Physique

Sa caractéristique physique principal réside dans ses cheveux (naturellement blonds foncé), très longs, parfois bien coiffés parfois en bataille, cela dépend de l'humeur du jour. Depuis maintenant deux ans elle se les teint en rose pastel et elle les coiffe très souvent - pour ne pas dire toujours - d'un serre-tête. Son préféré étant celui à corne rouge, qu'elle porte 80% du temps. Elle a la particularité également de s'habiller avec des vêtements très modernes avec un goût prononcé pour les choses courtes (jupes, robe, salopettes, short) et les gros pulls oversize en hiver, sans oublier les chaussettes montantes. Elle en a toute une collection. Elle aime particulièrement le rose et le rouge mais elle n'est pas tout le temps habillé en couleur vive. Elle a hérité du teint porcelaine de sa mère japonaise et adore se maquiller par petite touche, Lizzie est une jeune femme coquette. La petite chanceuse a cependant hérité d'un mélange parfait de ses deux parents en ce qui concerne les yeux, ils sont très en amande, légèrement bridé et malgré le côté asiatique que cela lui apporte, le bleu translucide de ceux-ci nous indique sans aucun doute qu'elle est métisse. Son regard d'ailleurs, est très expressif et particulièrement irrésistible. Qu'elle soit souriante ou le contraire, une profondeur se dégage toujours de son regard. Encore quelque chose de récurrent si vous croisez la femmelette, elle a très souvent une sucrerie dans la bouche, elle adore manger tout ce qui contient du sucre et, jalousons là tous mais elle ne prend malgré cela, pas un gramme. Elle est de taille normale soit 1m65 et son corps est pour ainsi dire, parfaitement proportionné. On ne peut tout de même pas la qualifier de mince car elle porte très bien les formes que la nature lui a donné, quelques petites pointes de chair vienne joliment recouvrir ses os.

Caractère

Elisabeth est depuis quelques années, une jeune femme extrêmement sauvage. Elle a quitté l'enfance d'une manière troublante en abandonnant derrière elle son caractère enjoué et sympathique. La plupart du temps elle est assez silencieuse et mystérieuse mais lorsqu'on apprend à la connaître un peu et qu'elle se révèle, on aperçoit d'abord un ton aussi doux que condescendant. S'en suit parfois des commentaires dédaigneux voir méprisants, toujours avec ce ton de voix suave et enjôleur. Maintenant qu'elle a quelques atouts physique non négligeable, elle en joue avec les gens qu'elle juge sensible à cela. Adultes, camarades ou autres. Il lui arrive parfois de faire des choses interdites, comme par exemple boire une boisson alcoolisée. Elle a connaissance du pouvoir qu'elle a envers les garçons de son age et il lui arrive même d'en jouer pour l'école ou les devoirs par fainéantise. Elle se montre inaccessible et fière tout en étant d'une douceur implacable. Elle est restée la jeune demoiselle débrouillarde qu'elle était par contre, elle a d'excellente notes à l'école sans faire trop d'efforts. Il n’empêche qu'elle n'a pas pu renier sa curiosité naturelle, elle adore étudier notamment l'étude des Moldus et les potions. Je vous promets, elle n'a pas que des défauts. Eli est très sensible à l'entraide, ainsi contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle peut se montrer douce envers un camarade en difficulté au sein d'un cours. Non pas avec un air légèrement supérieur, mais tout de même, elle aide volontiers dans les matières dans lesquelles elle excelle. Aussi, lorsqu'elle accorde sa confiance à quelqu'un, elle devient une amie dévouée et aimante, sans perdre son air hautain, évidemment. Ceux qui sont prêts à supporter ceci ont le droit à une belle amitié sur fond de rigolade sans pareil. Elle adore raconter des blagues et faire des farces à ses proches, et aussi leurs faire des gourmandises à s'en rouler par terre – merci nanny -.

Histoire

Parce que des parents aimants sont la clé d'une bienveillance naturelle.

Monsieur et madame Helleborus étaient à la base, des parents aimants. Tellement heureux d'avoir enfin pu donner naissance à leur progéniture adorée. Une douce petite fille à la peau toute rose, toute douce. L'odeur du nouveau né embrasait les narines de Jack, le papa. Il était absolument gaga de cette mignonne, voir même un peu trop gaga. A l'arrivée d'Elisabeth, il n'avait d'yeux que pour elle, il ne pouvait absolument rien lui refuser. Une crise de larme en pleine nuit, il accourait sans sourciller. Le refus de manger sa purée de citrouille, impossible de la forcer. C'était ce qu'on appelle communément un papa gâteau. Misako quant à elle, d'une sensibilité immense, n'avait pas non plus le pouvoir sur la petite. La femme ne savait pas crier, ne savait pas s'énerver, ne savait pas s'imposer non plus.

L'enfance de Lizzie fût idéale, jusqu'à ses six ans.
Idéale dans un certain sens, notamment parce qu'elle n'a jamais manqué de rien et que ces parents étaient là pour elle, malgré des acharnements pour atteindre leurs buts professionnels. Ils l'ont aimé, écouté, épaulé et aidé à grandir et à devenir une petite fille incroyablement débrouillarde et autonome. Dieu sait s'il avait prévu la suite. Le jour de ses sept ans, la toute petite ne vît pas ses parents pour lui souhaiter comme d'habitude avec une fête soigneusement préparée. Cela faisait, à vrai dire, quelques mois qu'elle les voyait de moins en moins. En effet, ils avaient enfin réussi à obtenir l'argent nécessaire ainsi que toutes les ressources pour ouvrir leur entreprise d’ingénierie. Plus précisément un cabinet d'architecture moderne et de recherche en matériaux.

