[Mission] Les joies de l' administration

Une mission simple, c’est ce que recherchait l’italien en passant près du tableau d’affichage. Un moyen comme un autre de souffler un peu entre deux révisions tout en se rendant utile. Deux choses attirèrent son attention. La première c’est le mot Réserve dans l’une des annonces.
La Réserve ! C’était rare qu’un élève puisse s’y rendre surtout s’il n’était pas encore en parcours universitaire. Si le jeune homme connaissait par cœur la bibliothèque de ses parents et celles de sa ville, celle d’Ilukaan avait encore de quoi répondre à sa curiosité.

La deuxième chose qui avait attiré son attention était le nom d’Alexander Stevenson. Plus Lovino fréquentait ce dernier et plus il le trouvait intéressant et plein de surprises. Un peu froid et quelquefois étrange mais nous étions à Ilukaan…
L’italien se pencha un peu plus sur le contenu de la mission avant de rajouter son nom à la suite de celui d’Alexander et Naruto


Les trois Lupy devaient se retrouver directement à la bibliothèque. L’affaire ne devrait pas prendre beaucoup de temps. Vino s’était d’ailleurs interrogé sur l’utilité d’être trois pour une tâche qui pouvait d’ordinaire être accompli par une seule personne. Voir deux si on comptait l’intervention de la bibliothécaire. Ça lui faisait penser au fait qu’il ne connaissait toujours pas le nom de cette dernière malgré le nombre de fois où elle l’avait foutu à la porte. Tout comme il ne connaissait pas le professeur Nottsen au passage. Sans doute à cause de la matière qu’elle enseignait. L’italien n’avait jamais porté la divination dans son cœur. C’était même plus que ça, cette discipline le rendait particulièrement mal à l’aise et elle faisait partie des rares sujets sur lesquelles il n’aime pas s’étendre et ne faisait pas de recherches. Il allait d’ailleurs arrêter d’y penser genre immédiatement !

Il en était là de son monologue intérieur quand il aperçut ses deux camarades de maison. Ils entraient ensemble dans le bâtiment avec pour seules informations, un titre, un auteur et une édition. Ce n’était pas comme si avec internet et toutes les avancés technologiques ainsi que les bornes spéciales il était possible de retrouver la cote de l’ouvrage voulu en une fraction de seconde. Après peut-être que la réserve n’était pas répertoriée comme le reste, le jeune homme n’en savait rien. Le trio se dirigea donc vers le guichet la bouche en cœur espérant qu’ils ne rencontreraient pas trop de problèmes pour ramener au plus vite l’ouvrage au professeur.

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[Mission] Les joies de l' administration

Le temps semble s’étendre. Les quelques minutes que la femme mets à taper sur son clavier pourraient être des heures. Le tapotage se fait plus rythmé, un peu plus rageux peut-être.
Avant se s’arrêter :

« Il semble qu’une erreur réseau touche l’ensemble du matériel administratif. Je suis désolée mais sans la fiche imprimée, vous allez devoir vous contentez des informations que je vous ai déjà données. Ou bien repassez lundi.»

A l’entendre on sent bien qu’elle n’a aucune idée du réel problème auquel elle a été confronté devant son ordinateur. Et apparemment aucune once de volonté à le trouver et le régler. S’il y avait vraiment une erreur réseau comment expliquer que les élèves est encore accès à internet ? Ou alors ils ont déjà la poisse et l’erreur vient de se produire. Dans tout les cas ça ne fait pas avancer leur histoire. Lovino sent que ses deux camarades de missions commencent à perdre patience. Il demande donc le plus poliment qu’il peut.

« Vous pouvez nous noter ça quelque part s’il vous plait enflure ? »

Il s’en mord la lèvre de dépit, parfois il se donnerait des baffes. Plus qu’à espérer qu’elle ne le prenne pas trop mal. Heureusement, l’agent administratif ne tique pas mais on sent l’hésitation  - ai-je bien entendu ? -. Elle ouvre un tiroir, en sort un bloc-notes et griffonne deux trois choses dessus.

