Physique

C'est le lutin latino du père Noel. Voilà, c'est tout pour la description.
















C'est une plaisanterie, bien sûr que je vais le décrire en peu plus.(Comment ? Ce n'est pas drôle ? Tant pis)
Néanmoins, c'est ce que pourrait dire ses camarades. Il faut dire qu'il partage pas mal de traits en commun avec ces êtres imaginaires.

Tout d'abord, la silhouette. Léo n'est pas très grand pour son âge, encore moins pour un garçon. Sa taille le fait d'ailleurs complexer, et il n'aime pas que l'on s'en moque. Sa corpulence n'est pas là pour pour arranger les choses non plus. Il n'est pas squelettique, il est seulement mince, et léger qui plus est, sa musculature n'étant pas des plus développées (il fait du sport pourtant).

Ensuite, son visage d'elfe. La version moldue des elfes (oui, c'est important de préciser).Ses oreilles sont bien pointues. Il possède une tête de forme ovale, sertie de yeux semblables à deux billes de cuivre. Des prunelles jetant sans cesse un regard malicieux à l'interlocuteur, si tenté que leur propriétaire arrive à regarder la personne en face. En effet, le jeune a une fâcheuse tendance à regarder de partout à la fois, comme s'il ne savait quoi fixer. Il est possible que ce soit lié à son trouble de l'attention avec hyperactivité. C'est le cas de l'énergie que l'on peut percevoir dans ses yeux. Mais la plupart des gens pensent au premier abord que le garçon a pris beaucoup trop de café. (N'imaginez même pas ce que cela peut donner si c'est effectivement le cas)

Mais le trait le plus remarquable chez l'Ursirre reste indéniablement le sourire espiègle arborré par ses lèvres peu charnues. A croire qu'il a toujours une idée derrière la tête et qu'il est sur le point de la mettre en place. Il faut dire que ça bouillonne dans sa cervelle (de moineau). Certains (dont Léo) disent que cela fait parti de son charme particulier.

Passons maintenant à sa chevelure divine (non). Ses cheveux bouclés sont de la couleur d'un brun aux nuances sépia. Léo ne s'embête pas à les coiffer, si bien que sa coiffure au réveil est la même que celle qu'il a le reste de la journée. De toute façon, ils sont courts et ne lui tombent pas sur le visage lorsqu'il travaille sur ses robots, alors pourquoi donc essayer de les domestiquer ? Parlant de pilosité, on ne peut pas dire qu'elle soit très présente, du moins sur son faciès. En effet, le mécanicien en herbe est encore, malencontreusement, imberbe. Ce qui constitue un mystère pour lui, étant donné qu'il est assez poilu sur le reste du corps. Il ne serait pas contre un peu de duvet au bout du menton.

Concernant sa carnation, le sang-mêlé a hérité de celle de sa maternelle d'origine mexicaine. Une peau bronzée en somme, qui prend aisément le soleil. Peau recouverte de petites coupures mais aussi parfois de traces de graisse, victime des passe-temps de son possesseur, qui ne trouve pas toujours le temps de prendre une douche. Il ne prend par ailleurs guère soin de lui. (Heureusement que la nature lui a fait le cadeau de l'épargner sur l'acné à l'adolescence).

Le style vestimentaire ? Qu'est ce que c'est ? Ca se mange ? Autant vous dire que le garçon n'en a pas grand chose à faire des dernières tenues à la mode. Pour lui, le confort et la praticité avant tout. De toute façon, c'est une perte de temps que de passer 3 heures à choisir quoi vêtir. Il ne prend pas non plus ce qui lui passe sous la main le matin, mais on en est pas loin. Léo porte généralement des bretelles  ainsi qu'un pantalon retroussé aux mi-mollets (quand le temps le permet hein il n'est pas suicidaire...quoique). Il a constamment une ceinture à son pantalon ou à sa salopette, lui permettant de transporter de petits outils ou d'avoir des mini-poches supplémentaires. Le garçon n'aime pas qu'on lui impose un style vestimentaire, mais, comme tous les élèves, il est contraint de porter l'uniforme d'Ilukaan. Il porte celui réservé aux garçons de premier cycle, bien qu'il a dû lui arriver de mettre celui réservé aux filles pour ses petites blagues. (Enfin, il porte l'uniforme mais il ne noue pas sa cravate, ça ne sert à rien de toute façon)

Caractère

Si vous demandiez à Léo quel adjectif le qualifie le mieux, il répondrait sûrement le mot "parfait". Pourquoi ?

