités qui définissent ce que nous sommes, Harry : ce sont nos choix". Ce sont ces choix et ces actions qui construisent le passé, qui construisent l’histoire de quelqu’un. Et il est rare que quelqu’un s’échappe aussi facilement de son passé. Il en reste toujours des traces. Portons donc notre attention non plus sur l’homme, mais sur l’enfant. Je vous en prie : passez cette ligne, et remontez le temps avec moi.
Ludwig ne se souvient plus du jour de sa naissance, comme une bonne partie de la population humaine, mais il sait que celle-ci s'est produite un trois octobre assez pluvieux, dans une maternité sorcière du Berlin inaccessible à ce que nous appelons en Europe "les moldus". On lui donna, dès ses premiers hurlements de bambin, le nom de Ludwig Isenbert Beilschmidt, ainsi qu'une petite chaîne qu'on lui passa autour du poignet, et qui recevra, quelques jours après, une gravure commémorant ce doux moment familial. La petite famille de trois venait de s’agrandir, accueillant dans ses rangs un nouveau petit blond, qui avait été prévu et attendu avec impatience. Avec dix mois d'écart le séparant de son grand frère (ils avaient toujours le même âge en novembre et en décembre, et ce jusqu'au 18 janvier), il n'était pas dur de comprendre que les parents de Gilbert avaient "remis un deuxième pain dans le fourneau" dès que possible. Bien que Ludwig ne le sache pas, n'ayant jamais réellement posé la question, je peux moi-même vous assurer que sa confection avait été entièrement prévue, les parents désirant une famille de quatre, mais ne voulant pas s'embêter avec une trop grosse différence entre leur deux petits. Quel dommage pour eux: en grandissant, ils se révélèrent être comme le jour et la nuit malgré ce petit stratagème.
Ludwig n'a que quelques souvenirs flous de sa petite enfance, ce qui n'est pas un problème pour nous. Elle était tout ce qu'il y a de plus normale, et heureuse pour combler le tout. La différence de taille des deux frères était à l'époque totalement inversée, et Ludwig, aujourd'hui bien plus grand que Gilbert, était par le passé bien plus court que lui, les dix mois les séparant étant bien visibles quand ils étaient petits. C'est vers les environs de ses quatre, cinq ans, qu'une différence se fit ressentir dans l'éducation des deux plus jeunes Beilschmidt. On attendait de Gilbert, l'aîné, qu'il soit le plus sérieux d'entre eux, afin qu'il puisse réussir aussi bien dans la vie que ses parents. On lui apprit à se concentrer, à bien travailler, à lire, à écrire, à avoir des bonnes manières et à se tenir droit. Plus tard encore, quelques années après, on lui apprit à respecter les règles, à marcher droit, tel un militaire miniature. Ludwig, lui, n'était pas délaissé pour autant, mais les attentes de la famille reposaient plus sur son frère que sur lui.
Il admirait Gilbert plus que quiconque, et ce peu importe son âge. L'enfant renvoyait une image de futur homme fier et vainqueur que Ludwig aurait voulu avoir lui aussi. Quand on apprenait à Gilbert à bien se tenir à table, Ludwig relevait son menton, et suivait discrètement la leçon. Quand son frère se plaignait des exercices qu'on lui faisait faire, Ludwig les réalisait lui aussi peu après. Quand son frère le protégeait et prenait soin de lui, Ludwig essayait de devenir plus fort, aspirant à faire de même. Il y avait plus d'étoiles dans ses yeux quand il admirait son frère que d'étoiles dans l'univers entier. Gilbert fut son modèle durant toute sa petite enfance.
Vers ses sept ans, Gilbert montra des signes de comportement complètement opposés, se débarrassant de la façade que ses deux parents lui avaient collée, n'en faisant qu'à sa tête. Je dois vous le dire, mais encore à ce jour, Ludwig n'arrive pas à faire la part des choses en ce qui concerne l'aîné de sa famille, une partie de son cœur d'enfant encore persuadé qu'il s'agit d'un frère sérieux et impressionnant, une partie de sa logique lui murmurant que son héros d'enfance n'était qu'une obligation qu'il ne maintenait plus désormais. Le Gilbert ordonné, droit et poli qu'il avait connu n'était plus vraiment. Cela ne voulait pas dire que le nouveau Gilbert était moins bien: son grand frère avait gardé ce côté fier, affectueux et protecteur. Ludwig l'aimait toujours autant, pas plus, pas moins.