Évidemment la fillette aux longs cheveux lisse n'était pas livrée à elle-même à ce moment-là. D'abord sous la surveillance d'une jeune fille au-pair japonaise, la fille d'une amie proche de Misako, pendant la première année. Ensuite les parents décidèrent d'embaucher une nounou sur la base d'un contrat de trois ans, qui fut reconduit trois autres années. Cette femme était canadienne et cuisinait très bien, comme une grand-mère expérimentée, chaque coup de baguette était précis et délicat lorsqu'elle était en cuisine. Personne ne pouvait régaler autant la poupée. Élisabeth se lia d'une forte amitié avec cette dame vieillissante et tellement attachante. La rosière était une enfant très gentille et toujours très curieuse, sans jamais s'essouffler. Elle aimait tant la regarder cuisiner, jardiner et faire tout un tas d'autres activités pour lesquelles sa nanny était payée. Être rémunérée pour élever une jeune adorable et prometteuse, lui inculquer toutes les valeurs les plus importantes à ses yeux, Adélantine de son prénom était une grandma d'adoption heureuse. Pendant ces six années, les parents n'étaient assurément très peu là, confiants. Notamment sur des chantiers de construction à l'autre bout de la planète. Élisabeth n'était presque plus anéantie par leur absence grâce à cette fameuse vieille femme délicieuse. Elle avait presque, placé tout l'amour qu'elle portait en elle, pour cette dame. En effet ses parents, elle n'y pensait presque plus.

Au mois de septembre 2013, il était enfin temps pour Elisabeth de faire sa rentrée à Ilukaan. C'est évidemment la vieille dame qui lui introduisit toute la beauté de l'entrée à l'école de magie. A force d'en discuter ensemble, Lizzie était très impatiente de découvrir ce qui l'attendait. Ce que la toute jeune femme oubliait facilement, c'est que lors de son installation à Illukan elle quitterai la demeure et donc, ne verrai plus aussi souvent sa nanny adorée. Heureusement qu'il y a les lettres parce qu'Adélantine ne sait pas et refuse catégoriquement de se servir d'internet ou même d'un téléphone portable. Une lettre arrivai justement pendant le repas de midi, le 30 octobre de cette même année, la seconde qu'elle recevait depuis la rentrée, beaucoup trop pressée de l'ouvrir.
Il s'agissait d'une annonce tragique, un décès. Inutile de préciser de qui il s'agissait. Jack et Misako avaient jugé bon de l'annoncer à leur fille via une lettre au lieu de l'appeler directement, drôle de manière de faire. Sûrement la peur de sa réaction, ils étaient tout deux bien conscient de l'attache qu'elles avaient ces deux-là, et surtout du détachement qu'ils avaient créé avec leur progéniture. Une chose positive dans cette annonce, la vieille dame était morte dans son sommeil, paisiblement.
Une sorte de colère monta dans son petit corps et un cri s'échappa de ses lèvres, en plein repas. Ses camarades la regardèrent d'un drôle d'air à ce moment là, elle devint rouge, se leva de table pour courir hors de la salle de réfectoire et aller se réfugier dans les toilettes. Elle pleura beaucoup pendant les journées suivantes, se cachant toujours des autres élèves. La blondeur de ses cheveux ne rayonnait plus autant et son regard était vide. Lorsque vint les fêtes de fin d'année, les parents d'Elisabeth lui firent la surprise de lui préparer un moment familial pour une fois. Cela faisait deux ans qu'elle passait noël en tête-à-tête avec sa granny, autant dire qu'elle fût quelque peu désemparée. L’adolescence n'aidant pas, elle ne fût pas d'une compagnie très agréable. Bougonne, elle se mit à répondre à ses parents, elle se montrait hautaine envers eux. Elle n'était plus la même. Il y avait comme une colère en elle qui ne rapetissait pas. Ce fût les vacances les moins joyeuses qu'elle vivait depuis un long moment, elle était malheureuse et il était plus simple de cacher cette tristesse derrière un silence plutôt que de l'assumer. En guise de cadeau, Misako avait ramené à sa fille une panoplie de lolita japonaise, une perruque rose, une robe pleine de volants et des chaussettes montantes jusqu'aux cuisses. Une nouvelle petite sorcière voyait le jour, comme si ce déguisement la fît renaître. Adieu les sourires, les tendresses et l’intérêt. Eli se transforma doucement en une jeune fille impérieuse et sauvage.

Aujourd'hui la jeune femme approche de ses 17ans et elle s'est forgé un sacré caractère glacial. Quelques-uns de ses camarades s'en accommode et elle arrive a s'abandonner dans l'amitié avec deux ou trois d'entre eux mais d'autres personnes la craignent beaucoup au sein de l'école. Elle est réputée pour avoir un tempérament de princesse prétentieuse et quand on repense à la jeune fille qu'elle était, on se rend bel et bien compte que ce décès a tout changé. Arrivera t-elle à grandir sereinement avec toutes ces émotions enfouit en-elle ?