Pour vous faire rire : Le garçon est en effet loin d'être avare en matière d'humour, humour quelques fois de mauvais goût. Il ne manque jamais l'occasion de raconter une blague, que ce soit pour détendre l'atmosphère, faire part de son avis ou bien remonter le moral de ses amis. Après, ce n'est garanti que cela fasse rire qui ce soit. Il y a des gens qui n'ont pas d'humour après tout (non comme dit plus haut ses plaisanteries laissent parfois à désirer).

Qui plus est, il est espiègle et n'hésite pas à taquiner ses camarades si l'envie lui prend. Surtout s'il n'aime pas la personne en question. Et il ne manque pas d'imagination pour jouer des tours. De manière générale il ne manque pas d'imagination mais bizarrement c'est quand il s'agit de piéger les autres (ou de créer des petits robots mais c'est une autre histoire), surtout depuis qu'il apprend à se servir à ses capacités de sorcier, qu'il est le plus productif.

Bien plus productif que ce qu'il est en cours. Car oui, le brun n'est pas très doué lorsqu'il s'agit d'écouter en classe, étant distrait par la moindre mouche qui vole. Il ne faut pas croire qu'il ne fournit pas d'effort, il travaille sur son TDAH et sa dyslexie depuis des années mais ce n'est pas tâche aisée que de s'en défaire. Puis bon, la botanique ne sert absolument à rien quand on veut devenir mécanicien magique, alors pourquoi écouter le blabla soporifique du prof... Et ses notes suivent, l'américain réussissant son année de justesse grâce à l'Alchimie, le Vol et l'Histoire de la Magie.

Ce n'est pas qu'il n'est pas intelligent. Au contraire, il peut se montrer étonnamment ingénieux... Quand il est intéressé : c'est-à-dire rarement, enfin si on parle du cadre scolaire. En effet, parlez-lui de clé à molette et autres machines, et vous verrez à quel point il peut être intelligent et énergique.

Car oui, le petit ours est une boule d'énergie sur jambes. Il est toujours très actif. Impossible que vous le retrouviez assis sur une chaise à ne rien faire. Constamment en train de faire plusieurs choses à la fois, il n'est rare de le voir dormir sur son bureau alors qu'il était en train de travailler sur un projet : son esprit est tellement accaparé qu'il ne voit pas le sommeil faire tomber ses paupières lentement.

En même temps, le cerveau de Léo est un volcan en constante éruption de pensées. Pas nécessairement des idées de plans, mais aussi des réflexions sur les interactions sociales qu'il a pu avoir au cours de sa semaine. Il est loin d'être à l'aise socialement et tombe facilement amoureux (même si ça ne finit jamais bien pour lui), c'est pourquoi il se cache derrière ses fameuses blagues pour, en quelque sorte, mieux se faire accepter des autres.


Pour se moquer de lui-même : Autant se le dire, Léo n'a aucune confiance en lui et ses capacités. Il se voit toujours comme la cinquième roue du carrosse. Un boulet que doivent se traîner ses amis. Le mec en trop. Celui qui tient la chandelle. Celui qui ne mérite pas ce qui lui arrive. Celui qui fait tout échouer. Celui qui est inutile.Néanmoins, il n'en montre jamais rien, estimant ne pas vouloir alerter les autres. Sous ses airs de joyeux luron, c'est une personne assez sensible qui reste en proie à ses émotions, aussi bien positives que négatives. Ce qui, compte tenu de son impulsivité, n'est pas toujours une bonne chose.

Il apparaît toujours comme quelqu'un d'enthousiaste et optimiste qui aime faire des blagues, toujours ce sourire malicieux sur le visage;  le petit farceur de la bande en somme. Et cela lui convient parfaitement qu'on le perçoit de la sorte.

Pourtant, l'américain possède des qualités qui en font quelqu'un de bien selon sa définition. Léo est affreusement honnête, à tel point qu'il en est difficile de plus mal mentir que lui. A quoi ça sert de mentir de toute manière ? La vérité finit toujours par éclater tôt ou tard, qu'on soit prêt à l'entendre ou pas. (Enfin il essaye quand même de mentir quand ça le concerne mais son visage le trahit)

Quand il est question de ses amis, l'Ursirre se montre courageux et n'hésite pas à tout donner pour eux. Après tout, ces derniers l'acceptent comme il est et cela n'a pas de valeurs à ses yeux.

