ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter. Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada. L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie. Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC. L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Sujet: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Jeu 14 Fév 2019 - 22:12
Lance & Karkat
Vous voilà bien différents des simples étudiants que vous êtes sur Ilukaan : vous êtes maintenant des personnages de conte de fée. Qui serez-vous ? La princesse en danger ? Le chevalier servant ? La terrible sorcière, ou le terrifiant dragon ? Racontez-nous votre meilleure histoire ! Et surtout... Survivrez-vous au Grand Méchant Loup ?
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Dim 17 Fév 2019 - 17:22
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
La première chose que Lance remarque en ouvrant les yeux, ce qu’il n’est absolument pas chez lui. Il ne sait même pas s’il peut considérer l’endroit où il se trouve comme « chambre ». Tout est sale, un peu moisi, humide, le lit sur lequel il dort est le moins confortable du monde – peut-on vraiment appeler ça un matelas, sérieusement ? Même un futon contient plus d’épaisseur et cette pièce est… Petite. Vraiment. C’est pas 9m² normalement la taille minimum pour considérer un espace comme pièce d’une maison ? Il est dans un placard, là. Que fait-il ici, sérieusement ? Quelqu’un a-t-il une explication ? S’il vous plait ? En vue du silence de la salle, il conclut rapidement que personne ne va lui donner une réponse directe. Prenant son courage à deux mains, il se lève pour découvrir un peu mieux là où il se trouve. Un lit un petit bureau, une armoire, un paravent. Et voilà. Okay. La fouille risque d’être rapide, au moins. Sans plus tarder, il se met à regarder dans tout les recoins possibles et inimaginables pour trouver un indice, quelque chose pouvant l’aider à comprendre où il est. C’est en ouvrant un tiroir – le seul, qu’il trouve finalement un…Parchemin. Une moitié de parchemin, plus exactement. Le prenant doucement dans ses mains, il le déplie afin de pouvoir lire ce qui est écrit. Il grimace en voyant que le texte est coupé en deux, et qu’il a visiblement le début, écrit d’une manière assez spéciale, calligraphique, même. Un peu comme à l’époque du Moyen-âge. De ce fait, avec tant de bien que de mal, il arrive à comprendre ce qui est marqué :
« Toi qui as été choisi par ce récit, Tu dois maintenant incarner le personnage de sa vie… »
… Oui ? D’accord ? Il doit incarner un personnage d’un récit ? Qui ? C’est quoi cette mauvaise blague ? Dans quoi s’est-il encore empêtré ? Où est l’autre moitié de ce foutu papier ?! Caché ailleurs ? Oh bon sang qu’il n’aime pas ça. Mais alors pas du tout.
« Je vous jure si quelqu’un s’amuse avec moi c’est vraiment, mais alors vraiment pas drôle. »
Ou il est en plein cauchemar, c’est possible aussi. Il va se réveiller en se pinçant et- Aie. Non. Ça ne marche pas et ça fait quand même mal. C’est donc la « réalité » et il doit faire accomplir apparemment quelque chose indiqué par un papier même pas complet. D’un côté, il ne doute pas de ses talents d’acteur, de l’autre, il ne sait pas qui il doit incarner. Tout ce qu’il a trouvé dans ses recherches, se sont de vieux vêtements – des robes à la limite de se décomposer dans sa main. Il pousse un long soupire et essaye de se reprendre. Cependant, on ne lui laisse pas cette chance lorsqu’il entend plusieurs « DONG DONG DONG » provenant de l’extérieur. Ni une ni deux, il se dirige vers la petite fenêtre de l’endroit où il se trouve et prend un peu plus conscience de son environnement : il est en plein…. Moyen-âge (soudainement, le parchemin le surprend moins), une horloge juste en face de lui se met à sonner pour annoncer qu’il est 5h du matin (depuis quand il se réveille aussi TÔT), et il entend des chevaux, des roues de carrosses traverser des routes de terre et… et tout ce qu’il y a de différent en comparaison à son époque. Quoi ? Il a fait une sorte de… retour dans le passé ??? Absolument rien ne l’aide pour comprendre ce qui lui arrive, bien que son esprit semble vouloir lui rappeler qu’au fond, si, cet endroit lui rappelle quelque chose.
Oh non, et si en fait il est retourné dans une de ses vies antérieures dans laquelle il s’est mal comporté et doit désormais rattraper ses actes afin de sauver son âme pour les futurs lui ??? A qui ce genre de chose arrive ??? A personne, clairement. Peut-être voit-il trop loin. Ou peut-être pas. Pourquoi lui accorder une rédemption ? Et en quoi une de ses anciennes vies serait-elle un récit ??
Un nouveau bruit le surprend : des sortes de petits pas rapides. Il se tourne afin de découvrir l’origine du son et pousse un léger cri en voyant sortir d’un petit trou cinq souris courant vers lui. Euh. Oui ? Autant il aime bien les souris, autant là vu d’où elles sortent il n’a pas l’envie de les toucher. Faisant en sorte de les esquiver, son cœur fait un bon en entendant des cloches – bon sang, veut-on le tuer d’un arrêt cardiaque ? Qu’est-ce que c’est que ça encore. On l’appelle…D’ailleurs ? Ah. Donc l’endroit où il se trouve est habité. Bien. On va peut-être pouvoir l’aider alors.
Alors qu’il s’apprête à sortir, il regarde un peu mieux sa tenue. Ah oui. Il est en pyjama, forcément. Lance étant ce qu’il est, il se refuse à sortir ainsi et cherche d’autres habits que ceux trouvés plus tôt pour s’habiller. Mais visiblement, il n’y a…Rien d’autre. Bon. Bon. Bon. Il doit se mettre en…Robe. Rempli de cendre, en plus. Nickel. Il se décide finalement à se changer – pour le meilleur et pour les bactéries puis descend de sa… très haute tour ? Pourquoi il est autant exilé, sérieusement ? Il ne va pas devoir à nouveau monter tout ces escaliers après hein ? Il n’espère pas en tout cas. Il entame malgré tout sa descente, suivi manifestement par les souris qui ne veulent pas le quitter à son grand désarroi – d’accord, il a toujours eu une facilité avec les animaux, mais là tout de même faut pas exagérer. Une fois arrivé en bas, il découvre et comprend rapidement qu’il se trouve dans une sorte de manoir, mais ne décèle aucune trace de vie. Allons bon, il n’a pas rêvé tout de même ? Il se met alors à visiter cette maison, espérant trouver une aide supplémentaire quelque part.
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Tout est étrange. Tu aurais adoré jouer le personnage de roman idiot, qui découvre la surprise d'avoir été rapetissé seulement après avoir rencontrer quelqu'un de géant, mais non. Tu n'as pas besoin de croiser qui que ce soit. Cela t’apparaît comme une évidence, immédiatement. La pièce ne ressemble pas à "une salle beaucoup, beaucoup trop grande", te donnant l'illusion d'avoir gardé ta taille d'origine, mais de juste t'être retrouvé dans un palace au plafond bien trop haut. Tu sais que tu es celui qui a gagné une petite taille. Tu peux voir sur le paquet les moindres petites crevasses, les moindre petites bosses, les moindres petites imperfections dessus, et elles sont si grandes que tu pourrais trébucher dessus. Tu sais que tu es sous un lit, car bien que géant, tu sais reconnaître le son d'un matelas qui bouge. Tu ne sais pas quoi faire de cette information, mais quelqu'un dort au dessus de toi, et tu n'as aucune idée de qui il s'agit.
Tu mets ton inquiétude de côté quand, en explorant un peu, tu tombes nez à nez avec les rayons de soleils traversant une fenêtre trop haute perchée pour toi. Tu peux entendre les oiseaux dehors, voir la poussière sous les meubles, la voir s'envoler aussi, dans les airs, voir le contraste de ces petits nuages grisâtres et aériens rencontrant la douce lueur matinale. Une odeur d'humidité te traverse doucement les narines : il a du pleuvoir pendant la nuit. Tout est calme. Tout est reposant. Ton coeur se calme, et tu te rassois sur un bout de papier abandonné là, à la bordure du lit, te servant du sommier en bois en dessus de ta tête pour garder tes yeux hors de la lumière, mais de sorte à ce que ton corps reste baigné dans cette petite chaleur. Tu remarques tes ailes.
Elles traînent au sol derrière toi, attachées entre tes omoplates, et tu peux les sentir dans tes muscles dorsaux. Elles sont fines, légères, tu peux sentir chaque courant d'air passer entre elles : tu n'as aucun doute qu'elles sont fonctionnelles. Tu n'as pas envie de les essayer maintenant : pas tant que qui que ce soit dort au dessus de toi. C'est trop dangereux, et tu comptes bien survivre cette situation étrange en un seul morceau. Ailes inclues : bien qu'elles soient une partie de toi très récentes, tu y sens comme un attachement émotionnel, et logique. Les perdre ferait surement très mal. Tu te demandes si ce serait comme t'arracher un bras, ou une jambe. Tu pâlis à l'idée. Ta peur ne fait que devenir plus intense quand le sol et le matelas au dessus de toi tremblent. Un pied se pose juste devant toi, puis un deuxième. Un peau brune, deux pieds fins, qui s'aventure dans l'immense pièce. Tu y réfléchis plus en profondeur. Non : la minuscule pièce. Elle te semble immense, seulement à cause de ta situation.
Quand le géant parle, tu te redresses, surpris. Tu reconnais cette voix, bien que tu n'arrives pas à lui attribuer un visage. C'est quelqu'un que tu as déjà côtoyé, c'est certain. Malheureusement, une paire de petons et une voix éloignée ne semblent pas suffisant pour te donner l'identité de quelqu'un, qui l'aurait cru ? Dans tous les cas, tu partages son opinion : la situation n'est pas drôle, mais contrairement à lui, du doute qu'il s'agisse d'une blague, à moins qu'il existe un moyen magique de te donner ce type d'apparence. Tu n'es qu'un né moldu, et bien que cela fait cinq ans que tu côtoies les sorciers, du n'a jamais entendu parler d'une potion transformant... En fée. Tu n'as jamais entendu parlé d'une potion attirant les souries non plus.
... Quoi ?
Tu te retournes, paniqué, tentant de ne pas hurler. Cinq souris se sont rassemblées autour de toi, te saluant du museau, comme des espèces de chiens apprivoisés. Tu en tapote une à la tête : elles sont immenses, entre la taille d'un énorme berger allemand et d'un cheval. Un poney shetland, peut être. Heureusement, elles ne s'attardent pas sur toi, s'étant juste arrêté par curiosité. Elles foncent directement vers l'humain de la pièce, lui tournant autour avec quelques bruits excités, comme si il s'agissait d'une princesse Disney. Tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel. Tout ceci est ridicule. Et quand le géant s'en va, ça l'est encore plus. Hey, non ! Revient ici, enfoiré ! Ce connard allait te laisser tout seul !
Te redressant, tu décides de sortir de sous le lit, et de faire des grands signes à Lance. C'était Lance ! Tu le connais assez pour associer son apparence, bien que de dos, à cette voix. Pas de chance, cela dit : l'élève s'en va, criant à la recherche de quelqu'un. C'est vraiment la pire idée du monde ! Vous ne savez pas du tout ce qu'il peut y avoir dans le coin ! Tu te précipites à nouveau sous le lit, afin de récupérer le bout de papier sur lequel tu t'es réveillé, mais que tu n'as pas encore lu : ça pourra être utile, qui sait ? Tu tentes de courir après lui, mais cela s'avère compliqué, avec ce plancher démoniaque plein d'imperfection, et ce papier géant dans les mains. Tu es très heureux quand ton élan te propulse petit à petit dans les airs, et donnant un coup d'ailes, tu t'élances en plein vol, allant beaucoup plus rapidement. Tu n'aurais jamais pensé ça aussi facile ! Un sourire s'empare de ton visage, ou du moins, jusqu'à ce que tu atterrisses sur l'épaule de Lance.
-"Hey, trou du cul ! Ne m'ignore pas quand je t'appelles !" tu cris dans ses oreilles, de ta voix de porte grinçante.