Il n'était pas le seul à s'accrocher. Les deux parents Beilschmidt, eux aussi, restaient persuadés que Gilbert était leur petit génie brillant et bien élevé. Au lieu de placer tous leurs espoirs en Ludwig, qui voulait d'eux plus que quiconque, ils continuaient de voir l'albinos comme celui les méritant. C'est cette situation de quiproquo relationnel et mental qui forgea Ludwig et le fit devenir tout ce que ses parents rêvaient de voir en Gilbert.
Les deux enfants avaient toujours bien écouté leurs parents. Leurs visions politiques conservatrices avaient été répétées et répétées, et ne connaissant aucun moldu, ils avaient tout simplement écouté, et cru. Ludwig, mal renseigné, mais au cœur bon, ne voyait pas ces pauvres sans-pouvoir comme des moins que rien, mais comme des personnes en difficulté ayant besoin d'aide. Quand on a cet âge, on remet rarement les dires des adultes en question, et les seuls qu'il côtoyait étaient de sang aussi pur que le sien, ou bien mêlé au plus "bas". Sa réalité était forgée autour d'eux.
Gilbert partit à ses onze ans pour l'école d'Ilukaan, une école que ses parents appelaient "conservatrice", et "dirigée par la poigne de fer d'une directrice très intelligente". Ils se vantaient de connaître un des professeurs travaillant là-bas, et la décision fut prise à la place de l'albinos, qui n'avait que Durmstrang en tête. Quand Gilbert revint pour les vacances, ce fut avec de nombreuses anecdotes, qu'il partagea toutes avec son frère, mais aussi avec un point de vue complètement différent sur le monde, que Ludwig n'arrivait pas à comprendre. Le soir, il se réveillait parfois la nuit avec le bruit de pas discret de son frère dans le couloir, puis dans les escaliers, puis dans le seuil d'entrée, suivi par le silence. Gilbert avait prit un goût pour la fugue, que Ludwig se jura de ne jamais suivre en voyant la déception dans le regard de ses géniteurs.
Cette promesse qu'il s'était faite à lui-même fut brisée trois ans après. Ludwig avait quatorze ans, et était entré à Ilukaan lui aussi, où il avait reçu l'appel de l'ours et l'uniforme de la maison Ursirre. La maison de la protection était sa grande fierté. Lors de ces vacances d'été, un soir de pleine lune dégagé et clair, il entendit à nouveau les bruits de pas dans le couloir, mais plus dans l'escalier. Après l'installation d'un tableau magique montant la garde la nuit, placé dans l'entrée il y avait un an de cela, Gilbert avait prit l'habitude de passer par la fenêtre à l'étage afin de pouvoir sortir, et cette fois-ci, Ludwig l'avait suivi, autant par inquiétude que par curiosité. Gilbert avait été presque heureux de voir Ludwig fuguer à son tour (bien qu'il ne s'agissait pas de son objectif au départ), et l'avait amené près de la forêt, là où lui et ses amis se retrouvaient souvent.
A la télévision, dans les foyers, passait une alerte qu'il était rare de voir: Loup-Garou en liberté dans le Berlin sorcier, déjà trois blessés. Restez barricadés chez vous. Dîtes à vos proches de rentrer. Les sécurités sorcières sont sur ses traces. Il était fort dommage que la famille Beilschmidt, à l'époque, ne possédait pas de téléviseur, appareil bien trop moldu à leur goût.
