Physique

Attardons-nous d’abord sur ses iris ! On dit que les yeux sont le reflet de l’âme, voilà pourquoi ils sont si importants. Ceux de Lukas abordent un bleu pervenche qui tend sur le violet foncé, les rendants particulièrement profonds et peut-être même attirants. (tout dépend de vous.). Mais ils ont beau avoir une couleur envoûtante, on ne voit pas grand chose à travers et, si vous vous penchez un peu plus dans son regard, vous remarquerez sans trop perdre votre temps qu’ils semblent comme “ éteints ” et qu’ils ne reflètent que très peu la lumière qui leur parvient. Beaucoup ignorent s’ils ont déjà été scintillants de vie, au final, on se dit que si c’était le cas, Lukas perdrait un peu de son charme.

Tiens, en parlant de charme ! Sa peau est blanche comme la neige et elle refuse de bronzer au soleil. En hiver, le bout de son nez et de ses oreilles ainsi que ses pommettes prennent une teinte rosée à cause du froid qui pince fort, c’est un détail amusant, car quand on l’apprend, on ne peut plus passer à côté. Ses joues sont restées à un stade enfantin, du véritable chewing-gum extensible qu’il ne vous laissera malheureusement pas toucher. Après, je ne dis pas que vous ne pouvez pas essayer !

Encore faudrait-il pouvoir les attraper. Lukas n’est pas petit. Au contraire, il est même assez grand et il ne s’en plaint pas. Ce n’est pas un jeune homme dont la musculature est développée à son paroxysme, mais on pourra tout de même noter que ses mensurations sont particulièrement bien faites et qu’il n’a pas non plus la peau sur les os. Je suppose que c’est à vous d’en juger pour ce qui est de sa corpulence. On a une définition qui nous est propre concernant quelqu’un que l’on croise régulièrement. Peut-être que vous le trouverez attirant et charmant dès le premier coup d’œil, ou bien vous ne lui verrez rien de particulier en lui.

Même si on a tous notre propre avis concernant la personne, on ne peut pas passer à côté de sa mèche rebelle qui rebique sur le côté gauche de sa tignasse blonde. Il a déjà essayé de la coiffer, mais celle-ci semble réellement apprécier sa liberté et refuse de se laisser dompter. Au final, elle lui rajoute un petit quelque chose en plus et ce n’est pas plus mal.

Au fait ! Certains racontent que Lukas a les cheveux doux comme de la soie et qu’il en prend soin. Peu de personnes ont eut l’occasion de passer leur main sur sa tête, mais à en voir la manière dont ses mèches dansent par un simple courant d’air, on a aucun mal à l’imaginer dans une publicité de shampoing.

Caractère

“ Personne ne ressemble à Lukas et Lukas ne ressemble à personne. ”

Il est là, avec son faciès dépourvu d’expression, suivant plus ou moins la conversation qui a débutée suite à la remarque “pertinente ” d’un élève. Il ne parle pas et pourtant, impossible d’oublier qu’il est là, assis sur sa chaise, écoutant d’une oreille les paroles qui s’échappent sans laisser de traces, par ci et par là. Il est comme une montagne de glace, silencieuse et imposante à la fois. Pour chasser l’ennui, vous vous demandez à quoi Lukas pense. Il est évident qu’il pense à quelque chose. Non ? Malheureusement, vous vous rendez vite compte qu’il est impossible de deviner les pensées du norvégien tellement il semble inhabité par la vie.

Pourtant, il est et a toujours été comblé par ce sentiment indescriptible qui vous pousse à exister, même avec les obstacles semés sur votre chemin. Lukas rayonne à sa manière dans son entourage et c’est peut-être pour cela que vous appréciez sa compagnie discrète et paradoxalement chaleureuse.

C’est un jeune homme qui vit dans son propre monde. Cependant, de temps en temps, il arrive qu’il pose un pied dans le vôtre. On se demande alors s’il le fait par nécessité ou parce que notre univers à quelque chose d'inexorablement attirant. Vous pouvez directement lui poser la question, mais il ne vous répondra pas. Ou alors que très vaguement, si vous êtes chanceux. (un peu plus qu’un haussement d’épaule). En fait, le psychromètre est quelqu’un d’un peu trop rêveur qui a la tête dans les nuages, mais les pieds cloués au sol.

Ses prunelles pervenche fixent le vide et vous vous demandez réellement si Lukas suit ce qui est dit par les deux élèves qui débattent ou s'il s’est assoupi sur sa chaise. De toute évidence, vous ne pouvez pas répondre à cette réflexion personnelle. Alors pourquoi se la poser quand même ?

En repensant à quelques moments passés avec lui, vous vous rappelez qu’il a beau rester dans sa bulle, ça ne l’empêche pas d’être attentif à son environnement.

