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[21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Carmin Alizarine
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ϟ Maison : Cervirald
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ϟ Baguette : Bois de saule et crin de licorne, très souple, 24 cm
ϟ Cursus : Restauration & Hôtellerie Magiques

ϟ Malle : Oppotion
Larmes d'hermaphrodite
Carmin Alizarine
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Sujet: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Ven 21 Sep - 14:57
                    

C’est deux roux qui rentrent dans un fast-food… On dirait le début d’une mauvaise blague.



Carmin Alizarine & Peter Gougnuf
[21/09/2018]




Aussi intitulé à la recherche du cadeau d’anniversaire d’Aaron. Parce qu’être ami avec ces deux rouquins, c’est pas un cadeau.


Le week-end, enfin. Carmin attendait cela avec beaucoup d’impatience depuis… Depuis lundi matin. Pas qu’il n’aimait pas ce qu’il faisait en cours, loin de là. Mais les week-ends, c’était synonyme de grasses matinées, sorties avec ses amis… Puis il avait plus de temps pour ses loisirs aussi, quand il n’était pas enfermé dans une salle de classe. Alors quand l’heure de cours avait pris fin, il avait rangé ses affaires en quatrième vitesse, dans le but d’arriver le plus vite possible à son dortoir. Il sortait ce soir et il était hors de question d’être en retard. Ce n’était pas un rendez-vous crucial du genre professionnel ou sentimental, il devait juste retrouver Peter au fast-food. Mais ce n’était pas non plus une raison pour le faire attendre, surtout que leur sortie n’était pas anodine. En effet, ils devaient réfléchir ce soir aux cadeaux d’anniversaires qu’ils allaient faire à leur meilleur ami cette année, à l’évènement qu’ils devaient organiser pour ce jour si spéciale, qui inviter… Le tout, loin des oreilles indiscrètes d’Aaron. Et quoi de mieux que sortir de l’école pour être sûr qu’il ne nous entende pas ?

Dès qu’il mit un pied dans son dortoir, le rouquin déposa son sac sur son lit, récupéra les affaires qu’il avait préparées pour sa sortie et fonça dans la salle de bain. Il n’allait quand même pas se balader en ville avec son uniforme, alors autant mettre des vêtements qui lui plaisaient et dans lesquels il se sentait à l’aise. Puis connaissant le breton, le catholique savait qu’il y avait un pourcentage de chance non-négligeable pour que cette soirée se finisse au bar, alors autant être bien habillé. Surtout que si son ami Cervirald lui proposait d’aller boire un coup, l’auvergnat n’allait pas refuser quoi. Carmin prit donc une douche rapide, se séchant et s’habillant en quatrième vitesse, mais en prenant quand même le temps de mettre ses bijoux. On ne déconnait pas avec le style vestimentaire, Pity allait sûrement portait une tenue qui ferait hurler d’horreur Cristina Cordula ce soir, alors autant essayer d’épargner un peu la mode.

Il se mit donc en route vers le Poutine King, l’endroit où il devait retrouver Peter pour manger, armé de son fidèle portable et de ses écouteurs récalcitrants. Il dût d’ailleurs encore démêler les nœuds de ce dernier, tout en marchant, avant de pouvoir enfin écouter de la musique pour finir son trajet. Une fois devant l’établissement de restauration rapide, il chercha une tête aussi rousse que lui, ce qui ne devait pas être trop compliqué en principe… Le breton était quand même assez atypique physiquement, il n’y en avait pas deux comme lui alors l’auvergnat espérait le trouver assez rapidement.

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Carmin vous parle de musique en rouge carmin. (#960018)

Bouh !:
            
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Sujet: Re: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Dim 30 Sep - 3:44
                    
We go together like cheese and fries [Pitin | Peter x Carmin] Soirée sortie avec Roux numéro 2 de prévue, montée du stress, abattez-moi. En soi, il est vrai qu'il s'agit d'un jour plutôt banal ; je veux dire, voir la frimousse de Carmin fait partie de mon quotidien, et ces dix années passées à le côtoyer ne font que confirmer mes dires. 