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Mer 10 Avr 2019 - 21:00
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
Au début, Lance désespère un peu : il ne reçoit aucune réponse et se demande s’il n’est pas arrivé dans un lieu entièrement vide. C’est vraiment mal tombé si c’est le cas, surtout quand on est dans un endroit entièrement vide. Et puis, soudainement, une voix.
« Hey, trou du cul ! Ne m'ignore pas quand je t'appelles ! »
Autant dire que dans un premier temps, Lance sursaute et grimace. Aie. Son oreille. Qui a la capacité de crier si fort avec une telle voix ?! … Un timbre qui semble d’ailleurs familier à Lance. Il en est sûr, il l’a déjà entendu quelque part, sur le même ton. Très régulièrement. Trop. Régulièrement. Son esprit est cependant encore un peu flou et ne parvient pas à se remémorer le nom directement, mince, allez Lance, réfléchit.
« … Karkat ??? C’est toi ?? Tu es où ?? »
Après un bref coup d’œil dans les environs, Lance est sûr que Karkat ne se trouve pas dans la pièce. Ni dans celle à proximité sinon il serait déjà là, pas vrai ? Bon. Mais alors… Une minute, il n’a pas un poids sur son épaule depuis le même instant où on lui a crié dessus ? Doucement, le Cubain tourne sa tête et baisse légèrement les yeux. Ces derniers ne tardent pas à s’écarquiller en voyant le né-moldu aussi… Petit, et en plus de cela avec des ailes. Ah. Bon. D’accord. C’est original. Mais qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ??
« Avant de me faire une réplique à propos que je suis débile de ne pas t’avoir remarqué sur mon épaule, sache que c’est le dernier endroit où j’aurais pensé regarder quand on me parle. »
Il continue de le regarder, l’air de ne vraiment pas y croire. Est-il en train de rêver, finalement ? Mais pourquoi un de ses rêves inclure-t-il une version miniature de Karkat avec des ailes de fée ? C’est sans doute l’indice le plus marquant pour faire comprendre à Lance que cette hypothèse est tout bonnement impossible. Mais ça ne l’avance pas plus. Peut-être que son ami (sa connaissance ??) va pouvoir l’avancer. En tout cas il espère. Lance se met à réfléchir à toutes les différentes possibilités pour lesquelles eux deux se retrouvent ici, dans un décor moyenâgeux, dans des accoutrements assez spéciaux, sans AUCUNE explication. Plus il y réfléchit, plus le Cubain sent monter une certaine angoisse dont il ne pense pas qu’elle soit de grande aide s’il se laisse aller. Aussi bien que possible, il tente de souffler et se décide à poser des questions à Karkat. Enfin, pas tout de suite. Ne sachant toujours pas si d’autres personnes sont présentes, il remonte dans la pièce du début, toujours accompagné des souris, faisant signe à son camarade ailé de ne pas faire de bruit, si tant est qu’il puisse vraiment se faire entendre au loin avec cette apparence. Mais le connaissant, il est certainement capable de tout : ne tentons pas le diable, hein. Une fois de retour, il s’installe sur son bureau et tend la main vers lae.. fée ? Pour l’aider à descendre. On ne sait jamais, il a pu réussir à grimper sur son épaule, mais peut-être ne maitrise-t-il pas encore totalement son agilité en vol. En tout cas, il ne se fait toujours pas à sa taille et se demande rapidement quelle sensation il doit avoir, comment la pièce doit lui paraître de sa vision, comment sont les choses en général, en fait. Mais Lance se retient : ce n’est vraiment pas le moment. Ce n’est pas non plus ça qui va les aider. Enfin, c’est ce qu’il pense. On ne sait jamais dans quoi ils sont fourrés.
« Je suis vraiment content de te voir, en tout cas. Je me sens soudainement moins seul ici. Même si je ne comprends pas tout ce qui se passe. Tu as une idée, toi ? Peut-être pas. Ça paraitrait logique en tout cas. Je veux dire, comment tu peux l’être ? Sauf si tu es dans le coup. Mais tu ‘les pas ? Ou du moins si tu l’étais tu ne te serais pas donné la taille le rôle d’une… Fée ? Je crois ? Tu es quoi exactement ? »
Il va sans doute avoir le droit à une remarque cinglante, après cette question. Mais au moins c’est fait. Par la suite, Lance remarque le bout de papier encore dans les mains de son camarade. Et il ressemble vraiment à celui qu’il a lu plus tôt. Rapidement, il le ressort et le met sur le bureau, pour le montrer au nouvel arrivant. Qui sait, ils ont l’air déchirés tous les deux : c’est peut-être là clé de la solution ? Ou du moins le début d’une explication. Ce serait pas mal, ça.
« Tu as un papier toi aussi ??? Tu as vu ce qui était écris ?? »
D’accord, il devrait peut-être attendre les réponses de Karkat, maintenant.
ϟ Malle : Philtre d'amour, Elexir du Gnome, Larme d'hermaphordite, Échangeur de corps
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Ven 12 Avr 2019 - 14:33
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Il te tend sa main, et tu montes sur la paume géante à l'aide se tes pieds nus, tendant les bras de chaque côté de ton corps pour garder l'équilibre. Tu n'avais, évidemment, jamais marché sur de la peau géante : c'est étrangement doux, et le tissu s'abaisse sous ton poids. C'est comme marcher sur un matelas, sauf qu'il n'y a pas de beige, et que toute la surface est un champs de petits plis bruns très fins. Tu t'assois dans le creux de sa main jusqu'à ce que celle ci atteigne le bureau, et tu descends de ton ascenseur de fortune pour poser le papier que tu tiens toujours sous ton bras.
-Je suis vraiment content de te voir, en tout cas. Je me sens soudainement moins seul ici. Même si je ne comprends pas tout ce qui se passe. Tu as une idée, toi ? Peut-être pas. Ça paraitrait logique en tout cas. Je veux dire, comment tu peux l’être ? Sauf si tu es dans le coup. Mais tu ‘les pas ? Ou du moins si tu l’étais tu ne te serais pas donné la taille le rôle d’une… Fée ? Je crois ? Tu es quoi exactement ? Il demande avec impatience.
Tu grognes, et t'assois à nouveau, contre la surface boisée cette fois ci. Il n'y a pas à dire, ces ailes sont bien plus lourdes que tu n'aurais pu imaginer, et tu n'es pas encore habitué à les avoir, ce qui ruine complètement ton centre de gravité. Tu ne peux pas voir, mais rien ne t'indique que tu n'as pas d'antenne de papillon ou d'oreille pointues. Tu ne veux même pas vérifier, mais il te semble que non. Lance a bien raison sur un point : ton apparence est ridicule, et si tu avais du choisir quelle créature fantastique tu incarnerais actuellement, tu aurais certainement choisi un dragon. Un dragon, c'est grand, c'est stylé, et ça crache du feu. Une fée, au contraire, ça ne sert qu'à se faire enfermer sous un bol, et bam, menace évitée. La vie, encore une fois, t'avais bien craché à la gueule.
-Je crois que je suis une putain de fée, ouais, malheureusement. Tu admets, en secouant légèrement tes ailes. Et non, cette merde n'est définitivement pas ma décision. J'ai aucune foutre idée d'où on est, et ni de ce qu'on doit faire.
Tu passes ta main sur le papier géant, te penchant pour l'observer. C'est un vieux parchemin, sur lequel est écrit
"Pour retourner dans ta réalité, Le terminer sera la clé"
Tu n'as aucune foutre idée de ce que cela peut bien vouloir dire. C'est évidemment la solution pour sortir d'ici, il n'y a aucun doute là dessus. Mais ce "Le" est tout de même énormément vague. Tu de demandes si Lance a une idée de quoi il s'agit. "Tu as un papier toi AUSSI". Intéressant, et lier les deux étaient évidemment la chose à faire. Tu te demandes combien il y a de papier en tout. Êtes vous les deux seuls ici ? Tu n'en as aucune foutre idée. Tu fais signe à Lance d'approcher le deuxième papier.
« Toi qui as été choisi par ce récit, Tu dois maintenant incarner le personnage de sa vie… Pour retourner dans ta réalité, Le terminer sera la clé »
-Il faut donc terminer "le récit". Merci d'être putain de vague, connasse d'encre aussi sèche que mon amour pour la vie. Bordel ! Tu te laisse tomber en arrière, allongé sur la table, une ailes de chaque côté de ton corps, pour ne pas les abîmer. Tu croises tes bras et réfléchit. Et à qui il est adressé au juste ?! Toi ? Moi ?! Nous deux ?! Je n'ai pas envie de rester ici à jouer les marraines la bonne fée tout ma putain de... Vie...
Tu te redresses. Marraine la bonne fée. Tu lances un regard à Lance, et sa pauvre robe en tissu moche. La réalisation te tombe sur la gueule comme si le destin de l'avait catapulté en pleine tronche. Ton facepalm est immédiat. Ton facepalm x2 combo avec les deux mains suit de peu.
-... Cendrillon. Lance, bordel, tu es Cendrillon !! Tu te remets debout, secouant les bras tout en faisant les cent pas, poings serrés. Pour retourner à notre vie, tu dois ÊTRE Cendrillon et compléter son conte ! Et je ne sais pas pourquoi, mais le destin m'a choisit pour t'assister dans cette tâche à la CON !
Tu sais parfaitement pourquoi. Tu ne le dis pas, de peur de le brusquer un peu trop. Il devra bien réaliser lui même, de toutes manières. Lance va devoir aller au bal, séduire un étranger, l'embrasser, et perdre sa chaussure, et tout ceci avant minuit. Et cette misérable situation timée t'as choisis toi, Karkat Vantas, conseillé romantique extraordinaire, pour mener cette histoire à la baguette, baguette que tu n'as pas, d'ailleurs. Alors que tu laisses Lance réaliser sa situation, tu secoues légèrement tes mains pour t'essayer à la magie féérique, lançant un peu de paillette rouge comme une stupide fée clochette.
Tu as une robe à créer, des souris à transformer, et une citrouille à métamorphoser en beau carrosse. Une citrouille ? QUELLE CITROUILLE ? Il y a la robe, et les souris, mais tu ne vois aucune citrouille. Il va vous falloir sortir dehors, à ton plus grand malheur.
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Mar 4 Juin 2019 - 13:50
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
Cendrillon. Cendrillon. De toutes les princesses existantes dans les contes, il a fallu qu’il tombe sur la princesse exploitée par sa belle-mère, ses demi-sœurs et l’horrible chat. Il a fallu qu’il tombe sur la princesse dont le seul moyen pour elle de sortir de sa vie misérable, est de se marier avec un mec qui se base sur une taille de pied pour se marier avec. Sérieusement ? Et il est dans quelle version du conte ? Celle où les demi-sœurs se coupent leurs pieds pour entrer dans la chaussure ? Et terminent ensuite les yeux picorés par des oiseaux ? Oh pitié, tout sauf cela. Vraiment, non merci. Cette partie l’écœurait déjà enfant quand ses grands frères s’amusaient à lire cette version au lieu de la plus enfantine et soft. Il ne va pas supporter de la vivre réellement.
Bon d’accord, en soit, Lance n’a rien contre ce conte mais… Aucune envie d’être Cendrillon. Et puis du coup comment il s’appelle ? Cendrillon ? Lancillon ? C’est horrible. Il n’a aucune envie. Jamais il ne va pouvoir tenir ce rôle de boniche qui accepte tout sans rien dire. A ce stade-là, il préfère encore échanger son personnage avec Karkat. Au moins, la marraine la bonne fée ne fait rien de bien grave. Deux trois coups de baguettes magiques et le tour est joué.
« C’est pas possible Karkat. Je vais vraiment pas y arriver, puis attend, le temps est pas vraiment indique dans le conte, si ça se trouve il va être annoncer dans quelques jours ? Il est carrément impossible que je tienne autant de temps. Je vais envoyer balader les sœurs beaucoup trop rapidement. »
Il pousse un long soupire. Il se plaint, il se plaint beaucoup, mais si le papier dit vrai il n’a pas vraiment… le choix. S’il veut retrouver sa vie et surtout la personne lui ayant fait ce coup-là, il doit aller jusqu’au bout et se marier avec un inconnu. C’est pas vraiment comme cela qu’il avait envisager son premier mariage. Mais ce qui est sûr, c’est qu’après cette aventure, il peut définitivement rayer le thème « Conte de fée » pour sa future union. Il comprend finalement qu’il doit se résigner à son sort, et regarde une nouvelle fois sa tenue, puis son ami.