Histoire

Vous êtes venus lire l'épopée du flamboyant Léo Valdez ? Asseyez-vous donc, il y a des coussins, des friandises, des boissons chaudes : bref, faites comme chez vous ! (Tout cela est faux, y'a pas le budget pour ça)

Tout commence à l'aube du 07 juillet 2003, dans la ville d'Houston (Vous avez un problème ?) dans l'état du Texas, au sud des merveilleux Etats-Unis d'Amérique. Aux alentours de 6 heures du matin, Léo Valdez vécut ses premiers instants sur la planète Terre.

Il est né de l'union d'un père sorcier grec et d'une mère mexico-américaine non-maj. Le couple s'était rencontré dans ce même état du Texas, alors que monsieur, en plein road trip américain (pff truc de touriste), tomba en panne sur la route. Fort heureusement, à quelques kilomètres de là se trouvait le garage d'Esperanza Valdez. Il s'était donc rendu dans le dit atelier et ce fut le coup de foudre immédiat. Bien sûr, le sorcier avait été quelque peu étonné de voir une femme intéressée par la mécanique, encore moins tenant un garage. Mais c'est ce qui contribua au charme de cette femme au caractère bien trempé avec qui il eut une formidable liaison. Histoire d'amour qui ne dura qu'un temps, le grec ayant été rappelé par ses devoirs au sein du monde magique.

C'est donc sans père que Léo passa ses premières années. Cela ne le gênait pas, il est déjà très heureux avec sa mère. Elle a toujours très attentionnée et bienveillante envers lui, si bien qu'elle lui prodigue toujours plus d'amour qu'il n'en a besoin. Elle est l'une des seules à connaître le manque de confiance en soi de son fils, et, comme tout mère aimante, elle le pousse plus haut que quiconque à accomplir ce qu'il désire et à ne pas baisser les bras. Car, elle l'a toujours su : le brun serait amené à mener de grandes choses, comme son père. Ils possédaient tout les deux cette même aura. A l'époque, elle ne savait que celui qui fut un temps son amant était un sorcier, et encore moins que son fils hériterait de ses capacités. Mais Esperanza sentait qu'il était différent d'elle. Qu'ils étaient différents d'elle.

Il faut dire que le garçon n'était pas si différent des autres au début. Il était turbulent, curieux, espiègle, casse-cou, capricieux et dissipé, mais est-ce que tous les enfants ne sont-t-ils pas tous à un moment donné ?  Il nourrissait une passion pour la mécanique comme ses parents, et rejoignait sa mère dès qu'il pouvait au garage pour l'observer (ou piquer ses outils pour faire des bêtises). Sa tendre maternelle lui apprit ainsi les bases de l’ingénierie. Ce n'était pas simple d'élever seul un enfant aussi agité, surtout avec ses revenus. Néanmoins, le petit faisait tout son possible pour aider sa mère dans les tâches ménagères, même s'il n'avait pas toujours la moindre idée de la manière dont il fallait s'y prendre. Il essayait, à voir si ça passait ou ça cassait. Le duo vivait heureux tout les deux, dans leur petite maison au sein de l'état de l'étoile solitaire. Ils n'étaient pas riches comme Crésus, mais ils vivaient correctement.

Puis vint les premières manifestations des pouvoirs de Léo. Ça a commencé par la lévitation d'une clé à mollette qui est allé assommer un client trop mécontent. Puis un pot de graisse qui explose. Si cela satisfaisait le garçon, cela fit naturellement peur à sa pauvre mère. Elle se souvint alors d'une lettre que lui laissé son cher et tendre avant de les quitter, qu'elle ne devrait ouvrir que si des phénomènes surprenants concernant leur fils se produisait. Dans cette missive se trouvait tout ce qu'il y a à savoir sur le monde des sorciers et son fonctionnement pour une mère non-maj d'un enfant sorcier. Elle comprit alors d'où lui venait son pressentiment de différence. Mais cela ne l'empêcha d'aimer son mijo pour autant. Au contraire, elle le soutenait même encore plus dans son combat pour être accepter des autres et s'accepter lui-même. C'était un peu déroutant au début mais la complicité qu'elle entretenait avec son fils fit que les choses se mirent en place assez rapidement.