Mais sans que je ne puisse trouver les bons mots pour l'expliquer, chaque instant en sa compagnie a son petit quelque chose de spécial, un peu comme du glaçage sur un beignet et des petits marshmallows sur le dessus. C'est sucré et doux comme lui, et ça me remplit le cœur comme le bide. En parlant de bide, il serait temps que je bouge de devant le miroir pour couvrir le mien avant que mon glorieux camarade de chambre ne porte plainte pour exhibitionnisme. Ouvrant dramatiquement les portes de l'éternel ennemi de mon peuple et antre du Babadook, je plonge ensuite mes deux bras assoiffés de tissu dans ses entrailles et en ressors plusieurs hauts : une fois posés - balancés - sur mon lit, je les examine en penchant la tête de droite à gauche puis fais mon choix en jetant mon dévolu sur le transparent avec des roses rouges sur le devant. Habillé, mais pas trop, tout pour faire chavirer le cœur de ces messieurs. Que Carmin le veuille ou non, ce chanceux verra mon bidon ! Et il ne peut rien me dire, sinon c'est du slut-shaming. Je connais mes classiques. 

On ne gagne pas la bataille de l'amour en donnant des petites tapes timides sur l'épaule ; elle se gagne en envoyant son sex-appeal à la face de son crush, tel un phoque armé d'un poulpe. Et quoi de mieux que d'agiter sa belle paire de jambes dans un short jaune canari afin de s'attirer les faveurs du damoiseau que vous courtisez ? Un sourire de fierté pendu à mes lèvres, je tourne sur moi-même en face de la glace telle une petite ballerine dans une boîte à musique avant de sauter dans mes pompes blanches parsemées de lumières multicolores. Pour briller dans le noir parce que je suis une étoile. Aussi parce que j'ai un peu peur du noir, mais on ne va pas s'étendre là-dessus, y a un roux qui m'attend. Cette pensée en tête, je m'avance vers la porte, resserre les lanières de mon sac-à-dos licorne puis assène finalement un coup de hanche dans le bois vernis, marquant ainsi mon départ. Personne d'important en vue - ou du moins, personne qui soit actuellement dans mon champ de vision, je peux tout à fait me planter - je me mets à galoper à qui mieux-mieux et quitte l'école sans encontrer la moindre personne suffisamment sociable pour m'arrêter dans ma course. Pour une fois, c'est pas plus mal. Pas que je sois spécialement en retard, mais si je peux gratter quelques minutes en accélérant le mouvement, ce ne serait pas du luxe.

Et c'est ce que je fais : accélérer. C'est que la Bouclette va manger ses frites en solo si je fais l'escargot, et mes jambes n'ont pas tabassé un ennemi invisible caché sous ma table durant l'intégralité de mes cours pour que je sois accueilli par une assiette vide. Hâte de bouffer, hâte de le voir, hâte d'aller arpenter les boutiques à la recherche d'un cadeau d'excellent goût qui fera pleurer Ronron de bonheur et absolument pas de désespoir... Bref. Ellipse : je ne vais pas causer du mouvement rebelles des crolles de la carotte emo afin de meubler, flemme un peu. Au bout d'une poignée de minutes rythmées par mon gracieux trot, j'arrive enfin devant l'enseigne puis agite mes deux bras depuis l'autre côté de la rue afin d'attirer l'attention de l'auvergnat. 

« Carminouuuuu ! ♡ »


Que je lui crie avant d'exhiber mon plus beau sourire, mais jamais aussi beau que le sien. Car par la sainte mimolette, il est mignon. Si je suis un boulet, lui il est le canon car je voudrais bien qu'il me tir--- oui, donc je traverse la route après avoir regardé à droite et à gauche comme on me l'a appris, et une fois arrivé à destination, je plonge dans les bras de ma cible (douce chaleur humaine, laisse-moi aspirer ton essence parce que géfroa) avant de le canarder de questions.

« C'était bien tes cours ? T'étais avec tes amis ? » Je me détache finalement de lui, reculant d'un pas. Modère ton débit de parole Peter, la vieille pieuvre en drag a dit que les hommes n'aimaient pas les moulins : « Moi j'étais avec Ronron donc c'était cool parce que y avait Ronron et que... euh, Ronron est cool. Hehe. »

Je laisse échapper un ricanement porcin qui me racle la gorge dans le but de cacher ma gêne, puis me précipite sur la porte afin de la lui ouvrir. Gentleman un jour, gentleman... un jour, parce que je n'en suis pas un et que je suis en pleine improvisation.