« … Mais attend, si on doit suivre le conte de A à Z, pourquoi tu es déjà là ? La marraine la bonne fée arrive bien plus tard, normalement non ? Ça veut signifier quoi à ton avis ? Que tu vas aussi me servir de guide ? Une sorte d’aide pour m’assurer que je ne fais pas de faux pas ? Si ça se trouve tu vas grandir d’un coup quand tu vas devoir faire tes tours de magies. »
Ca va être drôle à voir, ça. Connaissant Karkat, ce dernier risque de s’énerver contre sa baguette s’il ne réussit pas ses tours et insulter à son oreille les autres personnages de l’histoire. Génial, tout s’annonce vraiment super bien. Des clochettes le font soudainement sortir de ses pensées. Oh non. Elles sont réveillées et elles ont probablement faim. Et il n’a rien préparé. Parfait, commence bien. Une nouvelle grimace se forme sur son visage et il tend de nouveau sa main à Karkat.
« Bon, apparemment il est l’heure d’y aller. Monte, tu vas rester sur mon épaule. Il est hors de question que tu me laisses seul pour supporter leurs remarques et leurs critiques. »
Si Lance comprend bien que les méchancetés qu’il va recevoir aujourd’hui sont « fausses », il n’empêche que cela peut éventuellement le froisser, susceptible comme il est. Il déteste déjà sa journée. Il place doucement Karkat sur son épaule et sort de sa chambre, mettant dans sa poche les deux papiers où est inscrit la prophétie. On ne sait jamais, autant les garder près de soi. En redescendant de sa tour, il revient au niveau du grand hall, là où il se trouvait précédemment. Il s’agit maintenant de trouver la cuisine. Il pousse un grognement et se met à fouiller la pièce, tandis que les clochettes continuent de s’exciter. S’il pouvait les laisser mourir de faim, ça l’arrangerait tient. Mais bon, ça ne va pas dans l’histoire ça étrangement.
Il trouve enfin la porte menant à la cuisine et s’y rend sans plus attendre. Okay génial, du matériel datant de bien des siècles avant sa naissance. Comment il est censé savoir comment s’en servir ? Il n’a visiblement pas reçu les connaissances de l’époque. Il s’approche de ce qui ressemble à une gazinière et cherche de quoi faire… Un feu ? Plus ou moins ? Sérieux, comment il est censé se débrouiller ne serait-ce qu’une journée ici ?!
« … Dis, tu crois que tu peux essayer quelque chose ? Genre, préparer le petit-déjeuner avec ta magie. Autant tester à l’avance sur des objets avant de tester sur moi directement. Je ne suis pas certain que le récit comporte un incendie dans la cuisine si tu veux mon avis. Autant éviter ça. »
Et dire qu’il est normalement doué en cuisine, ou du moins qu’il se débrouille. C’est vraiment, vraiment la honte. Jusqu’au bout.
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Mar 25 Juin 2019 - 18:46
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Lance McClain & Karkat Vantas
Tu t'es caché dans l'une des poches de sa robe tablier. La cuisine est miteuse, tout autant que la chambre dans laquelle ils se sont réveillés tous les deux il y a peu. Pourtant, le reste des couloirs et de la demeures sont bien décorés et éclairés. On peut directement deviner quelles sont les pièces fréquentées par Cendrillon, et celles fréquentées par le reste de sa famille. Tu réalises que rester ici quelques jours va être compliqué pour Lance. Passer d'un simple élève à un esclave ne peut pas être facile. Tu t'apprêtes à refuser la demande du garçon: être la bonniche de la bonniche, et puis quoi encore ?! Mais... Tu penses que ce serait injuste envers ton camarade, en y pensant bien. Si tu peux aider, alors peut être tu devrais le faire.
Quand Lance sort les ingrédients, tu t'envoles de la poche, et vient t'asseoir sur l'une des brioches sorties. Il y a du pain, de la confiture, mais aussi du jambon et des oeufs. Le problème est le suivant: tu n'as jamais été fort en cuisine, et tu n'as jamais été fort en magie non plus. Et ce n'est pas comme si tu pouvais aider à étaler la confiture sur le pain avec ta minuscule taille. Une tâche aussi simple te sembles soudainement trop, et tu essaies fort de ne pas paniquer. Lance a raison. Tu dois t'entraîner avec de petites choses pour le moment.
Cependant, ton cerveau est toujours coincé sur la même stupide réflexion. "Mais attend, si on doit suivre le conte de A à Z, pourquoi tu es déjà là ? La marraine la bonne fée arrive bien plus tard, normalement non ? Ça veut signifier quoi à ton avis ?" Lance avait émit la possibilité d'un guide pour l'aider. Tu ne penses pas qu'il s'agisse de cela. Tu es même plutôt certain que ce n'est pas le cas. Ton hypothèse, c'est que vous êtes forts éloignés dans le compte. En clair: vous êtes le jour J, celui de l'annonce du bal, celui où Cendrillon part danser. Celui où la fée l'aide à devenir la plus présentable qui soit.
Tu es la fée, et tu ne sais absolument pas quoi faire.
Tu te rends compte que, bien que tu pensais que votre destin et votre victoire reposaient sur Lance, ce n'est pas le cas. Bien sur, tu te doutes que le baiser de la fin sera ce qui vous libérera, comme dans tout bon conte. Cependant, tu réalises que sans la robe, les chevaux et les souliers de verres, vous n'irez pas bien loin. Votre échappatoire repose aussi sur toi. Cela t'effraie. Jamais tu n'aurais pensé que la préparation d'un petit déjeuné aurait été le symbole d'un aussi grand challenge, et du tournant que prendrait ta vie.
Tu inspires, te lèves. Tu fais les cents pas. Tu tournes autour du pot de confiture, qui t'arrive au cou. Tu bouges les mains, mais rien ne vient. Tu penses très fort à la préparation du repas: toujours rien. Tu réalise que chaque magicien est normalement muni d'une baguette, mais tu n'en as aucun. Le manque de ce simple bout de bois provoque en toi une montée d'adrénaline et d'effroi.
Tu as besoin d'une baguette. C'est quand tu penses ces six mots que tes mains bougent d'elles même, dans un mouvement de ligne droite, laissant derrière elles une lumière aveuglante, sous forme de barre matérielle. Tu serre cette dernière dans ta main gauche. Le bâton est chaud, magique. La facilité avec laquelle tu as appelé cet outil à toi te surprend. Jamais cela n'a été aussi simple que maintenant ! Tu la secoue, en pensant ouvrir le pot, et celui-ci s'ouvre, le bouchon se déposant un peu plus loin. La magie suit ton train de pensée, et maintenant, c'est le couteau qui s'élève pour aller se plonger dans la confiture, étalant la douceur sucrée sur une tranche de pain ayant volé jusqu'à la table. Tu penses que le couteau va continuer lui même, et tu te tournes vers les oeufs. Tu visionnes une omelette, et repère une casserole sur un présentoir en bois. L'objet de métal vole automatiquement sur un feu qui s'allume devant tes yeux, et les oeufs se cassent au dessus, alors que le jambon se fait couper. Tu n'en reviens pas. Avec ce simple objet, tout réagis selon tes simples pensées. Tu pourrais vouloir transformer Lance en grenouille, et... !
... Et Lance vient de devenir une grenouille.
-Fuck ! Pardon !
Tu le fais redevenir humain, rosissant. Tu décides de faire disparaître la baguette, histoire de ne pas en faire trop. Tu ne sais pas contrôler tes pensées: c'est surement là l'une des seules difficultés à être une fée. Rien n'est jamais trop facile, dans la vie. Tu es content de n'avoir rien pensé de... Salace ou violent durant ce laps de temps où tu avais le plein contrôle sur ton entourage.
Quand tu entends toquer, tu sursautes, et te caches directement sous un bol. Tu ne peux que entendre désormais. Tu perçois un son de porte qui s'ouvre, et espère que Lance a eu le temps de reprendre contrôle du couteau étalant tout seul la confiture.
-Cendrillon ! Dit une voix féminine que tu ne connais pas. Il vient, ce petit déjeuné ? Nous sommes toujours en train d'attendre ! -Quelle lenteur ! Continue une autre voix, toujours féminine, toujours inconnue. Nous attendons le repas pour parler avec Mère ! Savais-tu qu'elle allait nous emmener elle même au bal de ce soir ? -J'ai si hâte, si tu savais. Cendrillon, tu t'occuperas de mes cheveux avant mon départ ! -Tu t'occuperas de mes bijoux !
Cela confirme donc ta suspicion. C'est bel et bien ce soir. Mais tu n'as plus peur: pas avec de tels pouvoirs entre tes mains ! Tu n'auras aucun problème a faire la plus belle robe, et a créé le plus beau carrosse ! Le principal sera de ne pas arriver trop en retard, sans pour autant se faire prendre par cette odieuse belle famille.
-N'oubliez pas de lui demander de récupérer vos robes sur le séchoir. Dit une nouvelle voix, plus mature, plus sombre. La belle mère, tu devines. Elle doit être dans la salle à manger, car l'indication est plus distante. Et mettez votre plus beau parfum. Vous pourriez épouser un prince ce soir.
Les deux plus jeunes gloussent, et la porte se referme. Tu sors de sous ton bol, et lance un regard à la Cendrillon qu'est devenu ton camarade. Tu lui offres la plus belle de tes grimaces de dégoût, et d'un geste peu grâcieux, tu montres ton majeur à la porte par laquelle les deux connasses viennent de sortir.
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Dim 7 Juil 2019 - 13:33
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
Ce n’est pas suffisant de se retrouver en boniche à tout faire, voilà qu’il se retrouver pendant un court moment transformé en grenouille. Autant le dire, il ne recommence cette expérience à personne, même pas à la pire personne qu’il connaisse dans ce monde. Cela dit, il n’imagine pas ce que vit actuellement Karkat avec sa petite taille de fée. Heureusement, il retrouve rapidement sa forme d’origine, juste avant l’arrivée de ses « demi-sœurs » et se sent soulagée en découvrant qu’il ne s’agit pas de ses vraies sœurs, comme pour appuyer sur son malheur. Il n’a donc aucun mal à grogner dans sa barbe contre les deux femmes venant d’arriver, pour réclamer le petit-déjeuner. Mon Dieu, le conte les décrivait comme laides, mais c’est encore pire vu d’aussi près. D’accord, ce n’est pas bien de juger l’apparence des personnes, mais quand ces dernières ont autant de boutons que lui n’a d’orteils, c’est franchement inquiétant. Et les cheveux là, ils sont vraiment aussi gras qu’ils n’en ont l’air ? Et elles espèrent séduire un Prince ? Elles ne peuvent même pas séduire un crabe à ce rythme-là.
A la fin de cette, il pensera à Keith de s’excuser auprès de lui : Il y a donc bien pire que la coupe mullet.
Quoi qu’il en soit, il écoute sans rien dire les mégères et hoche la tête, de la manière aussi polie qu’il peut actuellement.
« J’arrive bientôt. Tout est prêt et… sera prêt. »
Simple mais efficace. Il regarde les deux sœurs partir et se tourne ensuite vers Karkat, caché pendant ce dialogue, et lâche un rire en le voyant faire. Il est bien heureux de ne pas être seul dans ce conte, et que la personne avec lui ait assez de répondant pour le détendre un peu. Mais il réfléchit ensuite à ce qu’elles ont dit : le bal, c’est ce soir. C’est possiblement une bonne nouvelle : il ne va pas avoir à subir tout ça longtemps. Et il va avoir une belle tenue. Autant voir le bon côté des choses, non ?