« Tenez, c’est tout ce que je peux faire pour vous. Maintenant vous m’excuserez » Dit-elle d’un ton exaspéré le tout sans les regarder. Elle attrape son téléphone et compose un numéro qui parait tout sauf professionnel.

L’italien laisse Alexander s’occuper du papier, mais zieute tout de même dessus. Pour une note s’en ait une. Rarement vu aussi peu d’informations au cm². Et sans imprimante c’est une écriture chaotique où les multiples boucles se mêlent aux vagues. Difficile de savoir s’il s’agit de chiffre ou de lettre.

« Attend donne. » Le brun retourne le carré de papier et note lui-même rapidement les dernières informations potables qu’ils ont pu obtenir. Avec un peu de chance Naruto ou Alexander ont déjà dû faire ces démarches et saura où se rendre pour récupérer les papiers. Un coup d’œil à l’horloge leur indique qu’ils ont déjà perdu un quart d’heure. Ca remonte à loin l’époque où l’on pouvait se débrouiller sans internet et où les agents étaient là pour vous accompagner dans vos démarches.

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[Mission] Les joies de l' administration

Alexander parti comme une flèche. C’est vrai qu’il n’avait pas de temps à perdre. Et autant Naruto réussi à le suivre autant l’italien, lui, est un peu à la traine. C’est pourquoi il se prend littéralement ses camarades quand ces derniers s’arrêtent devant le bureau 9… Fermé. Et aucun agent en vu évidemment.
Plus leur quête des formulaires avance et plus il a l’impression qu’ils n’en verront jamais le bout. Après, un porte fermée n’arrête pas un sorcier mais s’ils commencent à enfreindre les règles alors pourquoi s’embêter à récupérer tous les formulaires ? Au final celui qui leur importe de plus est le A38 à remplir en deux exemplaires. Une fois ces derniers en poche, ils pourront se rendre directement à la bibliothèque.

A quel point est-il important de suivre ce genre de règles stupides. Depuis quand faut-il quinze papiers différents pour accéder à la connaissance. C’est de la restriction de document à ce niveau là. Le jeune homme comprend que certaines informations sont trop sensibles pour être accessibles à tout un chacun mais de là à devoir vagabonder deux heures dans le bâtiment administratif pour obtenir le droit de consulter un et un seul ouvrage… Comment diable font les étudiants en cursus universitaire pour leurs recherches ? Y a-il un désir de cultiver la patience au sein de l’établissement dernière tout ça ? Si le tournoi des trois sorciers avait de nouveau lieu un jour, ce devrait constituer une épreuve à part entier.

A nouveau, Lovino jette un regard dans le couloir. Toujours personne et les bureaux paraissent tous fermés. Quoique… En y regardant bien, une légère lueur semble filtrer de sous la porte du bureau 13.
Il ne sait pas du tout à quoi correspond ce dernier mais s’ils peuvent tomber ne serait-ce que sur un seul agent dans l’étage ce serait pas mal. Mais s’ils ne trouvent pas le formulaire et que l’agent se relève inutile, ils vont manquer de temps. La bibliothèque a aussi des horaires d’ouvertures.
Constatant l’énervement croissant du groupe, l’italien pèse rapidement le pour et le contre. Une seule solution lui vient : il faut se séparer. Et ce, pour plusieurs raisons. Notamment le fait qu’ils ont aussi le formulaire J55 à récupérer et à coupler au F17 –qu’ils obtiendront grâce au H3 pour les deux du fond qui ont du mal à suivre-.

Ca lui fait un peu bizarre de prendre cette décision. Il reste le plus jeune des trois. Il expose rapidement son idée aux deux autres. Ou disons plutôt que vu son ton, il l’impose. Pensent-ils avoir le temps de discuter ?
Il faut donc envoyer l’un d’eux chercher le formulaire J55. Les deux autres s’occuperont du H3, l’un allant se renseigner auprès du bureau 13 et le deuxième tentant de voir s’il n’y a pas moyen de le récupérer malgré cette horrible barrière que représente cette porte fermée surmontée d’une vitre.
Le jeune 5ème année demande donc à Alexander, qui possèdent sur son téléphone toutes les informations utiles, de s’occuper du papier J55. Il envoie Naruto, qui sera s’en doute plus rapide que lui, au bureau 13 à l’autre bout du couloir. Soit pour récupérer le formulaire H3 ou bien des informations sur le F17 et le A38. Le tout sans se soucier de l’offense que peut représenter le fait de se faire dicter ses actes part un petit bonhomme d’1m63 qui passe son temps à insulter. Ah, et si le japonais pouvait aussi monter la garde au passage se serait parfait. Lui prend la responsabilité de rapatrier le formulaire H3, en espérant que ce ne soit pas un échec.