« Tu m'as manqué en tout cas ! Y a des jouets ici, nan ? Si oui, j'espère qu'ils ne les ont pas remplacés par des livres sur l'invention de la montgolfière ou je ne sais quelle ânerie...  Un ballon qui vole, wouhou, j'en perds mes dents.  »

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Carmin Alizarine
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Carmin Alizarine
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Sujet: Re: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Dim 30 Sep - 20:55
                    

C’est deux roux qui rentrent dans un fastfood… On dirait le début d’une mauvaise blague.



Carmin Alizarine & Peter Gougnuf
[21/09/2018]




Aussi intitulé à la recherche du cadeau d’anniversaire d’Aaron. Parce qu’être ami avec ces deux rouquins, c’est pas un cadeau.


Carmin ne savait pas s’il avait des dons de voyance ou s’il connaissait extrêmement bien son ami, mais comme il l’avait prédit il ne put louper le breton quand ce dernier déboula en trombe devant le fast-food. Et comme le cervirald l’avait encore deviné, la tenue de Peter était… Spéciale. Très spéciale. Un peu comme lui quoi. Il n’y avait que Pity pour mettre des shorts jaunes canari fin septembre au Canada, aucune personne censée n’aurait fait cela à Ilukaan sous peine de mourir de froid. Mais le rouquin n’était peut-être pas censé, ce qui expliquerait aussi son petit haut transparent qui laissait entrevoir son nombril et dont les motifs fleuris ne cachaient que quelques rares bouts de peau… Mais pourquoi Dieu n’avait-il pas fait don d’un peu de pudeur à Peter ? Non parce que le jeune Gougnuf en manquait cruellement, personne ne mettait un t-shirt comme cela sans un autre vêtement dessous pour cacher un peu le corps de son porteur. Des fois, le catholique avait l’impression que l’autre dixième année n’avait pas compris le concept de vêtement, leur but était quand même de tenir chaud, protéger le corps des agressions extérieures et embellir leur porteur. Pity avait réussi l’exploit impossible de rater ces trois fonctions de base avec sa tenue.

Par contre, le rouquin sourit en voyant les chaussures lumineuses de son meilleur ami. Il ne les trouvait pas moche, comparé au reste de la tenue. Elles étaient l’équilibre parfait entre un vêtement normal et l’excentricité de Peter. Une touche de folie, une pointe d’originalité et un petit quelque chose d’enfantin… Cela ressemblait au breton sans en faire trop, Carmin aimait bien cela. L’auvergnat se dit peut-être que le plus beau cadeau d’anniversaire pour Aaron serait de relooker le jeune Gougnuf, ce qui éviterait de nouvelles tenues capables de brûler des rétines. Mais cette idée disparut rapidement de son esprit quand un boulet de canon fonça s’écraser dans ses bras. Pity avait peut-être une façon de s’habiller des plus étranges, mais au final, Carmin s’en fichait pas mal de son apparence. Il ne l’appréciait pas pour sa beauté, mais pour sa personnalité rayonnante. Le breton trouvait toujours un moyen pour ensoleiller son quotidien et le faire sourire, et c’était cela qu’il aimait chez lui. Alors il referma les bras autour du plus jeune de quelques mois, lui rendant son étreinte avant de finalement le relâcher.

- J’ai passé une bonne journée, oui. Quand on étudie quelque chose qui nous plait, on ne s’ennuie jamais.