Vous vous rappelez soudainement du moment où il avait réagi au quart de tour lorsqu’on cherchait à embêter son petit frère à la tignasse polaire, presque toujours accompagné d’un oiseau avec une langue beaucoup trop volubile. Il avait quitté sa neutralité faciale pour revêtir une expression de colère inimaginable dont on ne voudrait même pas connaître l’existence. Sa voix aurait même fait trembler les murs ! On ne le reconnaissait plus.
Après cet épisode de quelques instants, seulement, on ne revit plus jamais ce visage sur lequel une veine frontale n’avait jamais été aussi visible et menaçante. Cette scène semble si épique qu’elle serait devenue une de ces légendes qui traînent dans les couloirs d’Ilukaan.

Une nouvelle facette du blond avait été révélée.

Emil aura beau le rejeter, Lukas ne cessera de le surprotéger et de le cajoler comme une maman poule le ferait. (on se demanderait presque s’il n’en est pas une.). Toucher à ses proches serait prendre un gros risque. On ne l’a vu qu’une seule fois en colère, ce n’est pas un fait anodin.

Pourtant, en le regardant fixer le vide sans raison, on a du mal à l’imaginer vouloir tuer la terre entière, lui qui est incapable de toucher à une bête en voulant autre chose que la caresser et jouer avec elle.

Au final, solitaire n’est pas le bon terme pour le définir. Malheureusement, c’est l’adjectif avec lequel on a tendance à qualifier le sorcier de Lupy lorsqu’on ne fait que le croiser dans les couloirs. La vérité est qu’il apprécie la compagnie et la présence des autres, bien que celles-ci ne lui sont pas vitales. Parfois, quand Lukas est resté seul trop longtemps, il va chercher du réconfort et devient carrément pot de colle. (mais on ne lui en voudra pas pour ça.)

Vous avez passé plusieurs minutes à le scruter méticuleusement et pourtant, vous n’avez pas découvert quelque chose de nouveau le concernant. Le norvégien se lève, pose ses mains sur la table. Un soupire passe ses fines lèvres.

- Je vais manger.

Sur ces derniers mots, il disparaît dans l'entrebâillement de la porte, comme s’il n’avait jamais été là.

Histoire

17 mai 2000

Ce fut le jour de la fête nationale que Solveig Bondevik mit au monde son premier et dernier fils, Lukas Bondevik. Ce dernier était né dans une vague de bonheur qui avait ravi ses parents après le dur effort qui avait précédé les premiers cris du nouveau-né. Ce jour-là fut l’un des plus beaux du couple norvégien qui avait essayé plusieurs fois de s’unir dans l’espoir d’avoir un enfant.

Lukas était comme un miracle pour les jeunes parents et on lui donna tout de suite beaucoup d’amour. Il était serré dans les bras de sa mère qui souriait alors que son père courrait déjà appeler toute la famille pour leur annoncer la nouvelle. Le bébé partageait la chevelure blonde de sa mère et les beaux yeux violacés de son père, on disait qu’il était l’harmonie de ses deux parents.

15 novembre 2007

Les Bondevik vivaient leur vie à Arendale, sans qu’un jour ne soit pas plus beau que le précédent. L’enfant avait déjà bien grandi et on avait vite remarqué que sur le plan caractériel, il tenait beaucoup de sa tendre génitrice. Il était naturellement introverti et ne parlait pas beaucoup avec les autres, bien qu’il ne s’isole pas pour autant. Personne n’était inquiet d’un tel comportement, sur ce point-là, on l’avait toujours laissé respirer sans venir l’étouffer dans une vague d’affection trop abondante qui l’aurait sans doute noyé.

3 janvier 2008

Le début de l’enfance du garçon prit une autre tournure suite au décès de sa mère, le 3 janvier 2008, suite à une très mauvaise grippe qui l’avait emportée dans l’autre monde. Ce fut la première fois que Lukas était entièrement vêtu de noir, le cœur plus lourd que d’habitude et qu’il était resté des heures sous la pluie, devant la tombe de sa défunte mère.

Il avait laissé par terre, la chevalière de sa mère qu’il aurait voulu enterrer avec son corps. Malheureusement pour lui, il n’avait pas eut le courage de le demander et avait gardé la bague, bien au chaud contre son cœur. Ce fut en touchant l’anneau qu’il sentit une force inexplicable s’emparer de lui. Comme si on l’appelait à suivre un chemin inconnu, il se laissait submerger par cette vague d’énergie pure qui le plongea dans un état de transe, alors que les iris de ses yeux prenaient une teinte blanchâtre.

C’est à ce moment-là qu’il se revu tenir la main de la femme qui l’avait mit au monde, agenouillé à son chevet, écoutant ses derniers battements de cœur. Lukas s’était revu embrasser la peau glacée du corps récemment vidé de toute existence avant de quitter la pièce, les larmes aux yeux, serrant dans ses petites mains, le bijou qu’il avait récupéré à son index droit.