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[Mission] Les joies de l' administration

Ok donc personne n’a jugé bon de contester ni son plan ni son autorité. C’est un bon point mais peut-être aussi le signe qu’ils commencent à toucher le fond. L’italien l’a élaboré un peu vite et ils auraient peut-être pu lui faire remarquer que si Naruto réussissait, lui-même n’aurait pas de raison de cambrioler le box 9. En attendant la réussite ou l’échec de se dernier, il n’a aucune réelle tâche à exécuter.
Le brun prête l’oreille aux éclats de voix provenant du fond du couloir, tout en réfléchissant. Est-ce qu’ils ont vraiment besoin de s’introduire dans cette salle ?  Quitte à s’introduire illégalement quelque part, n’ont-ils pas plus intérêt à voler directement le formulaire A38 ? Tiens, peut-être que le bruit couvrirait sa tentative d’introduction dans la pièce… Ou peut-être pas. Bon, il va faire confiance au japonais et partir du principe qu’il arrivera à obtenir le document.
Reste les autres formulaires, obtenable seulement par la restitution des premières à un quelconque agent habilité. Agent habilité qu’ils n’ont pas, pour le moment, sous la main. Et même si le bureau 13 est ouvert, rien n’indique que c’est là qu’ils pourront rendre les papiers.
Le bâtiment administratif est grand et il reste encore 1 étage accessible aux élèves où le groupe n’a pas mis les pieds.
Renonçant à obtenir le formulaire H3 par la voie du crime, l’italien se dirige vers les escaliers en laissant un mot sur la porte pour ces deux camarades « Je suis au 2ème étage ». Claire et concis, juste une information. Il a déjà donné assez d’ordre pour le moment.
L’étage qu’il découvre est plongé dans le noir. La nuit, déjà là depuis longtemps –nous sommes au canada ne l’oublions pas-, n’aide en rien. Il n’y a pas de lampe dans ce bâtiment ou bien ?! Il sait que la bâtisse est vieille. Le morceau le plus vieux de l’école, presque la pierre angulaire de tout le campus. Mais tout de même, il doit bien y avoir un interrupteur quelque part. Il s’apprête à sortir sa baguette, lorsqu’une voix l’interpelle.

« _ C’est rare de croiser des élèves à cet étage aussi tard. Puis-je vous aider »

Lovino frôle la crise cardiaque. Il pivote pour découvrir le spectre blanc d’un homme, légèrement luminescent. La 60aine, il porte un costume simple de bureau. Sans doute un ancien employé, et vu la coupe de son vêtement, l’italien tablerait sur les années 10. Après il n’est pas une pointure en mode. Il a juste quelques références qu’il a pu lire par-ci par-là. Qu’il arrive à voir le fantôme n’empêche pas son cœur de batte  la chamade. Ce n’est pas bon, il faut qu’il trouve quelque chose pour se calmer ou bien chaque prise de parole risque d’être une épreuve pour le pauvre enfant. Il n’a que sa baguette avec lui… Hum ça va être compliqué.

« Vous allez bien. Toute mes excuses si je vous ai fait peur. Attendez  *clic* Cela est déjà plus convenable non ? »

La lumière, enfin ! Bon, ça ne change que peu son nombre de battements par minute mais au moins il peut voir que l’étage est remarquablement semblable à celui du dessous. A un détail près, les portes ne possèdent pas de hublot. Vino va donc devoir toquer méthodiquement à chacune d’entre elles. Plus tard. Pour le moment, il s’adosse au mur et se concentre sur sa respiration en se bouchant les oreilles et fermant les yeux. Il se crée une bulle personnelle, juste le temps que ça passe.