Le rouquin savait qu’il ne regretterait jamais son choix d’étude universitaire. Les Arts Magiques, c’était un moyen de continuer encore un peu la musique et le dessin avant de finalement reprendre l’affaire familiale. Après Ilukaan, il mettrait sûrement de côté ces deux passions pour entrer dans la vraie vie, par manque de temps. Tenir le bar familial était une perspective d’avenir qui lui plaisait énormément, mais il n’était pas dupe. Ses parents y consacrent tout leur temps, alors qu’ils sont deux. Le catholique savait très bien qu’il serait seul pour les remplacer quand le moment sera venu, vu qu’il n’aura jamais de compagne à ses côtés pour l’aider… Mais pour en revenir aux études, même si l’auvergnat se sentait totalement à sa place dans la filière d’art, il se disait régulièrement qu’il aurait peut-être dû faire Sciences Occultes. Cela ne lui plaisait vraiment pas, mais… Il aurait pu passer tout son temps avec ses deux meilleurs amis comme ça. Il se sentait un peu à part quand le coréen et le breton parlaient de leur cours, surtout qu’il n’avait pas le même emploi du temps que les deux garçons. Il avait d’ailleurs été terrifié, lors de sa première année en cursus universitaire, à l’idée que ses deux amis allaient peut-être l’oublier car ils ne partageaient pas la même classe. Au final, cette peur s’était avéré fausse mais… Il leur en voulait un peu d’avoir pris le même chemin alors que lui avait pris une route seule, différente de la leur.

Le catholique fut un peu surpris en voyant Peter lui tenir la porte du Poutine King, mais il ne fit aucune remarque à ce sujet, le remerciant juste pour son geste. C’était peut-être une nouvelle lubie du rouquin, un coup de folie ou une envie passagère. Avec le temps, Carmin ne s’inquiétait plus de l’attitude parfois étrange du breton. D’ailleurs, à chaque fois que le sang pur faisait une chose étrange, le simple fait que ce soit lui à l’origine de cet acte expliquait son comportement. Le simple prénom « Pity » était la réponse à tout ce qui se passait bizarre autour du rouquin, un peu comme 42 était la réponse à la vie. Un sourire fleurit discrètement sur les lèvres du plus âgé quand le breton avoua entre deux phrases que Carmin lui avait manqué. Savoir cela réchauffait le cœur du français, dont les joues rosirent légèrement. Quand Peter lui disait cela, il avait l’impression d’être important pour son ami, aussi important que le jeune Gougnuf l’était pour lui.

- Il y a des jouets, mais je crois qu’on ne peut en avoir qu’en prenant un menu enfant. Et cela fait au moins dix ans que tu n’as plus une tête de gamin, Pity. Puis en plus, s’ils te donnent vraiment un menu comme cela, tu risques d’avoir faim dans même pas une heure, te connaissant…

Et l’artiste savait très bien que c’était ses frites qui allaient y passer si le breton était affamé même après avoir englouti son menu. Alors il préférait que le cervirald prenne un menu correspondant à sa faim pour qu’il puisse lui aussi avoir l’estomac rempli à l’issue de ce repas…

- Ou alors, il faudrait que tu prennes plusieurs menus pour être rassasier, c’est une possibilité aussi. Mais je ne veux pas de gaspillage, tu as intérêt à ne pas commander plus que ta faim Peter, ça ne sert à rien d’avoir les yeux plus gros que le ventre. D’ailleurs, tu préfères commander aux bornes ou directement au comptoir ?

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Sujet: Re: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Ven 12 Avr - 16:04
                    
We go together like cheese and fries [Pitin | Peter x Carmin]

Carmin a toujours eu le don de me faire rire - et ce, souvent malgré lui. Aujourd'hui ne fait malheureusement pas exception à la règle. Un gloussement étranglant ma gorge alors que ce dernier semble parti pour me sermonner telle une mère avec son fils, je dois, de mon côté, me faire violence pour ne pas m'étouffer dans mes rires. Pourquoi insiste-t-il alors qu'il sait tout autant que moi que l'autorité est mon poil à gratter, et encore plus quand elle provient de lui ? Parfois, on est juste trop mignon pour être autoritaire -- comme les chipmunks ! Personne ne les prendrait au sérieux s'ils essayaient de se faire obéir, avec leur petite voix gorgée d'hélium et leurs gros yeux. Eh bien, c'est pareil pour Carmin. Carmin est mon chipmunk. Dans un ricanement, je lève ma main jusqu'à sa joue et la pince avec douceur entre mon index et mon pouce, ne voulant guère lui faire de mal :

« Et sinon quoi, une fessée et au coin ? Pour la peine, je vais même en prendre TROIS, tu vas voir. »