Il soupire un peu et se reconcentre sur ses tâches. Plus vite tout sera fait, plus vite il terminera. C’est ainsi qu’il monte le fameux petit-déjeuner à sa belle-famille et rencontre la Marâtre. D’accord, c’est vraiment pire que tout. Elle ressemble à ses filles, et ce n’est vraiment pas un compliment. Mais Lance continue de prendre sur lui et enchaîne les ordres qui lui sont donnés en essayant de ne pas trop rechigner : laver la vaisselle, récupérer les robes et les préparer pour le bal, repasser les rubans, laver le sol avec une éponge, donner à manger aux animaux, préparer le repas du midi (avec l’aide de sa marraine la fée), faire face aux insultes de l’époques des belles-sœurs… La journée passe à une vitesse folle, au plus grand bonheur de Lance, à deux doigts de craquer.
Comme prévu, ce dernier ne prend pas forcément bien tout ce qu’il se prend comme remarque. D’accord, ce n’est qu’un conte, c’est même la base de ce conte mais il n’empêche que ce n’est pas agréable. Il termine d’aider les deux sœurs à se préparer et les regarde. Ouais, non, vraiment même avec ces robes c’est pas encore ça, mais bon.
« Ravi de voir que tu ne t’es pas trop montré empotée pour préparer nos robes, Cendrillon ! - Il n’aurait manqué plus que ça ! En même temps, ce n’est pas tous les jours qu’elle voit des habits aussi beaux dont il faut s’occuper avec précautions ! - Parce que c’est toi qui le fait ? - Qu’as-tu dis ?! - Les robes vous vont à merveilles. »
Oups, c’est sorti tout seul. Malgré un œil méfiant de la demi-sœur, celle-ci se désintéresse rapidement de Lance quand sa sœur lui monte les volants de sa tenue, et que la marâtre arrive d’un pas lent et contrôlé. On peut au moins dire qu’elle sait marcher avec grâce.
« Les filles, ne vous disputez pas. Nous allons pouvoir y aller, désormais. Cendrillon, es-tu prête ? Ne devais-tu pas préparer ta tenue aujourd’hui, comme tu me l’avais demandé ? Ne me dis pas que tu n’as pas eu le temps, si ? Quel dommage. - Je … - Cendrillon n’a aucun vêtement qui pourrait convenir pour une sortie au bal, mère ! Ne perdons pas de temps, le cocher est arrivé ! »
Dans un long ricanement, interminable pour Lance, ces dernières sortent du manoir et partent, laissant un silence dans tout ce manoir, qui ne fait que du bien pour le Cubain. Enfin terminé, les moqueries. Il tend sa main à Karkat pour que ce dernier s’installe dessus et l’amène à sa hauteur.
« Bien, ça va être à toi de jouer. Allons dans le jardin... »
D’un pas lent, il s’y dirige. Ce n’est pas compliqué de comprendre la fatigue qu’il ressent actuellement, après seulement une journée « d’esclavage ». Bon sang, comment la vraie Cendrillon fait pour tenir et être aussi prête à danser toute une nuit en talon ? Lance a l’étrange impression que le plus difficile reste à venir.
ϟ Malle : Philtre d'amour, Elexir du Gnome, Larme d'hermaphordite, Échangeur de corps
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Mar 9 Juil 2019 - 16:25
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Tu ne vois jamais les belles-sœurs, ni leur cruelle mère, mais la description que Lance t'en fais durant les tâches ménagères n'est vraiment pas belle à imaginer. Un trio de mocheté au cœur aussi pourri que leurs dents. Tu sais déjà que tu peux les éliminer en tant que compétition ce soir : même pas la peine de s'inquiéter. En revanche, tu sais aussi que d'autres demoiselle aux cheveux plus soyeux et à la peau plus pure entreront aussi dans la danse. Ce sont elles qui te font peur. Heureusement, tu sais que l'apparence n'est pas la seule chose sur laquelle compter dans une relation. Regardes toi : tu es un laideron. Maigre, les cernes sous les yeux. Tes dents ne sont pas toujours dans ta bouche, tes sourcils sont épais et toujours froncés, et tu suspects d'avoir déjà des rides au nez à cause de ceci. Quand tu ris, tu inspires comme un cochon, et tu n'es pas capable de te tenir droit.
Et pourtant. Et pourtant, tu as toi même un petit ami. Tu sais que ces moments que vous avez passez ensemble sont ce qui a poussé ce garçon albinos aux airs de mannequin dans tes bras. Tu as bien l'intention de reproduire ce type de stratégie avec Lance, qui lui, en plus, a une belle gueule. Ce soir, tu élaboreras un plan pour que ton camarade et le prince partagent un moment intime à deux. Ca n'a pas besoin d'être long. Juste une petite conversation hasardeuse. Un sourire. Une remarque qui toucheras le monarque. Ce sera dans la poche.
Pour l'instant cependant, tu dois te concentrer sur la tâche qui te fais face. La belle famille s'est enfuie, laissant Cendrillon seule avec son désespoir. Tu t'envoles grâce à tes ailes, et réfléchit. Tu indiques à Lance de repérer une citrouille, et d'appeler des souris. Tu lui demande aussi d'aller chercher les trois verres en glace se trouvant dans la cuisine, ainsi que quelques couteaux et fourchettes.
Quand tout ceci est posé devant toi, tu te mets au travail. Tu fais apparaître ta baguette, et toujours dans les airs, tu commences tes gestes. Tu remarques un certain regard venant de la part de Lance. Il est surement juste captivé et curieux, mais juste au cas où, et part bonne mesure, tu précises.
-Si tu t'attends à ce que je chante, tu peux te mettre te suppositions dans le cul.
Les haillons du jeune garçon deviennent, petit à petit, de la soie. Tu ne lui donne pas une robe à la Cendrillon de Valse Disné, mais garde tout de même la teinte bleu, tout simplement car le bleu lui va bien. Sous la jupe, tu créés un cerceau bouffant, dans le but de gonfler le plus possible. Les drapés bleus volent quand il tourne sur lui même, l'assurant de devenir le roi du bal. Les couverts deviennent des bijoux d'argent, se déposant sur son cou, contre ses poignets, et à ses oreilles. Le reste de métal part en poudre, qui s'étale doucement sur ses paupières afin de créer un très léger maquillage.
Certaines des souris deviennent des hommes vêtus de vêtements en laine grise et brune, ancien pelage convertis en tenue de cochers. Les autres, elles, restent sur quatre pattes, leur museau s'allongeant et les crinières grandissante. La citrouille grandit, et devient un carrosse en bois, au motif de plante et de vigne. Les nouveaux chevaux s'y font attacher par une structure en bois. L'une des souris, cocher, exprime son désir d'être un cheval à la place. "Plus élégant", elle dit. Tu lui dis d'aller se faire foutre, et tu passes à la pièce finale.
Les trois verres que Lance t'a amené se torde, créé un mocassin de verre, auquel s'ajoute un élégant mais très petit talon. Pour complet la beauté manquante provoquée par le manque de talon aiguille, tu ajoutes un petit nœud de verre sur le devant. Touche finale : tu formes un pendentif avec le verre restant. Lui donnant la forme d'un lion, tu l'attaches au cou de Lance, et tout est fin prêt.
-C'est bon ? Satisfait ? Tant mieux : car on a pas le temps de niaiser. Tu as un putain de Prince à séduire, et tu va devoir écouter la moindre de mes indications.
Et sans prévenir, tu te transforme en une petite lueur rouge. Tu viens te placer directement derrière l'oreille de ton camarade : invisible pour les autres, conseiller personnel pour lui. Vous êtes prêts.
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Ven 11 Oct 2019 - 19:02
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
Il lui a bel et bien mis une robe, la saleté.
Tout d’abord, mettons les choses aux claires : Oui, il est vrai que Lance aime les robes – il n’a même absolument rien contre le fait d’en porter parfois, lors de certaines occasions. Mais il s’agit ici d’une robe du… Va savoir quel siècle tient, mais en tout cas, qui se compose d’instruments de torture assemblés les uns sur les autres. Déjà, le corsage lui serre le ventre, il ne sait même pas comme il fait pour respirer – et mine de rien, il se sait relativement maigre. Ensuite, le cerceau est carrément inconfortable, il sent que marcher avec va être horrible – il n’ose pas imaginer ce que cela va être de danser, et pour finir, bon sang, que cette tenue est LOURDE. Quoi que plus étonnante, avec ce tissu et ces froufrous, hein ? Mais le pire – et en même temps sûrement le meilleur ? Lance se souvient qu’il adorait ce passage, étant petit, est l’apparition des chaussons de verres. La paire lui est immédiatement mis au pied, ce qui lui permet d’éviter de se courber dans tout les sens pour les mettre. Il n’y a pas à dire : les chaussures sont superbes. Mais malgré tout, le Cubain a tout de même assez… peur : du verre, ça casse facilement. Et même s’ils sont dans un conte, qui lui dit qu’ici, ils ne vont pas soudainement casser ? Et est-ce qu’ils ne vont pas être inconfortable ? Les talons ne le dérangent pas : il a l’habitude d’en porter, même des plus hauts encore, pour des représentations de danse, mais soudainement tout lui parait être d’une difficulté supérieure. Comment va-t-il pouvoir séduire le Prince s’il ne peut pas marcher jusqu’à lui ? Ou si tout bonnement le prince n’est pas attiré par les hommes ? Ça risque d’être assez compliqué.
Il regarde Karkat et le laisse faire les derniers préparatifs, sans chanter malheureusement, pendant qu’il cherche un endroit où mieux se regarder. Il voit la fontaine d’eau et, se rappeler le dessin animé de son enfance, s’en approche un peu pour… s’admirer ? Il ne sait pas si ça va vraiment marcher, mais vu là où ils sont, autant essayer. Et cela fonctionne à merveille, pour le plus grand bonheur de Lance qui soudainement oublie toutes les contraintes liées à la robe. Oh. Oh. Okay. Il est… woh. Jamais il n’aurait cru se voir ainsi un jour. Autant le dire, il est beau, enfin, il l’est déjà généralement, mais cette fois ci ? C’est différent, en quelque sorte. Cette fois ci il semble presque resplendir. Il remercie intérieurement Karkat de lui avoir laissé le bleu, pour la couleur. Autant dire que cela lui va parfaitement bien, et il n’aurait jamais pensé un jour que cette couleur le mette à ce point là en valeur.
Malheureusement, il n’a pas plus le temps de s’émerveiller devant son propre reflet (il n’est pas dans un mythe grec, il faut dire), car son ami le rappelle à l’ordre et se cache derrière son oreille. Bon. Très bien, autant y aller. Marchant doucement, encore effrayé par la possible fragilité de ses chaussures, il marche vers son carrosse est entre à l’intérieur. Le travail de sa marraine la fée est incroyable, il n’y a pas à dire.
« Tu n’es pas fatigué après avoir lancé tant de sorts ? »
Parce que lui, il le serait clairement. Et surtout, il est déjà éreinté par sa journée. Enfin, il doit encore tenir. Pas longtemps, vraiment pas longtemps.
« Si on suit le conte, j’ai… jusqu’à minuit, c’est ça ? Le coup de foudre va devoir être rapide… Direct, si je ne puis dire. Tu crois qu’il va nous arriver quoi si on rate ? On va rester coincé ? On va devoir revivre la journée éternellement jusqu’à ce qu’on y arrive ? Comment je peux être sûr que tout va bien se passer…Même s’il est moche je pourrais jouer la comédie mais…. Pour lui, de son côté c’est plus dur. »
Il soupire doucement et regarde par la fenêtre. Il voit enfin le palais se rapprocher de lui. Ce dernier est splendide. Les carrosses sont tous déjà garés et vides – il est le dernier arrivé, bien évidemment. Lorsque le sien est à son tour mis à l’arrêt, il attend qu’on vienne lui ouvrir la porte. Une fois cela fait, il sort d’un pas léger, tout d’abord pour rester gracieux, mais aussi pour ne pas se ramasser par terre. La première impression compte, comme on dit.