Cela ne sert à rien de ménager le suspens, où de décrire la suite. Vous vous doutez bien qu'une telle alerte n'aurait pas été mentionnée si elle n'avait eu aucun rapport avec notre histoire. La rencontre avec le loup fut brutale, mais pas mortelle, fort heureusement. C'est la jambe droite qui fut mordue avant que l'être lycanthrope s'enfuit à nouveau, arrêté deux heures plus tard environ près d'un parc. Gilbert avait préféré rester à côté de lui en cas de nouveau danger, et les parents arrivèrent avec la police sorcière quelques minutes après l'arrêt du loup-garou. Les médecins suivirent. On ne parla pas à Ludwig des spécificités, mais en tant que narratrice, je peux vous expliquer comment tout ceci s'est déroulé: la police, à la recherche de la créature, avait interrogé les habitants, et les parents, réveillés par le bruit de la sonnette, avaient vite réalisés que leurs enfants n'étaient plus là.
Les journées qui suivirent ne furent absolument pas drôles. Lui et les autres victimes de cette horrible soirée furent placés dans un centre. Il y avait une petite fille de son âge environ, un homme d'une trentaine d'années, et un autre garçon un peu plus jeune, mais tout de même adulte. On leur donna des médicaments, ainsi que des consignes à suivre, des ordres, et des explications précises sur leur nouvelle identité. Ludwig avait la sensation d'être passé du stade d'humain à celui de menace, une image de lui-même qui ne concordait pas avec son désir de protection et de responsabilité. "Le loup" en lui, qu'il refusait de nommer "Je" ou "Moi", le dégoûtait plus que tout au monde. Personne dans le centre ne l'aida à penser autrement. On ne fit que lui confirmer qu'il était désormais une immondice.
Le procès reste gravé dans sa mémoire. Il y avait ses parents, triomphants, et l'homme en face, parfaitement humain et l'air désolé, qui plantait son regard rempli de remord dans le sien. Une vie entière en prison. "Es tut mir so leid.", il avait dit, et Ludwig ne comprenait pas ses excuses. Pas pour le moment. Plus tard.
Les envies de viande étaient terribles, mais pas si embêtantes. Son comportement d'Alpha se fit bien plus ressentir quand il jouait avec ses chiens, les pauvres bêtes lui obéissant bien plus qu'il y avait quelques mois. La première transformation fut donc un choc, une piqûre de rappel douloureuse. Ses vêtements étaient déchirés, au sol, et à quatre pattes, il se cachait sous le bureau de sa chambre, les médicaments l'aidant à garder le contrôle. Il pouvait sentir la lutte de son corps contre le traitement magique, et grognait parfois sans le vouloir, donnait un coup de patte sans le décider, se blessant lui-même parfois, dans sa confusion. Il comprenait, désormais. Ses parents avaient traîné en prison un homme comme lui, victime d'une agression, contre son gré transformé en créature hideuse et non contrôlable. Le loup-garou qui l'avait mordu n'avait jamais souhaité le faire. Avait été puni d'être victime de sa lycanthropie. La situation, si injuste, le fit vomir une fois sa bouche retrouvée. Il resta enfermé pendant une semaine, trop effrayé par lui-même.
Ses parents l'abandonnèrent. Ne sautons pas aux conclusions hâtives: Ludwig ne fut pas déposé sur le bord d'une autoroute comme un vulgaire toutou. Ses parents lui parlaient encore, l'hébergeaient encore, et remplissaient encore la fonction basique qu'un parent se doit de remplir. Seulement, toutes attentes furent définitivement levées de ses épaules. Il ne valait plus rien. Il ne connaîtrait jamais le succès. Il était la pauvre victime, n'était plus le garçon fort qu'il devenait petit à petit avec le passage du temps.