Lorsque le garçon revint à la réalité, son sang ne fit qu’un tour. Il se tourna vers la tombe fraîchement posée sur le sol, mais aucune larme ne coulait sur ses joues. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait ce phénomène se produire. Eirik Bondevik avait un don lui permettant de voir les évènements importants du passé de quelqu’un ou de quelque chose en touchant un élément phare en rapport direct avec cet événement. Son fils avait hérité de cette particularité, mais il avait été incapable de l’utiliser avant ce jour.

Le blond rangea la chevalière dans sa poche et décrocha le médaillon qu’il avait reçu pour son premier anniversaire, ce dernier toujours accroché à son cou. Il serra fort le pendentif dans sa main alors que le même phénomène précédent se reproduisait. Il allait de nouveau consulter le passé.

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Un petit garçon était assis devant un gros gâteau au chocolat, au bout d’une table où sa famille était positionnée autour. La chanson bien connue qu’on chante à tous les anniversaires se mit à résonner dans la grande salle à manger alors que le petit s'excitait en tenant une peluche lapin dans ses petits bras. Une belle jeune femme aux cheveux d’or se plaça à côté de ce dernier et souffla sur la bougie avec lui, un grand sourire aux lèvres. Elle lui dit alors :

“ Joyeux anniversaire Lukas ! Deux ans, tu grandis tellement vite mon ange…”

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Le retour à la réalité fut brutal, mais sans douleur. Le garçon à présent âgé de huit ans, avait trouvé du réconfort dans ce souvenir qui lui redonna le sourire aux lèvres. Il avait rapidement compris que grâce à ce don tout particulier, il pourrait toujours la revoir, passer des quelques instants avec elle et ne jamais oublier à quel point elle est importante pour lui.

17 mai 2009

Pour son anniversaire, son père lui offrit une croix qu’il pouvait attacher dans ses cheveux. Un cadeau qu’il porte toujours depuis ce jour.

(par la suite, on y ajouta la fonctionnalité lui permettant d’être une oreillette Bluetooth)

25 juillet 2009

Suite au décès de Solveig Bondevik, Eirik Bondevik rencontra quelqu’un avec qui il partagera dorénavant sa vie. Lukas refusa catégoriquement de l’appeler “ Mère ”, mais il ne lui manqua jamais de respect et se montrait toujours poli et courtois lorsqu’ils échangeaient.

Cette dame, pas plus âgée que son géniteur, avait un fils. Un garçon à la tignasse blonde polaire qui était à peine plus jeune que lui.

Lukas l’avait tout de suite trouvé adorable.
Il s’était promis d’agir comme un bon grand frère le ferait et qu’il le protégerait lorsqu’il serait dans le besoin.

Et c’est ce qu’il fit à partir de cette promesse personnelle.

1 septembre 2011

L’école de sorcellerie d’Ilukaan lui avait ouvert les portes et c’était avec la boule au ventre qu’il s’était retrouvé avec beaucoup d’autres jeunes de son âge, stressé, mais impatient de découvrir le futur imminent qui lui était réservé.

Son père avait une profonde admiration pour l’école canadienne qui se hissait à la tête du classement. Il n’y avait pas été mais recevait toujours des retours satisfaisants la concernant. Eirik savait que Durmstang n’était pas fait pour son fils qui avait besoin de s’épanouir pleinement avec des personnes qui lui apporteront beaucoup durant les années de sa vie qui allaient suivre ses onze ans. Ilukaan fut l’une des meilleures décisions qu’il prit pour ce dernier.

Lorsque ce fut son tour, il avança vers la fontaine et sa maison lui fut attribuée. Lupy.

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“ Il y a un garçon bizarre qui est dans la même maison que moi. Un Danois, si je me souviens bien. Il parle très vite et je me demande s’il dort la nuit. Il n’a pas l’air méchant et il ne doit pas l’être. Épuisant.. Il vide déjà mon énergie. Pourtant, ça ne fait que cinq minutes que je lui parle. ”

depuis le 1 Septembre 2011

Lukas Bondevik vit avec sa seconde famille depuis un bon bout de temps à présent. Il échange toujours avec le danois suractif et il a appris à connaître un Suédois nommé Berwald, à Ursirre. Leur présence et leur compagnie n’affectent pas le norvégien, bien au contraire. (même si le remarquer relève certains talents)

Bien évidemment, ce ne sont pas les seules personnes dont il a fait la connaissance durant ses années à étudier à Ilukaan.

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Sa véritable histoire a débuté le 1 Septembre 2011, je ne peux pas la résumer ici, car elle n’est pas terminée…