Sans plus attendre, il montre les nombreux… nombreux escaliers pour entrer dans le palais – bon sang ils ne peuvent pas penser aux personnes venant en talons ?! C’est-à-dire la moitié des invités de ce soir si ce n’est plus ! C’est horrible et fatigant. Mais Lance se force pour garder un sourire, propre sur lui. Il se tient droit, les épaules relevées. Charmer le Prince. Il doit charmer le Prince. Il sent plusieurs yeux se poser sur lui : les gardes du Royaume, sûrement pour « l’admirer », comme le veut le récit. Il continue d’avancer et regarde les couloirs du château. Ceux-ci sont immenses, et nombreux. De quoi se perdre. Il demande à plusieurs reprises par où est la salle de bal, jouant sur l’innocence au son de sa voix. Après quelques minutes de recherches supplémentaires, il entre finalement dans la salle de réception. Et oh bon sang, tout ici est splendide, lumineux, grand, incroyable. Les décorations fait d’or, la douce musique jouée par l’orchestre… Peut-être il pourrait s’adapter à cette vie, qui sait ? Même si ce n’est pas pour cela qu’il est venu, Lance profite de quelques instants pour admirer encore un peu la pièce dans laquelle il se situe, et regarder les femmes et les hommes invités. Les tenues sont toutes incroyables, fait de broderies et de tissus de qualité supérieure. Certains ont déjà entrepris de danser la valse et de s’amuser, d’autres discutent, puis enfin, Lance aperçoit une sorte de file : celle des prétendantes. Il y a de quoi faire peur, vu le nombre. Comment va-t-il avoir le temps de danser avec s’il doit faire la queue ?
… Ah oui, il ne doit pas faire la queue. Il doit se faire remarquer, là, maintenant et tout de suite, devant toutes ces femmes attendant impatiemment leur tour pour aller saluer le Prince. D’ailleurs, où est-il lui ? Il cherche pendant quelques secondes le trône, ou quelque chose du genre où peut se trouver l’invité d’honneur et finalement le trouve. Son cœur s’arrête de battre pendant un instant. C’est une blague ?
Pourquoi le Prince ressemble-t-il autant à Keith Kogane ? Pourquoi le Prince est-il Keith Kogane ?
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Sam 19 Oct 2019 - 18:13
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Tu dois admettre que l'endroit est particulièrement intimidant. Le lieu est éclairé de nombreux chandeliers. La pièce est immense, est pourtant, pas un seul coin d'ombre n'est laissé, ce qui change fortement du trou à rat d'où Lance et toi veniez. Toutes les dames faisant la file sont magnifiquement bien habillées, et tu fais quelques retouches discrètes à la robe de Lance alors que vous avancez: tu ajoutes plus de froufrous, des paillettes discrètes mais qui rendent l'ouvrage sublime, et le tissu devient un dégradé de bleu, roi vers le bas de la robe, ciel vers le haut. Les bijoux changent de formes pour quelque chose de moins moderne, s'adaptent à l'époque. Tu n'es pas designer, et tu es encore moins spécialiste des modes de l'époque: comment pouvais-tu savoir qu'il y aurait tant à modifier ?! La forme y passe, et le bouffant de la robe augmente, alors que, sous le tissu, un léger corset léger s'ajoute. Lance ne peut même pas se plaindre de l'inconfort, à moins de passer pour un fou se parlant tout seul. C'est le crime parfait.
Tu te demandes un instant pourquoi aucune des femmes ne se plaint de la présence du garçon à la peau brune. C'est que, dans un tel bal, et surtout à cette époque, les gens de sa couleur n'auraient surement pas eu leur place ici. Toi non plus d'ailleurs. Le fait d'être un homme n'arrange rien, car bien que la robe lui va à merveille, une femme aurait dut être celle l'occupant, selon les mœurs d'un tel conte. Mais personne ne dit rien, et personne ne regarde mal. C'est comme si le conte s'adaptait à Lance, et tu te poses des questions quant au but de cette "dimension", de cet univers. Il semble vous aider, et pourtant, il vous retient prisonnier de cette réalité étrange.
-C'est mort, j'abandonne.
Tu es complètement sorti de ton train de pensé en entendant ceci. Tu regardes aux alentours, et c'est là que tu le vois. Lance le fixe, et il n'est pas dur de suivre son regard. Dans le trône du prince se trouve un autre de vos camarades de classe. Tu ne le connais pas bien, mais tu sais que c'est quelqu'un qui sait aussi bien se tenir que de se rebeller, un type qui, en effet, a la fougue d'un prince. Tu penses pendant un moment que Lance refuse de flirtait avec un bon ami à lui, que ça le gène, ce qui est une raison valable -bien que non acceptable- de vouloir baisser les bras. Mais l’intonation de ton camarade te met sur la piste. Lance n'a pas peur de devoir draguer un bon ami.
Il y a deux autres théories possibles. Soit Lance déteste ce type, soit il en est amoureux. Tu es bien placé pour savoir que les deux ne sont pas mutuellement exclusifs. (En pensant ceci, tu t'imagines à la place de Lance, à devoir séduire John, ou bien Dave, ou bien même, si l'on pousse encore plus le facteur haine/crush, le stupide Luciano.)
-Tu n'abandonnes que dalle, et tu avances ! Les idiotes derrière toi se demandent pourquoi tu bloques la queue !
D'un coup de magie, tu prends le contrôle des pieds de Lance, et le fait avancer jusqu'à sa place dans la file, en grognant. Tu grommelles dans son oreilles, toujours invisible pour les autres.
-Tu n'es pas le seul dans cette situation de merde ! Peu importe ce qu'est cette stupide dimension, elle VEUT que tu ailles rouler un patin un ce type, et c'est ce que tu vas faire ! Si tu dois l'enfourcher comme un putain de cowboy pour qu'on parte d'ici, alors c'est ce que tu feras, car je VEUX. RENTRER.
Comme pour démontrer ta rage, et aussi surtout pour ne pas laisser à Lance le temps de se dégonfler, tu lances un sort sur les pauvres dames devant toi. L'une glisse et se tord la cheville avec son talon, en faisant tomber trois autres avec elle, sous le regard amusé du prince. Alors qu'elles essaient de se redresser, tu fais avancer Lance au dessus d'elle, ignorant la moindre de ses plaintes. Il n'y a désormais plus que deux femmes entre lui et le beau Keith Kogane. Tu imagines du mieux que tu peux l'odeur d'une étable à cheval et de crottin, et tu maudis la demoiselle juste en face, qui, dès qu'elle ouvrira la bouche, sentira désormais ce parfum nauséabond. A Lance, tu attributs une douche odeur de pêche et de vanille, que tu imagine de façon vive: celle de ton shampoing.
-Maintenant, c'est à toi de jouer, et je préviens. Si tu rates, je resserre ton corset jusqu'à ce que tu chies tes putains de tripes sur le sol. Compris ?!
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Dim 19 Jan 2020 - 16:18
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
D’accord, donc non seulement il respire encore moins que prévu, mais en plus il n’a plus le contrôle de ses pieds. Parfait ça, excellent même. Qu’est-ce qu’il aimerait pouvoir crier à cet instant précis, hurler à quel point il ne pas s’approcher de Keith, du moins pas comme ça ! Mais il ne peut pas, il ne préfère pas être prit pour un fou, ce n’est pas prévu dans le conte, à aucun moment. Qui plus est, bien qu’il déteste l’admettre, Karkat a raison : il n’a pas le choix : il doit suivre le récit s’il souhaite sortir d’ici. Sinon il vivra cet instant tous les jours jusqu’à la fin de sa vie. Autant dire ce n‘est pas le mieux : donc, faisons-le une fois et n’en parlons plus jamais. Il soupire et laisse alors son corps bouger grâce à la magie de sa marraine la bonne fée aux tendances meurtrières – il plaint les pauvres autres princesses.
« Tu crois qu’il est lui aussi bloqué dans ce rêve… ? Il ne peut s’empêcher de murmurer à Karkat, Quoi que, il serait déjà venu vers moi si c’était le cas. »
Il doit donc être un…PNJ ? On va dire cela comme ça. C’est tout de même bizarre, pourquoi ils n’ont pas croisé d’autres personnes qu’ils connaissent réellement mis à part lui ? A quoi joue cet univers, mis à part avec son cœur ? Totalement bloqué dans ses pensées, il ne remarque pas sur le coup que c’est à son tour de s’approcher. Karkat, à ce moment-là, est sûrement prêt à refaire un tour de magie pour résoudre ce problème mais il est doublé par Keith en personne qui s’est approché doucement pour finalement prendre la main du Cubain, sans prévenir. Cela a pour effet de sortir Lance de sa torpeur afin de remarquer le geste entrepreneur de son ami. Certes, ce n’est pas la première fois qu’ils se prennent la main – sans compter le fait qu’ils dorment régulièrement ensemble, mais ici, le contexte est totalement différent. Ici, il sait que la raison pour laquelle Keith vient de réaliser ce geste c’est parce qu’il vient d’avoir le coup de foudre, comme le veut le récit – qui se fout probablement des orientations sexuelles, son ami n’ayant à l’origine aucune attirance pour les hommes. Lance ignore le petit pincement de cœur qu’il ressent sur le coup, niant totalement le fait qu’il se sent déçu par le fait qu’il peut n’y avoir qu’ici où le Canadien peut ressentir des choses différentes pour lui. Après tout, ils ne sont qu’amis. Pourquoi doit-il être déçu. Ça doit simplement être une question d’orgueil.
Sans qu’ils ne prononcent aucuns mots l’un comme l’autre, une valse se remet en route. Lance se sent alors serrer la main de Keith et se mettre en place pour commencer à danser. Cette fois ci, c’est bien lui qui gère le moindre de ses pas, remerciant ses qualités de danseur. Il se concentre du mieux possible, ne souhaitant pas se laisser déconcentrer par le regard intense de Keith. A vrai dire, il fait même en sorte de ne pas croiser ces yeux avec les siens, il essaye d’omettre que son cœur est prêt à exploser visiblement à tout moment. La danse, il doit juste se concentrer là-dessus, rien de plus. Même quand petit à petit ils commencent à s’éloigner de la salle de bal pour rejoindre les jardins, Lance ne cesse de regarder ses pieds, répondant parfois à demi-mot sur les questions de Keith – évitant de répondre à la question du prénom. Il est actuellement incapable de réfléchir correctement, tant la situation lui semble invraisemblable, irréel – ce qui est bien le cas, pas vrai ? Le pire étant, c’est de savoir qu’en tant normal il aurait apprécié ce genre de soirée avec son… ami. Il déteste de plus en plus ce conte de lui faire un coup pareil.
Keith le fait finalement s’asseoir sur un coin du jardin, continuant de lui parler – bon sang lui qui n’est jamais bavard habituellement, pourquoi soudainement c’est une pipelette ! Lance n’arrive pas à rester concentrer ! Il se mord légèrement les lèvres et se décide à regarder de face l’homme qu’il doit épouser dès demain. Il sent bien l’erreur commise lorsqu’il sent ses joues chauffer, mais cela est fait. Keith lui serre alors un peu plus la main et amène doucement ses lèvres vers les siennes. Ah. Mince. Mince. Mince ??? Non non non, le baiser ce n’est pas du tout pour tout de suite, même s’il aimerait bien (pour finir le conte, bien entendu) ! Il a visiblement raison quand, comme par magie, l’horloge se met à sonner. Minuit ! C’est le temps de fuir !
« Oh, je dois y aller, désolé, à… bientôt ? »
Ok, il doit travailler ses départs de dramaqueen. Mais plus tard, ça. Pour le moment, il se met alors à courir jusqu’à la sortie du château, poursuivi par le Prince, ne voulant pas le laisser partir, pas sans au moins savoir son identité. Il l’ignore tout de même et se félicite plutôt d’atteindre assez rapidement son carrosse malgré sa course avec des…talons…
Merde.
« Karkat ! J’ai oublié de laisser la pantoufle de verre !! »
Sans plus attendre, il sautille et bouge l’un de ses pieds pour que sa chaussure tombe, sans pour autant se casser. Bon d’accord, ça ne se passe pas normalement ainsi mais y’as des moments il faut savoir improviser ! Une fois cela fait, il entre dans le carrosse qui démarre juste après à toute allure alors que les derniers coups sonnent. Ah oui, il va devoir terminer à pied dans une robe dégueulasse et avec juste une chaussure de verre. Super. Quand cela arrive, il soupire à nouveau et part se cacher légèrement dans les bois pour ne pas se faire voir par les gardes le cherchant. Il grommelle et propose sa main à Karkat pour pouvoir le regarder pendant qu’il lui parle.