« Vous n’avez pas l’air bien. Ne bougeait pas que vais chercher quelqu’un »

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[Mission] Les joies de l' administration

L’arrivé du second fantôme n’avait pas permis à l’italien de reprendre ses esprits. Aucun des deux ectoplasmes à forme humaine ne semblait avoir eu à gérer ce genre de crise de leur vivant. Le nouvel arrivant était en train de raconter la fois où on l’avait forcé à finir un immense gâteau, apporté pour le pot de départ d’un collègue. Il en avait été tellement malade qu’il était mort, ici même dans ce bâtiment.
L’italien doutait grandement de la véracité de ses propos mais ne pouvait faire taire le spectre dans sa situation. Le brun senti sa délivrance arriver lorsque Naruto débarqua en trombe du 1er étage. Espoir vite étouffé lorsque ce dernier l’assailli de questions. Au moins couvrit-il le discours de plus en plus incohérent de l’autre fantôme et de son ami qui tentait vainement de s’excuser de n’avoir trouvé que ce collègue.

N’arrivant pas à maintenir sa bulle de silence au milieu de tout ce bruit, l’italien se rabattît sur la seule solution qui lui restait. Les cachets. C’était le moment de vérifier leur efficacité une bonne fois pour toute. Depuis que Daria lui avait donné, il n’en avait pas eu l’utilité et aurait espérait ne jamais en avoir besoin. Plongeant la main dans sa poche, il en sorti une plaquette et avala d’emblé un cachet complet.

Simultanément, une porte s’ouvrit et une voix tempêta « Ce n’est pas bientôt fini ce bordel !»

Un homme venait de sortir d’un des bureaux. Apercevant les quatre individus qui occupaient le couloir, il sembla d’abord surpris mais se reprit très vite, se passant une main sur le visage l’air plus désespéré qu’autre chose il marmonna

« Pourquoi diable y a-t-il fallu que ces deux là restent » et à voix intelligible « René, Albert, laissez ses élèves tranquilles, vous voyez bien que vous ne leur êtes d’aucune aide »

Pendant que l’agent administratif s’occupait de remettre à leur place les deux fantômes, Lovino qui se sentait un peu mieux glissa au japonais

« Pour Alexander, je sais pas sale étron. Pour le formulaire, bâtard, bien joué » et il lui adressa un grand sourire « Plus que deux et se sera bon, enculé »

Si les cachets devaient avoir un quelconque effet, il se faisait encore attendre. Mais le retour au calme de l’étage avait permis à l’italien de retrouver le sien. La mission avançait, certes plus lentement qu’espérait mais elle avançait.

Lovino jeta un coup d’œil au papier que tenait Naruto. Hum… de ce qu’il voyait, le formulaire demandait essentiellement des informations à leurs égards. Sans doute que le J55 demandait celle relative à l’ouvrage qu’ils souhaitent emprunter et les raisons de cet emprunt.  Dans ce cas le A38 ne devait être qu’un récapitulatif des deux réunis. Pourquoi fallait-il toujours que l’administration complique tout. Et puis le H3 ne permettait que d’accéder au F17. Qu’est-ce que le F17 leur apportait de plus ? Les réflexions que se faisait l’italien tournaient dans sa tête. Il n’avait pas encore pleinement repris conscience de son entourage. Il avait sorti machinalement un bic et commencer à remplir le formulaire qu’il avait pris instinctivement des mains du blond. Se rendant compte du regard un peu surpris de ce dernier, il jeta un rapide coup d’œil dans le couloir.
Ah oui …. Les fantômes et la voix. La voix ….

« Bordel, Naruto sale tâche ! Faut pas le laisser partir spèc’ d’orchidoclaste ! »

Un agent encore dans les bureaux à plus de six heures moins le quart s’était une chance. Ils seraient malvenu de ne pas la saisir.