Faisant suivre les actions aux mots, je m'approche des bornes, fais subir les 64 poings du Hakke à l'écran, puis cherche sereinement mon menu des yeux. En toute honnêteté, je ne sais pas vraiment ce que je veux, si ce n'est 1. bouffer, 2. un jouet pour lui faire prendre la poussière sous mon pieu, 3. peut-être la paix dans le monde. Le doute subsistant, je me décide à prendre trois compositions différentes pour chaque commande. J'ignore pourquoi, mais le chiffre trois a toujours bien sonné à mes oreilles. Trois morceaux de Triforce, trois mousquetaires, trois p'tits chats... et, je l'espère, un jour, ménage à trois avec Aaron et Poil de Carotte ici présent. A cette pensée fugace, je jette un regard pensif au concerné avant de sourire, me moquant intérieurement de mes idées : vu comment il me parle, le jour où je porterai son nom sera le jour de mon adoption. Bah ! De toute façon, l'heure n'est pas aux casse-croûtes. Il faut que je me concentre sur ce que je vais manger ce midi... N'étant ni un lapin, ni inquiet à l'idée de virer gros et gras, je désélectionne la salade, vire tomates et oignons de ma vie et réclame ma double dose de fromage comme si mes artères appelaient au suicide.

« C'est pour ça que je préfère les bornes, héhé ! Je te laisse choisir ton menu, ok ? C'est moi qui paie. Et non, c'est pas une technique pour te piquer tes frites en toute légitimité, je les piquerais dans tous les cas.»

Vraiment, qu'y puis-je si les frites des autres ont toujours meilleur goût que les miennes ? Je n'suis qu'un homme voulant se nourrir, et quoi de mieux pour toucher les mains des hommes de ma vie - aussi graisseuses et couvertes de sel soient-elles - que de venir dérober leur pitance ? Qu'on ne vienne plus me dire que je "manque de romantisme" ! J'ai inventé le romantisme, oui. Basculant de la pointe de mes pieds à mes talons dans une vaine tentative de faire passer le temps plus vite (ce qui, bien évidemment, ne fonctionne pas), j'attends que Carmin choisisse mo- - son futur repas puis le bouscule d'un gracieux coup de hanche afin de m'assurer du paiement. Redistribution des richesses, qu'il disait le bougre ; moi, je redistribue mes richesses dans le Poutine King, vive le roi. Quelques secondes après, la borne crache son bout de papier dans ma main dépliée et je le contemple un instant, avec une concentration que je ne déploie qu'à de très rares occasions. Je ne veux pas de light après mon coca, et encore moins ne pas en avoir... si j'avais voulu une boisson sans sucre, j'aurais bu de l'eau, et toc.

Une fois satisfait de mon inspection, je fais signe à mon ami de me suivre avant de me coller à la première fenêtre qui passe, à demi vautré sur le siège. De toute façon, c'est pas encore notre numéro, Carmin va s'installer en face cuz he's not gay et j'ai un petit faible pour les visages grimaçants de ceux qui trouvent que le drive est trop lent. Et en parlant de faible (dans le sens de coups de cœur, je suis pas un enfoiré), mon regard finit par se poser sur le deuxième Cervirald, que j'observe avec attention. Comme pour mieux briser la glace, je m'empresse de prendre la parole :

« J'irai chercher quand ce sera à nous, ne t'en fais pas. Et sinon !... » Je prends mon visage en coupe, un sourire niais s'apposant sur mes lèvres : « Tu es tout mignon aujourd'hui ! Non pas que tu sois pas mignon le reste du temps, c'est juste un compliment qui passe mieux en mettant "aujourd'hui"... enfin, bref, je me comprends. »

Bon, ok, j'ai peut-être été trop loin lorsque j'ai dit que j'avais inventé le romantisme.

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Carmin Alizarine
Cervirald
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Carmin Alizarine
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Sujet: Re: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Dim 14 Avr - 15:47
                    

C’est deux roux qui rentrent dans un fastfood… On dirait le début d’une mauvaise blague.



Carmin Alizarine & Peter Gougnuf
[21/09/2018]




Aussi intitulé à la recherche du cadeau d’anniversaire d’Aaron. Parce qu’être ami avec ces deux rouquins, c’est pas un cadeau.