« Bon… la première partie est terminée je suppose. Plus qu’à faire le reste…… T’en a pensé quoi ? Tu penses que ça va aller là ? Tu n’as pas un moyen de nous faire revenir dans la maison plus rapidement ? Je me les gèle. »
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ϟ Autres comptes : ︎ Karkat Vantas ︎ Nagito Komaeda ︎ Cléonos de Pitéras ︎ Goultard Barbaren ︎ Stolas Goetia ︎ Tatsuo A. Hijikata
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Dim 5 Juil 2020 - 22:22
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Quand Lance te propose sa main, tu apparais enfin de derrière son oreille pour reprendre ta forme de fée, et t'asseoir doucement dans sa paume. Ton mal de crâne est immense: tu as passé la soirée à te faire chier, et ils s'agissaient surement de la pire journée de ta vie. Tu as eu au moins trois arrêts cardiaque pendant tout le déroulement du conte, et tu as bien l'intention de faire comprendre à Lance qu'il n'a pas du tout assuré.
- Laisses moi récapituler, veux-tu ? Donc. Tu t'es ridiculisé au tout départ car tu refusais d'aller voir le prince, que pourtant tu connais bien ! Tu as failli oublier de retirer ta putain de chaussure, et il ne t'aurais JAMAIS retrouvé. On aurait été coincé ici comme deux gros abrutis puant, peut être même pour le restant de l'humanité !
Tu inspires, te masses les tempes... Et reprend de plus belle, après lui avoir donné le doux espoir que tu en avais fini avec lui. Tu peux rêver, McClain.
- Tu t'es sali comme pas permis, et par fucking God, j'ai bien cru que j'allais hurler quand le carrosse a disparu !
Tu regardes les souris et la citrouille au sol, dans la boue. Vous étiez en train de vous remettre de vos émotions quand le sortilège avait prit fin, pour une raison que tu ignores, d'ailleurs: tu n'étais pas responsable de ce soudain arrêt magique. Tu ne réfléchis pas encore à ce qui a bien pu se passer, car tu es plutôt d'accord avec Lance sur un point: tu aimerais rentrer dans un endroit chaud, et vite. Tu fais apparaître ta baguette, en pensant à une téléportation. Ta baguette t'avait permise de tout faire jusqu'à maintenant: toi qui n'était qu'un sorcier minable en tant normal, tu avais ici la pleine puissance. Tu transformais, déplaçais des objets, créais de magnifique sors sans rien dire.
Pourtant, quand tu secoues ta baguette pour vous déplacer, rien ne se passe.
- Merde.
Tu retentes, cette fois-ci en essayant de transformer un arbre en balai volant: rien. Tu tentes de te faire grandir, mais c'est sans succès. Tu essayes de rendre à Lance des chaussures de marche correctes. Rien n'y fais: tu n'a plus aucun pouvoir, à part celui d'agiter ta baguette dans tous les sens comme un abruti. Tu commences à comprendre le problème.
- ... Comme dans le conte, Cendrillon n'a plus l'aide de sa marraine la conne fée après minuit ! Mec, je crois que ce stupide monde m'a... Retiré mes pouvoirs !
La révélation te laisses sur le choc. C'est qu'il faut plusieurs jours pour que le prince retrouve sa princesse, en fouillant tout le royaume. Et, pendant toute cette journée, tu avais aidé Lance avec les tâches ménagères. Visiblement, un coup de baguette ne vous viendra plus en aide pour ceci. Vous allez surement devoir passer quelques temps sans magie, à jouer aux bonniches. Et quand tu dis "vous", tu veux malheureusement - mais heureusement pour toi - dire Lance: toi, tu vas devoir rester caché comme un rat, car si les belles soeurs te trouvent, tu ne doutes pas qu'elles t'arracheront les ailes sans pitié.
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Ven 11 Sep 2020 - 15:38
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
« Je fais de mon mieux je te ferais dire ! Désolé de ne pas savoir bien être une princesse étant donné que je n’en SUIS PAS UNE… Comment ça, plus de magie ?»
Non. Non. Non non non, ce n’est pas possible, c’est le pire rêve de toute sa vie. Le pire monde, le pire de tous les contes. Si Lance n’en ressort pas avec un traumatisme sur Cendrillon, c’est un véritable miracle. Pourquoi tout est contre lui ? Pourquoi l’univers a décidé de lui pourrir la vie à ce point ? Il ne peut pas l’arranger un peu, laisser Karkat avec sa magie ?! Il a vraiment aucune envie de faire des corvées avec des ustensiles et objets qu’il ne connait pas !
« Je te jure, il y a intérêt à ce qu’il y ait une sorte d’éclipse soudaine pour nous faire passer au jour où Ke... le prince arrive. En plus on va devoir revenir à PIED. Ça va prendre des heures et j’ai qu’une seule chaussure en verre, je vais pas marcher avec donc je dois le retirer et marcher par terre dans la BOUE et me faire mal sur des pavés qui date du MOYEN-ÂGE. JE HAIS CETTE PERIODE. »
Karkat doit très certainement déteindre sur lui pour qu’il commence à autant hurler. Mais en temps, il y a de quoi péter un câble vu les conditions. Mais râler n’aide en rien, alors autant avancer. Heureusement, il n’a plus cette robe qui l’empêchait de respirer. Il retire la chaussure et la protège en l’enroulant dans du tissu qu’il vient de déchirer de sa tenue – au point où il en est, de toute façon et se met enfin à avancer. Autant dire que le chemin est laborieux. Il s’assure tout de même que sa… marraine la bonne fée est bien installée pendant qu’il avance, histoire qu’il n’ait pas à la suivre en volant, ça doit quand même être fatigant.
« On a quand même de la chance : tu ne disparais pas soudainement. Normalement elle apparaît et repart deux secondes après. Dans une autre version, tu aurais carrément été une sorte d’arbre que je devais aller voir tous les soirs. Et à la fin l’arbre est abattu par la belle-mère et les belles-sœurs. Pas très ouf quoi. Au moins, je suis pas tout seul pour les prochains jours. »
Ce serait bien trop déprimant, sinon. Encore plus que maintenant. Il soupire, une nouvelle fois puis continue sa marche silencieusement, repensant un peu à la soirée. Il a tout de même dansé avec Keith. D’accord, ce n’était pas vraiment réel mais les faits sont là. Il n’arrête pas de se demander pourquoi lui exactement et surtout pourquoi il n’a pas… tant détesté ça. Dans un autre contexte, il aurait sans doute pris du plaisir. Peut-être. C’est un ami après tout, faut pas exagérer, aller trop loin. Enfin, toujours est-il qu’il finit par arriver « chez lui », avant les mégères. Parfait. Au moins une chose de bien réussie dans cette soirée. Il pousse de nouveau un soupire et montre dans le grenier, cache comme il le faut la pantoufle de verre et s’étale sur son lit. Aie. Rien de confortable, vraiment.
« Je déteste ma vie. Et je suis crevé. J’ai envie de dormir. Je vais me devoir me lever beaucoup trop tôt demain, je vais les laisser mourir de faim. Tu crois que c’est permis ? Je crois pas, ça va sûrement faire une sorte du reboot. Dommage. Je vais donc me retrouver à jouer le servant pour des con….des horribles personnes. »
Vraiment, il a hââââte de se faire humilier. Grande ironie, bien entendu. Mais c’est parti, il va devoir le faire. Après avoir souhaité bonne nuit à Karkat, Lance finit par s’endormir plus que rapidement, épuisé par les événements de la journée. Bien malheureusement, l’éclipse n’a pas lieu et le Cubain se retrouve à réaliser tout ce qu’on lui demande de faire presque sans broncher, avec le soutien de son ami. Le ménage, la vaisselle, le repassage, la cuisine, cirer les chaussures, nettoyer les cendres de la cheminée… Clairement, il n’a jamais eu autant d’ampoules aux mains et pieds de sa vie. Il ne s’est jamais senti aussi épuisé, même ses entraînements de danse sont moins intenses ! Il n’en peut plus, vraiment. A plusieurs reprises, il a envie de tout arrêter, de ne pas se lever et rester bloquer dans cette vie, dans ce lit. Mais il ne peut pas : déjà car c’est pas ouf et en plus car Karkat lui rappelle bien qu’il n’a pas intérêt à abandonner. C’est vrai après tout : il ne peut pas bloquer une autre personne. Alors il continue et tient bon, il tient bon jusqu’au jour J.
Quand il entend un jour la porte frapper, il ne peut s’empêcher de penser « Enfin ! ». Son calvaire est en train d’être terminé. Il se dépêche d’ouvrir et de récupérer la fameuse lettre. En voyant le sceau royal, il se retient de justesse de sauter de joie.
« Il va venir aujourd’huiiiiiiii, il va veniiiiiiiir on est en train de terminer la mission Karkat !! Regarde !!!! - Cendrillon ! Qui est-ce ?! A qui parles-tu ?! Ah ! Cette sotte devient folle. - Je vais lui faire manger… - Que dis-tu ? - Vous avez reçu une lettre du château ! »
Sans plus attendre, les deux belles-sœurs arrivent en courant et arrachent la lettre des mains de Lance qui s’écarte, loin de cri strident. Enfin, il ne va pas bien loin étant donné que deux minutes après il est appelé pour préparer les tenues. Sans rien dire, il y va et marmonnant.
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Lun 12 Oct 2020 - 19:02
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Les jours passent et sont incroyablement longs. Tu plains Lance, bien sur: comment ne pas le plaindre ? Aucun skip, aucune ellipse cinématographique n'est là pour vous sauvez tous les deux. Rien. Juste les minutes, les heures, et les jours qui défilent. Lance subit ses affreuses belles-soeur, se couche épuisé le soir. Vous discutez toujours de ce que vous ferrez à Ilukaan une fois rentrés. Tu lui dis que tu iras discuter avec tout le monde. Oui, Lance vit une vie très difficile, mais cela ne veut pas dire que c'est facile pour toi non plus. Tu passes tes journées caché. Être capable de voler devient très fatiguant, et là où tu avais ta magie pour t'occuper lors des premiers jours, tu n'as désormais plus rien. Le conte se déroule, et souhaite que tu laisses Lance se débrouiller.
Tu ères sur les planches de bois sales et immenses de la chambre miteuse de Lance. Tout est gigantesque par rapport à toi, si bien que tu as parfois le vertige. Tu te perds, et tu paniques un bon nombre de fois. Il n'y a plus rien pour te distraire : plus de courses dans les bois, de cuisine à effectuer d'un coup de baguette, plus de matchmaking avec un beau prince. L'ennui est total, et tu es coincé avec tes propres pensées, dans ce monde qui te parait soudainement bien trop grand, trop dangereux. Les souris sont celles qui te font le plus peur. Tu es à peine plus grand quelles, et tu sais que désormais tes cauchemars seront hanté par des rongeurs géants. Heureusement pour toi que ces bêtes sont herbivores: elles ont la taille parfaite pour te dévorer, une jambe chacune.
Quand Lance revient de son ménage les jours où tu ne l'accompagne, tu souhaites vraiment lui parler. Tout pour te faire sortir de cet enfer ennuyant et angoissant. Mais il est souvent épuisé, pas que tu puisses le blâmer. Il s'endort très facilement, alors que tu passes tes nuits les yeux ouverts, à avoir peur qu'un oiseau entre et t'embarque avec lui.
Tu es avec Lance quand le jour J arrive enfin. Il récupère dans ses mains immense la lettre avec le seau royal, et tes ailes frétilles d'anticipation. Enfin ? Enfin ce calvaire va être terminé !
- Aujourd'hui ?! Holy fucking SHIT mother of god, j'ai presque envie de chialer ! Si la pantoufle de verre ne convient pas à tes stupides pieds cubains, je les coupe en revanche, tu piges ? Je n'ai qu'une envie, c'est de retrouver ma taille normal, et de revoir les autres !