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Lovino est légèrement sous le choc. Il se remettait à peine de sa crise que Naruto lui gueulait dessus. Certes son langages n’avait pas été très correct mais est-ce qu’il y pouvait quelque chose si les cachets de fonctionnaient pas ? Est-ce qu’il devait vraiment s’expliquer à chaque fois ? Et puis pourquoi le japonais ne réagissait que maintenant ? Non il n’avait pas encore la force d’attraper l’agent au moment où celui-ci avait disparu ! Non il ne se foutait pas de la gueule de Naruto ! Le blond avait rapporté un document, le premier de leur longue mission ! Et il savait où trouver le F17 ! Plus que deux autres et s’était bon ! Seulement … Seulement Naruto avait disparu répondant aux ordres de l’italien. L’impossibilité de s’expliquer et de s’excuser fit monter un début de frustration qui ne tarderait pas à se transformer en colère si les choses ne s’amélioraient pas.

Et pour ne pas s’améliorer, elles n’allaient pas s’améliorer. En effet, Alexander arrive à ce moment là et son ton ne semble pas ouvert à la discussion. Le brun se prend la réplique en plein figure sans moufter mais sa colère monte d’un cran. Le temps presse, il est bientôt 18h. Cela fait un moment qu’ils trainent dans les locaux administratifs. Il n’avait besoin que de 5 papiers, comment est-ce que ça avait pu devenir aussi long et difficile ? Il emboite le pas au plus âgé en pleine réflexion, les dents serrées. L’italien n’aime pas le travail bâclé. Il n’aime pas prendre des raccourcis sous prétexte que c’était plus facile. Il avait toujours été comme ça. Ca se reflétait dans ses études. Jamais il n’avait rendu un seul devoir à moitié fini, même si ça devait être livré en retard. Il se devait d’aller jusqu’au bout. Et il en était de même pour cette mission !

Lovino marque un temps d’arrêt, les poings serrés : « Non ordure ! »
Il pose son regard vert sur le formulaire H3 complètement rempli. La bibliothèque ferme dans 45minutes. Ils ont encore une chance de finir correctement ce qu’ils ont commencé. Il ne sait pas que le formulaire J55 est indisponible mais Naruto est parti interpeler un agent haut gradé qui pourra sans doute leur fournir bien des services.

« Il nous reste 40min exploitables bouffons ! On n’aura pas passé 2h ici pour rien, connard ! » Les insultes sortent toutes seules avec un peu trop de lestes.  « Si jamais on échoue débile, je te retrouverais à la bibliothèque sale cafard ! »

Sans plus d’explications, l’italien plante ici son camarade et jette Avensegium sur le papier. Avec un peu de chance, Naruto sera considéré comme son propriétaire du fait qu’il l’avait en sa possession quelque minute plus tôt… L’effet du sortilège se fait attendre… Doucement la feuille commence à tourner sur elle-même. Pas particulièrement utile… Soit  Lovino est devenu le propriétaire en la remplissant, soit elle appartient au bâtiment administratif. Il va devoir trouver autre chose. Une idée fait son chemin. Un sort sur lequel il s’entraine pour des raisons personnelles. Hominum Revelio. Le sortilège n’est pas encore très bien maitrisé, c’est loin d’être au niveau du garçon. Cependant il semble faire effet et indique une présence humaine deux portes à gauche. Il n’a pas réussi à maintenir le sortilège plus loin. C’est déjà une information exploitable qui leur aurait grandement servi pour trouver du personnel plus tôt dans leur quête.

D’un pas vif, il se dirige vers le bureau, le formulaire H3 à la main. La porte s’ouvre sous la pression qu’il lui inflige. L’italien stop, ce ne sont pas Naruto et l’agent administratif qu’ils avaient croisé plutôt derrière cette porte mais deux personnes totalement inconnus. Marquant un temps d’arrêt, il se ressaisi assez vite.

« Bonjour Tocards ! Je cherche le formulaire J55 ! J’en aurai vraiment besoin le plus rapidement possible bande de connards ! Dans les minutes qui suivent même !»

La colère qui sommeil toujours en lui le rend légèrement agressif.

« Et si vous ne l'avez pas là, vous êtes des sorciers sac à merde. Créer le ! »

Spoiler:

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