Le reste de son existence fut passée à vouloir obtenir une vie normale, et à vouloir être la preuve vivante d'une lycanthropie maîtrisée, qui ne lui portait pas préjudice. Droit, fier, le menton tendu, il ne cachait pas son mal, rien que pour prouver au monde que ceci ne le rendait pas moins efficace, pas moins humain et pas moins bon. Et nous espérons toujours, cher lecteur, qu'il pourra tirer la même conclusion à propos des moldus, qui sont aussi également humains et forts que le loup-garou du coin.
| | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [en cours] Jeu 17 Oct - 17:15 Ptdr t ki | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Jeu 17 Oct - 17:22 le roi des lous | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Jeu 17 Oct - 17:33 j'ai pas compris brodar | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Jeu 17 Oct - 17:53 bah en gros es pouvoirs sont plus forts à la pleine lune, mais les loup normaux on des pouvoir faible de base mais lui a le pouvoir d'un loup normal faible lors de la pleine lune tous les jours et quand c'est la plein lune il, a des pouvoirs encore plus puissant car ses le roi des loups et qu'il ait plus puissant donc, mais il a le pouvoir d'un loup faible quand il est fort le soir de plune lune. tu comprans ??? | | Arthur Kirkland Lupy | Image du profil : Beware of my grumpy hissing.
ϟ Œuvre : Axis Powers Hetalia
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ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 12ème année
ϟ Titre(s) : /
ϟ Don : Fourchelang.
ϟ Baguette : Bois de noyer, crins de licorne – 30 centimètres – Assez rigide.
ϟ Cursus : Justice Magique
ϟ Malle : Un carnet dans lequel il note ses observations quotidiennes ▬ un casque-écouteurs moldu ▬ un kit de broderie ▬ de nombreux romans d'horreur et policiers.
ACHATS :
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ϟ Autres comptes : Belphegor Hellborn — Kainé Doherty — Hajime Hinata — Tamaki Suoh — Razor Hrodwulf — Franziska von Karma — Goro Akechi |
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ϟ Autres comptes : Belphegor Hellborn — Kainé Doherty — Hajime Hinata — Tamaki Suoh — Razor Hrodwulf — Franziska von Karma — Goro Akechi | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Jeu 17 Oct - 19:07
- Résumé du RP Duel, merci Griselda ♥:
- Merci Kikki ☆:
| | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Jeu 17 Oct - 19:25 | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Ven 18 Oct - 17:08 c + clair mci
btw t'as jusqu'au 17 novembre pour finir ta fiche hihi évidemment, c'est moi qui m'en occupe <3 | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Sam 19 Oct - 5:25 OOOOOOH YESSSSSSS!!! The king is here everyone!
Nous faut un rp mdr | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Sam 19 Oct - 17:33 slt
jai pa kompri t pouvouars 2 roa d lou tu peu mexpliker ???? | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Dim 20 Oct - 0:43 en gros quant ses un jour normal les lous il sont une force normale se qui ait pluto normal a vraie dir mais du cout quant ses la plaine lune il deviene plus for car ses un truc de lous magique detre plu fors a la plune lune.en gros es pouvoirs sont plus forts à la pleine lune, mais les loup normaux on des pouvoir faible de base mais lui a le pouvoir d'un loup normal faible lors de la pleine lune tous les jours et quand c'est la plein lune il, a des pouvoirs encore plus puissant car ses le roi des loups et qu'il ait plus puissant donc, mais il a le pouvoir d'un loup faible quand il est fort le soir de plune lune. tu comprans ??? du cou doitsu lui comme ses le roi il ait plus for vu quon la elu roi car il eter le plus for juste mens et du cou il a le force dun loup normal (donc faible) les soir de pleine lune mais genre tout les jours car ses le roi des louve et quant ces la pleine lune il ais plu for encore ses un sisteme dexcroissansse et donc sa veut dire que sa evolue ses un peu comme un pokemon mais ses pas le meme pokemon genre eut se sont des pichu et moi doitsu je suis un leviator niveau 200 !!!
Bon, shitpost à part, j'annonce que j'ai fini ma fiche du coup ! | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Dim 20 Oct - 12:10 oui | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Dim 20 Oct - 18:25 je me demande d'où vient ce nom de fiche, ça me dit vraiment rien dis donc
hâte de le voir en rp :D | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
| Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée] Mar 22 Oct - 14:23 Bienvenue à Ilukaan ! Validation Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un ours. Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un saphir brut qu'il met autour de ton cou. "Bienvenue à Ursirre !" → Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. → N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. → Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. → Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. → N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! → Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: A la recherche du West perdu || LUDWIG BEILSCHMIDT [Terminée]
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