Vous êtes -comme d'habitude- interrompus par les belles soeurs, qui arrivent en courant, aussi excitées que des chiens à qui l'on promet une balade. Tu te caches à nouveau dans les vêtements de Lance en grognant. Tu les détestes, avec toute ton âme. Jamais tu ne pourras regarder Cendrillon à nouveau sans avoir envie de cracher sur l'écran à leur apparition. Ces deux saletés vont surement aussi hanter tes cauchemars.
Vous vous attelez à la tâche de préparer les robes. Ou bien, plutôt, Lance s'y attelle. Cela ne veut pas dire que tu ne fais rien. Tu as passé ta semaine à y réfléchir, d'ailleurs. Tu crois te rappeler que dans le film Disney, la belle mère de Cendrillon enfermait cette dernière dans la tour, afin de l'empêcher de passer son pied dans le chausson de verre. Tu ne sais pas si ceci risque d'arriver ou non, mais tu n'es pas rassuré. Beaucoup d'éléments de votre aventure diffèrent grandement de celle du Disney. Ta taille, par exemple, mais aussi le fait que Lance soit un homme, ou bien même le bal, qui a démarré d'une manière... Plutôt particulière. Tu te prépares tout de même au pire. Dès que les soeurs s'éloignent pour montrer leur nouvelle tenue à leur génitrice, tu t'approches de l'oreille de Lance, et lui murmure.
- Elle va t'enfermer, mec. Tu dois trouver un moyen de l'en empêcher. J'ai un plan, si tu le souhaites.
Tu lui expliques en détail ce que vous pouvez faire. La maison est éclairée de plusieurs bougies, et la cheminée possède de ces papiers qui brûlent très rapidement, afin d'allumer le feu plus vite. Tu demandes à Lance de réunir discrètement tous ces objets dans la tour. Tu n'y es encore jamais allé : tu as peur que la porte soit trop épaisse pour être cassée, ou qu'il n'y ai aucune fenêtre pour s'enfuir. Tu lui dis de prendre une corde s'il en trouve une, au cas où, mais... Où trouver une corde ? Trouver de quoi brûler la porte semble bien plus simple. Tu ne fais pas confiance aux souris pour apporter la clef comme dans le dessin animé. Tu détestes ces bestioles.
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Dim 1 Nov 2020 - 16:12
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
« Tu as fait les chaussures à ma taille Karkat ! Comment tu veux qu’elles ne le soient plus soudainement ?! »
Pourquoi il se fait engueuler de partout, zut à la fin. Il n’a rien fait et voilà qu’il se fait menacer de perdre ses pieds. Brr, ce serait immonde. Mais vu la première version de l’histoire… Ew, il espère que ça ne va pas arriver. Surtout en sachant que son ami ne supporte pas le sang, s’il tombe dans les pommes la suite va être compliqué. Et puis, lui aussi veut retrouver Ilukaan, ses amis… Tout va bien se passer tant qu’ils continuent de suivre le conte.
C’est bien pour cela qu’il prépare les robes sans un mot, appréciant au minimum la matière de ses dernières. Très franchement, elles ne sont pas super belles, vu le manque de goûts des sœurs. Mais elles ont le mérite d’être bien réalisées. Enfin, pas autant que la sienne lors du bal. C’est vrai quoi, Karkat a fait du bon boulot, même s’il ne lui a pas demandé s’il préférait une robe ou un costume à ce moment. Et puis autant s’habituer maintenant, il va sûrement devoir en reporter une lors du… mariage… Oh bon sang, non, non. Hors de question d’y penser maintenant. Se concentrer sur le moment présent, Lance. Le reste plus tard.
Le reste, d’ailleurs, c’est Karkat qui le lui commande. Apparemment, il a un plan et il faut le suivre au cas où. C’est vrai qu’il y a cette histoire de, euh, séquestration ? Va savoir si ça va se passer. Mais il faut être prêt à tout. Et visiblement, le Cervirlad a prévu de… brûler la porte. Ah très bien. Bon. Heureusement, ce qu’il demande est assez simple à récupérer pour Lance sans que ça ne paraisse étrange : la garde royale va arriver, il faut que tout soit propre jusqu’aux chandeliers tenant les bougies.
« Je comprends ton plan mais, tout est en bois Karkat. Si la porte prend feu… comment je l’éteins ? Et s’il n’y a pas de fenêtre comment je respire ? Peut-être juste faire chauffer la poignée ? Comme ça, si l’autre vieille essaye quoi que ce soit, elle ne pourra pas. D’accord, c’est un peu horrible mais je préfère qu’elle soit un peu blessée que de mourir moi asphyxié. »
Pour la corde, Lance sait où en trouver une. Au moins, il n’a pas travaillé pour rien ces derniers jours : il a fait du repérage des lieux et il est certain de la présence de cet objet dans l’écurie. C’est assez logique d’ailleurs vu l’époque. Sans plus de manière, il sort et file récupérer la corde, accroché au mur sans surprise. Bon, par contre, c’est plus compliqué d’expliquer pourquoi il en a besoin d’une si les autres femmes le voient. De ce fait, il la cache comme il peut puis part dans la tour tout déposer. Bon, tout est réuni donc maintenant… Plus qu’à appliquer la suite. Sans attendre, il allume la bougie et fait chauffer la poignée. Autant tester cette technique d’abord et si elle ne marche pas au moins ils ont plusieurs plans de prêts.
Quelques instants plus tard, la porte d’entrée sonne. Le Cubain se relève soudainement, avant d’entendre un « NOUS OUVRONS », hurlé par les deux horribles belles-sœurs. Bon, une chose de faites. Pour autant, il repart vers la porte, encore ouverte avant de tomber nez à nez avec la belle-mère. Comment se doute-t-elle de quelque chose, ici ? Il a laissé tant d’indices que cela ou est-ce à cause du scénario que l’idée lui est implantée en tête ? Enfin bref, elle est là, clef en main.
« Euuuh... - Tu resteras ici. »
Toujours aussi sympathique. Sans plus attendre, elle s’apprête alors à fermer la porte, quand elle crie soudainement, sous la chaleur de cette dernière dont elle ne s’attendait probablement pas. A ce moment, c’est quitte ou double : Lance la dépasse et sort de la pièce et descend les escaliers quatre par quatre, s’assurant tout de même que Karkat est bien accroché.
« J’espère qu’ils ne vont pas prendre en compte que j’ai dû blesser quelqu’un. Pas ma faute. Et vu tout ce qu’on subit, franchement c’est rien. Et puis franchement, quelle connasse. »
Bon, entendons-nous bien : en temps normal, Lance n’est pas pour blesser une personne volontairement. Mais déjà de un, l’univers l’a bien cherché et de deux, ça fait quand même un peu de bien de se venger de la maltraitance des derniers jours. En tout cas, il arrive en bas à temps : la deuxième sœur tente de mettre la chaussure et n’y parvient pas, sans aucune surprise. Il a le temps de reprendre sa respiration après sa course folle et de s’approche en se recoiffant. Quand la marâtre arrive, c’est trop tard : tout le monde l’a vu arriver. Plus possible de le cacher maintenant !
« Qui êtes-vous ?, La question vient de l’intendant, visiblement surpris de le voir. - Je, euh… - Ce n’est personne, juste Cendrillon ! Ne faites pas attention, regardez plutôt comment je suis avec cette chaussure ! »
Par chance, son pied est entier, simplement recourbé pour donner l’illusion qu’il tient dans la pantoufle de verre. C’est presque ridicule. Il ne fait pas attention au regard meurtrier de sa belle-mère et s’avance un peu, aidé par les « encouragements » de Karkat.
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Lance McClain & Karkat Vantas
C'est le grand moment, enfin. Le moment que toi et Lance vous attendiez plus que tout au monde. Votre ticket de départ pour rentrer chez vous, du moins, tu l'espères. Et si le conte continue, que vas-tu faire ? Regarder Lance se marier au Prince, et vivre minuscule et sans pouvoirs jusqu'à ce que vous mourriez tous les deux ? Et à ce moment là, que se passera-t-il ? Seras-tu enfin de retour chez toi ? Ou bien seras-tu juste mort ? Tu angoisses comme pas permis. Les scénarios se bousculent dans ton esprit. Rester coincer ici ne serait pas si affreux, si on ne t'avait pas retiré ta magie. Tu aurais pu faire apparaître un palace rien que pour toi, tu aurais pu mettre tout l'or du monde dans tes poches, te faire grandir, te déguiser en humain pour aller te promener dans ce monde médiéval moisi que tu aurais amélioré chaque jour. Mais tu n'as rien de tout ça.
Il faut que le coup de la chaussure fonctionne. Tu es caché dans la poche de Lance quand le moment fatidique approche. La belle mère refuse. "C'est une honte, une servante comme elle aurait été séduire le prince à un bal ? Ca n'a aucun sens !" Heureusement, les ordres sont formels : tout le monde dans le royaume doit essayer la chaussure. Tu entends un des valets demander : "Donnez lui la chaussure. Cendrillon, n'est-ce pas ? Asseyez vous." Tu sens le tissu contre toi se mouvoir avec le mouvement de Lance. Heureusement que tu ne t'es pas glissé dans une de ses poches arrières, ou bien tu aurais été écrasé par son cul cubain en un rien de temps.
Tu maudis ta cachette. D'ici, tu ne peux rien voir, et sortir la tête est trop risqué. Tu te répètes les mots de Lance, encore et encore. "Tu as fais les chaussures à sa taille, Karkat. Comment voudrais-tu qu'elles ne le soient plus, soudainement ?" C'est une question de logique. Ca fonctionnera. Mais une partie de toi ne peut s'empêcher d'être anxieuse. Et si Lance avait eu une poussée du pied soudaine ? Et si la chaussure avait rétrécie en étant lavée par les valets ? Est-ce que les valets avaient lavé la chaussure, d'ailleurs ? Ca ne pouvait pas être hygiénique de la passer de pied en pied dans tout le royaume sans la nettoyer. Et si la chaussure était pleine de microbe ? Et si Lance mourrait de la peste avant d'épouser le prince ? Et si le conte ne se terminait pas correctement à cause de ceci, et qu'il restait coincé là ?
- ... Elle passe ! Elle passe à la perfection ! Nous avons trouvé la moitié du prince Keith. Mademoiselle, levez-vous donc ! Vous êtes conviée au palais dès maintenant ! Prenez donc toutes vos affaires et levez vous !
Tu ne peux t'empêcher de pousser un soupire de soulagement alors que la belle mère hurle à la folie. La belle-soeur de cendrillon commence à l'insulter. "Comment oses-tu me voler mon prince, sale plaie !" Tu aimerais tant qu'elle ferme sa sale gueule de truie... Et qu'elle n'est pas ta surprise quand elle le fait ! Seul quelques "hmm hmm hm !" sortent de ses lèvres. Tu écarquilles les yeux, et te concentres. Tu admires tes mains disparaitre alors que tu souhaites devenir invisible à nouveau. Ca a fonctionné ! Ta magie marche à nouveau. Tu t'élances hors de la poche et vole jusqu'à l'oreille de Lance. De là, tu peux lui parler, mais aussi admirer la chaussure en verre sur ses orteils bruns. C'est la première fois que tu ressens l'envie de pleurer de joie devant un pied. Tu te jure de te foutre de ta propre gueule plus tard, une fois sorti de ce pétrin.
- Holy fuck, mec ! Ca a fonctionné, enfin, quelque chose a fonctionné ! Mes pouvoirs sont revenus ! Encore un peu et on pourra se casser de ce trou à rat ! Surement lors du "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'abominations". Tu es prêt à te marier ?
Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Dim 26 Déc 2021 - 14:53
Une mission les attend pour s’échapper de cette réalité. Parviendront-ils à surmonter les épreuves pour réussir ?
Il était une fois, dans une contrée lointaine...
