Tomislav & Annabeth

Vous voilà aventuriers, même si officiellement, on vous appelle des archéologues. Explorer des lieux anciens et parfois mystiques est votre spécialité ! Aujourd'hui, vous avez décidé de vous pencher sur une légende toute particulière... Un temple maya, dissimulé au find fond de la forêt, renfermerait un trésor qui à ce jour n'a pas encore été découvert. Serez-vous capables de résoudre les mystères du temple pour en découvrir tous les secrets ?

‘’Les cris des oiseaux se répétaient en échos dans l’intarissable canopée qui faisait toit au dessus de nos têtes. Difficile de dire a quelle altitude s'élevaient les frondaisons. Moi qui avait d’ordinaire une bonne affinité avec la botanique, j’avais du mal a m’adapter aux espèces végétales du lieu. J’avais eu l’occasion de traiter certaines d’entre elles les jours précédents, mais je n’en ai plus le loisir : Nous pressions le rythme. Selon nos indications, nous approchions enfin du temple de Bejucal, répertorié comme légendaire par certains historiens de la magie. Bien entendu, nous n’étions pas venus simplement pour l’explorer, mais avant tout pour trouver le pectoral sacré de Chaak, artefact perdu, prétendument puissant. L’objet, entièrement constitué de jade pure devait a lui même avoir une valeur importante, sans compter les capacités qu’il promettait.

Je cheminais toujours devant en ma qualité de brise sort -comme déjà précisé plus tôt-, ce qui ne m'empêchais pas de surveiller régulièrement si Annabeth allait bien. L’air était lourd, il faisait chaud, je la savait vaillante, mais bientôt il nous faudrait faire une halte. Au sein du temple, nous n’aurions plus le loisir de la faire. Je lui avais donc proposé :

“Faisons quelques minutes de halte pour boire, manger et reprendre des forces. Nous sommes presque au temple. Une fois a l’intérieur nous n’aurons pas beaucoup de repos”

Son approbation fut attendue avant toute initiative. Elle était sans doute aussi pressée que moi d’entrée au terme de ces douze jours de voyage, mais nous savions chacun que la précipitation pouvait perdre son homme. J’avais beau être solide et avoir toute confiance en elle, il aurait été sot pour chacun d’entre nous d’avancer sans précautions vers notre objectif. Nous nous connaissions depuis assez longtemps pour le savoir. Cela faisait quelques années déjà que nous travaillions ensemble. Dans le métier on était suffisamment connu pour avoir beaucoup de commanditaire et pour cause : Nous avions très rarement échoué a remplir nos contrats. On persistait a vouloir nous appeler des archéologues.

Mais je peux vous assurer,a l’orée de l’étape décisive de notre voyage que nous méritions bien plus le titre d’explorateurs.

D'ailleurs, nos retirions assez de cicatrices pour le justifier. Mais dans les cercles de nos commanditaires, riches et engraissés parla vie de bureaux, il faisait plus commode de ne pas employer ce terme. Mais avec l'habitude finalement, j'avais appris quels étaient les avis qui m'importaient et quels avis m'importaient peu.

En ces heures ou nous traversions la jungle de tout les dangers, mes sens étaient tous en éveil. Certaines créatures magiques pourraient en vouloir a notre peau. Il y'a six jours, nous avions du abattre des Dissimuleurs. Et c'est sans compter toutes les créatures que nous voulions éviter de blesser trop gravement. ’’