Ainsi arriva le jour où ça a dérapé. Parce que ce sentiment de tout faire foirer chez Léo ne provient pas de nulle part. Il est fondé sur un événement dont le jeune homme se sent encore coupable bien des années après l'accident. Vers ses 8 ans, le jeune sorcier flânait dans l'atelier de sa maternelle, comme toujours menant ses petites expériences de son côté, sa mère le surveillant non loin de là. Puis arriva l'accident. Même encore aujourd'hui, les causes précises restent inconnues de la mémoire du garçon, si ce n'est qu'il avait mis le feu à de l'huile de moteur par magie et que sa mère avait été touchée par l'incendie. C'est pourquoi il préfère encore aujourd'hui, même avec la canalisation de ses pouvoirs, travailler tout seul dans son coin, afin de ne pas potentiellement blesser les autres comme c'est arrivé par le passé.

Heureusement, la mère avait été hospitalisé à temps pour ne pas subir de séquelles trop importantes. Elle avait passé cet accident pour un simple accident du travail au près des autres non-maj, bien que parmi le service se trouvèrent des agents de la sécurité magique qui lui posèrent quelques questions en vu de la nature des blessures. Toutefois, le duo dut séjourner chez la sœur d'Esperanza, cette dernière ne pouvant pas encore exercer à nouveau. Ce séjour est considéré par Léo comme l'un des pires séjours de sa vie, sa tante (quelle pouffe celle-là) ne cessant de l'appeler "Diablo", renforçant sa culpabilité.

Par la suite, lorsque les deux amoureux de la mécanique purent regagner leur domicile, une nourrice sorcière fut assignée à Léo par les autorités magiques locales, afin que ce genre d'accident ne se reproduise plus. Le garçon ne l'aimait pas beaucoup, et la surnommait Tia Callida, soit "tante fougueuse/ardente", ce qui donne une petite idée de son tempérament. Ce que Léo ne savait pas, c'est qu'il s'agissait d'une sorcière très puissante, sans quoi il ne serait peut-être moins moqué. (Non, clairement pas)Néanmoins, il essayait de se tenir correctement pour faire plaisir à sa mère. De toute façon, il ne saura pas obligé de se la coltiner une fois qu'il sera plus grand. Puis, il est vrai que cela permettait moins d'accidents.

Enfin Léo atteint l'âge de ses 11 ans le 07 juillet 2014, ce qui signifiait qu'il allait pouvoir rejoindre une école de sorcellerie afin d'apprendre à utiliser ses pouvoirs. S'il était tout excité à l'idée d'apprendre de nouvelles choses sur ce monde si puissant (et de se débarrasser de sa nourrice), il était également très nerveux à l'idée de quitter sa mère, qui lui manquait déjà avant même qu'il ne soit parti. Pour ce qui du choix de l'école, il aurait bien pu s'avérer chronophage vu la curiosité et l'excitation du brun devant tous les flyers des différentes écoles. Mais, en vu des économies familiales, le choix se limitait entre Ilvermorny et Ilukaan. Le programme de l'école canadienne étant plus intéressant pour le fils et plus économique pour la mère de part les bourses, la décision fut prise rapidement. C'est non sans larme que le mécanicien en herbe rejoignit Ilukaan, la tête remplie de questions fulminantes.

La première année fut assez difficile pour l'Ursirre. Non que l'environnement ne lui plaisait pas, sa mère lui manquait beaucoup pour commencer. Il n'y a pas une soirée où il ne l'a pas appelé via des applications de non-maj. Ensuite, le monde des sorciers. Alors oui, il trouvait cet univers super cool, mais c'était un sorcier ayant grandi comme un non-maj. Il ne comprenait pas toujours comment certaines choses étaient possibles, et se sentait bien bête face aux sorciers de sangs-purs, déjà bien habitués. Enfin, son niveau scolaire catastrophique, qui lui a valu des moqueries de certains de ses camarades, n'arrangeait pas la situation. Toutefois, il avait rencontré des amis, d'autres sorciers comme lui, qui n'étaient pas tous nécessairement conditionnés pour le monde magique. Certains même provenaient de famille où la magie ne vient d'aucun parent ! Ce sont ses mêmes amis qui l'ont aidé à tenir, et avec les années, à se faire à son nouveau rang de sorcier. Désormais bien plus dans son élément, il déambule joyeusement dans les couloirs de l'école canadienne. Il n'appelle plus sa mère tous les soirs mais toutes les semaines et fait de son mieux pour la rendre fière. Il est enfin prêt à trouver sa place au sein de la communauté magique...