Même s’il a lui-même rassuré Karkat, il ne peut s’empêcher de ressentir un instant de soulagement quand la chaussure est correctement placée à son pied. Aucun doute, elle n’a pas été changé avec une autre pour lui tendre un piège ou pour tricher et convenir à une fille de “bonne” famille. Il est aussi soulagé qu’ils n’aient pas eu le droit à la partie “les sœurs tentent, ça tourne mal (tw sang)”. Ça n’aurait pas été joyeux ni bien agréable à vivre, on ne va pas se mentir. C’est quand même un mélange très étrange de ce conte, pas totalement comme le film populaire, mais pas non plus comme l’histoire originale. Est-ce que tout est adapté pour Karkat et lui ? Le Cubain n’en a honnêtement aucune idée et pour le moment, ce n’est pas ce qui l’intéresse car ta marraine la bonne fée semble non seulement avoir retrouvé ses pouvoirs, mais s’en est en plus servi pour faire taire les deux belles-sœurs qui ne prolifèrent plus aucune insulte à son égard. Honnêtement, ça lui fait du bien. Garder son calme pour ne pas tout gâcher est une véritable épreuve à ce stade.
Pour ne pas paraître pour un fou auprès des valets quand Karkat annonce la bonne nouvelle, il se contente de sourire et de hocher la tête en te levant, signe que tu es prêt à les suivre et donc, prêt à te... marier. Avec Keith. C’est vrai, il y a encore ce détail à réaliser - et vu qu’ils sont dans un ancien récit, il est à peu près certain que rien ne va s’arrêter avant le baiser “and they lived happily ever after”. Il ne sait pas pourquoi il se sent aussi confus par rapport à toute cette histoire, mais il va devoir le faire. D’un pas sûr, il quitte le manoir et s’assure de montrer son majeur à la “”famille”” qu’il laisse tomber en plan, sans être vu par les majordomes du château. Est-ce qu’il peut exiger en cadeau de mariage qu’elles deviennent les trois ses servantes ? D’accord, ce n’est pas très “princesse pour les enfants” cette vengeance, mais l’envie reste très présente. Ou du moins, ce serait mérité et comparé à d’autres genre de punitions possibles ici, c’est franchement assez sympathique comme idée. Elles restent utiles et ne deviennent pas aveugles, donc pas de quoi se plaindre.
Il n’a pas le temps de pousser ses pensées plus loin, le voilà déjà au château et on l’embarque en un rien de temps, il se fait soudainement entouré par de nombreux servants et emmené pour être préparé et présenté plus officiellement au prince. Tout va très vite, il a n’a pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe, ni de parler avec Karkat – il n’a plus aucune minute pour lui seul. Bon sang, on ne veut pas le laisser reprendre son souffle ?? C’est quand même gros ce qui arrive, personne ne prend le temps de le laisser digérer ce qui se passe – c'est pas montré dans le conte cette partie. Il a l’impression que tout tourne autour de lui, il se sent presque sur le point de s’effondrer quand soudainement, tout le monde semble partir et lui dire d’attendre un instant dans la salle où on l’a transporté. A cet instant, il ne réalise pas qu’il fait réellement face au silence mais lorsqu’il peut s’entendre respirer, il tourne enfin sa tête vers Karkat sans crainte.
“J’ai pas tout compris... Enfin, si mais... Woah. Ils perdent pas de temps ici. Apparemment la cérémonie c’est demain ?! Ce sont des rapides. Je vais pas me plaindre, ça va nous permettre de rentrer plus vite. Mais bon sang, on a fait qu’une danse, Keith est vraiment un cas désespéré à ce stade.”
Sa phrase terminée, il se regarde un instant dans le miroir. On lui a mis une robe bleue, mais bien moins imposante que celle qu’il porte le soir du bal. Plus pratique pour bouger, pour marcher et surtout avec des chaussures qui craignent carrément moins que la paire de verre. Comment ils peuvent avoir sa taille ? Ils ont des chaussures pour toutes les tailles “au cas où” ? Ou ils les ont préparés durant les derniers jours...? Trop de questions.
On revient le chercher et on l’emmène dans la salle du palais où il rencontre à nouveau le roi et surtout le prince. Bon sang. Il s’est bien habillé, la tenue rouge lui va définitivement bien et la même couleur arrive sur ses joues qui chauffent sans cesse. Lorsqu’il se rapproche pour mieux voir son visage, le Cubain s’arrête presque de respirer, comme si ça allait changer quelque chose. Finalement, le fils du souverain le reconnaît et le confirme au reste de l’assemblée et immédiatement les fiançailles sont annoncées. Ouais, il n’a vraiment aucun mot à dire. Personne ne voit qu’il est absolument incapable de le regarder dans les yeux ?! Ou tout le monde s’en fout, c’est aussi possible. Etrangement, la suite de la journée passe à une vitesse folle pour lui faire les essayages, lui expliquer comment le lendemain va se dérouler, ce qu’il doit faire, ne pas faire... Lorsque la nuit arrive, il est aussi crevé que lorsqu’il s’occupe des corvées, c’est pour dire.
“ Un jour, un seul dernier jour et c’est fini. Karkat, c’est le plus crevant et réaliste de tous les rêves... Ou les malédictions. Il va vraiment falloir qu’on comprenne ce qui s’est passé à notre retour à Ilukaan. Peut-être que les professeurs de sortilèges vont avoir des idées ?”
Ce serait pratique, en tout cas. Il tombe ensuite rapidement dans le sommeil et le jour J arrive enfin et c’est reparti pour un tour : robe, chaussures, maquillage, explications, bijoux, corset... Il voit tout le monde tourner autour de lui et la présence du cervirald l’aide tout de même à se rassurer.
La cérémonie approche, le moment fatidique aussi par déduction. Il peine à assembler deux pas devant lui tellement il a l’impression que les vêtements pèsent une tonne, mais il tient bon et avance là où on lui dit d’aller. A partir de là, il a l’impression d’être totalement dans un autre monde, qu’il n’est que le spectateur de ce qui se déroule sous ses yeux tellement c’est irréaliste. Soudainement, le voilà agenouillé devant un prêtre dans une église, au côté certes d’une personne qu’il connaît dans sa vraie vie mais qu’il n’a ici rencontré qu’une fois, qu’il annonce bien vouloir de sa main, qu’il... se marie. Vraiment, jamais il n’a imaginé une cérémonie comme ça pour lui. Il sent son cœur, ce dernier va vraiment exploser à ce stade mais quand on les annonce officiellement unis, le, euh, son... mari ? L’entraîne à l’extérieur et il découvre presque tout le royaume réuni au bas des escaliers et le carrosse qui les attend pour la fin. La vraie fin. Il jette un dernier coup d’œil à Karkat, qui est toujours là, à ses côtés.
“ Si ça ne marche pas, je te préviens ça risque d’être difficile s’il faut avoir des enfants.”
Une fois dans le véhicule du Moyen-âge et ignorant les félicitations, il s’installe comme il peut avoir son accoutrement imposant et se retrouve seul avec le prince. C’est parti. Ça va être le moment. C’est là. Ça arrive. Il est en train de poser sa main sur son visage non ? Ah tiens, les chevaux se mettent en route pour les éloigner. Ah, il se rapproche, oui oui il parvient tout de suite mieux à voir ses yeux qui semblent presque briller quand il le regarde. Oh mince. Oh bon sang. Il est définitivement beaucoup trop tendu mais à quel moment il peut se détendre en fait ?
Ah, probablement quand des lèvres se posent sur les siennes. Mierda, il apprécie. C’est agréable. C’est...
C’est soudainement le blanc, tout s’éclaire tel un flash. C’est la fin de la du conte.
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Sujet: Re: [TERMINE] Conte de fée [Lance/Karkat] Mar 23 Aoû 2022 - 19:27
ROMANCE HIM, YOU STUPID SHITLORD ! BUT DON'T WORRY : I'M GOING TO SHOW YOU HOW.
Lance McClain & Karkat Vantas
Tu te réveilles et tout te parait flou. Tu reconnais la couleur du plafond de ta chambre à Ilukaan, ainsi que les draps verts, couleurs de cervirald qui t'avaient presque manqué. Manqué pourquoi ? Tu n'en as aucune idée. Tu as juste l'impression que cela fait des années que tu ne les a pas vu. Tu es comme un voyageur qui rentre chez lui après un tour du monde. Ta vision n'est pas encore adaptée à la lumière de la pièce et les battements de ton coeur sont lent. Tu sors d'un long sommeil, et comme chaque matin, tu as beaucoup de mal à sortir du rêve qui tu faisais juste avant. Tu t'étires presque comme un chat et tu t'assois sur ton matelas, à peine réveillé. Aujourd'hui, c'est mardi, et tu commences par un cours d'histoire de la magie.
Alors que tu enfiles tu pantalons, tu as la pensée étrange que ta chambre te paraît petite. Pourtant, celle que tu as chez ton père l'est bien plus. Celle-ci est faite pour loger plusieurs personnes et sa taille est adaptée en conséquence. A vrai dire, ce n'est pas que la chambre qui te donne cette impression. Pendant un instant, tu te dis que ton lit est très proche du sol, qu'il est stupidement minuscule, tout comme l'oreiller, la commode, l'armoire, tes chaussures que tu enfiles... Jamais tu n'as eu pareil sensation. Tu es un géant dans une maison de nain, incapable de savoir pourquoi.
La sensation d'étrangeté ne cesse pas là. En voyant ton téléphone portable, tu manques de pleurer. Il est si beau. Si intelligent. Il est parfait, ton meilleur compagnon, ton comme ton ordinateur posé au bout de ton lit, comme tu l'as laissé la veille. Tu as toujours été sentimental, mais tu ne pensais pas non plus devenir ému face aux progrès de la technologie durant un matin ordinaire totalement aléatoire. Tu grognes et place l'appareil dans ta poche comme pour te forcer de cesser cette montée d'émotion absolument exagérée. Tu sors de la chambre pour aller à la cafétéria, ou pourra prendre ton petit déjeuner préféré : une simple tasse de café. A nouveau, l'idée te rempli d'euphorie.
... Cette fois-ci, ça ne te surprend pas plus que ça.
C'est quand tu entres dans le réfectoire que tu croises son regard. Lance McClain. Tu ne le connais pas tant que ça. Vous vous parlez de temps à autre. Il est plus similaire à Alfred et Luciano que toi, à vrai dire. Tu paris, d'ailleurs, qu'il doit s'entendre super bien avec eux. Le type n'est pas désagréable. Un peu flirty et très "comic relief" dans son comportement, mais tu sens qu'il a un côté sérieux qui te conviendrait plus. Tu n'avais pas spécialement de plan pour devenir ami avec, ni de plan pour l'ignorer. C'était juste un gars, dans ton entourage, et tu n'avais pas spécialement d'opinion à son sujet. Tu le connais juste assez pour le reconnaitre, de face comme de dos, et ça s'arrête là. Et pourtant.
Tu as envie d'aller le voir. Tu as envie d'apprendre à le connaître. Ca ne t'arrive pas souvent, ce genre d'envie. Généralement, tu t'en fous. Tu parles à ceux qui te causent, et c'est tout. Tu n'as pas que ça à foutre d'aller tendre la main à des inconnus qui n'apporteront rien d'autre dans ta vie qu'une perte de temps, des microbes sur les doigts et des conversations à chier qui t'intéressent autant que la dernière partie de bridge de ta grand-mère, qu'elle a failli gagner de peu pour au final arriver en troisième place. Comme tu le dis souvent : les rencontrent, tu t'en bats les couilles, si fort que les services sociaux sont obligés d'intervenir. Pourtant aujourd'hui, tu as besoin de cette rencontre. Tu as besoin de voir s'il va bien, et tu as besoin de devenir son ami.
Alors tu poses ton plateau sur la place face à lui, et fait signe à ses amis qui allaient s'asseoir là de dégager. Sur la table, ton café est servi par lévitation, et tu as tout le temps du monde pour le fixer dans les yeux avec intensité. Tu ne sais pas comment, mais tu sais qu'il ressent la même chose. Tu sais qu'en te réveillant ce matin, il était la seule chose qui t'était familière, tout comme tu étais la seule chose qui lui était familière. Alors tu démarres la conversation.
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