C’est en voyant Peter se retenir de pouffer de rire trop fort que l’auvergnat comprit que sa menace anti-gaspillage était surement de trop. En même temps, qu’en on avait l’autre cervirald en ami, il fallait mieux prévenir que guérir, voilà ce que se disait Carmin. Le breton était quelqu’un d’imprévisible, toujours à faire des bêtises ou à inventer des plans totalement fous aux moments où l’on s’y attend le moins. Alors le natif du mois de janvier essayait des fois de réfréner les élans de connerie de son meilleur ami en lui donnant des conseils pour l’aiguiller sur le droit chemin. Quand on y réfléchissait bien, le comportement du français avec le sang-pur était sûrement trop maternelle, mais Carmin ne savait pas comment calmer l’autre rouquin sans ressembler à une maman poule.

Mais est-ce que c’était vraiment mal de s’occuper d’un ami comme le ferait une mère ? Peter était vraiment important dans la vie du catholique, l’auvergnat avait même l’impression que sa vie tournait autour de cet adorable énergumène. Alors l’artiste ne voulait rien qu’il arrive au breton, il avait presque envie de l’enfermer dans une bulle de verre des fois pour être sûr qu’il n’arrive rien de grave à ce petit fauteur de trouble. Mais le rouquin, même s’il voulait plus que tout protéger Peter, savait qu’il avait besoin de liberté. Le jeune Gougnuf était une bête sauvage trop active pour être gardé en captivité. Une cage dorée ne ferait que faire disparaître le sourire rayonnant du jeune homme et le croyant ne supporterait jamais une telle perte.

Parce que le sourire solaire du rouquin, c’est surement ce que le jeune dessinateur appréciait le plus chez son ami. Il ne vivait que pour voir le jeune sang-pur heureux. Ses rires réchauffaient son coeur et ses blagues, pas toutes très drôles il fallait bien l’admettre, illuminaient la journée de l’auvergnat. En bref, Peter était l’un des deux astres autour duquel gravitait la vie de Carmin, le deuxième astre étant plus sombre et calme mais tout aussi rassurant, d’ailleurs. Le plus âgé d’un mois à peine laissa donc son meilleur ami lui pincer gentiment la joue, poussant un petit soupire en entendant que le breton comptait prendre trois menus enfants. Toujours plus, l’excès était l’une des spécialités de Peter. Mais le catholique ne dit rien, laissant le plus petit se diriger vers une borne pour commander son gargantuesque repas. Il était trop occupé à calmer les rouges sur ses joues pour sermonner gentiment le deuxième cervirald.

- Tu es vraiment un enfant Peter, d’abord le jouet et maintenant la chasse aux légumes. Tu vas encore dire que je te materne mais tu devrais manger un peu plus de verdure, c’est bon pour ta santé.

Le rouquin s’approcha donc de la borne pour commander son repas d’adulte responsable, donc un menu avec des légumes. Bon, pas si responsable que cela l’adulte car il prit un supplément fromage et bacon dans son burger. En même temps, en tant que bon français on ne pouvait qu’aimer le fromage et en vouloir une double dose dans son repas. Puis si ce menu bien calorique était accompagné d’un jus d’orange, ça allait. C’était meilleur pour la santé que le soda et c’était surtout bourré de vitamine, de quoi se redonner assez d'énergie pour passer un repas entier avec quelqu’un d’aussi agité que Peter.

D’ailleurs, l’auvergnat ne chercha même pas à lutter quand le breton dit vouloir payer le repas. A quoi cela servait-il de mettre toutes son énergie dans une bataille perdue d’avance contre quelqu’un qui avait en plus clairement les moyens de racheter le fast-food si l’envie lui prenait ? Le français aurait surement insisté pour payer si Peter avait été dans la dèche, mais ce n’était vraiment pas le cas, alors autant en profiter. Puis le natif du mois de février avait aussi clairement exprimé qu’il allait voler à l’artiste une partie de son repas quoi qu’il se passe, alors autant que le repas soit gratuit pour l’auvergnat.

C’est donc tranquillement que le catholique s’assit face à son ami une fois la commande réglée et le ticket de caisse récupéré. Carmin enleva même sa veste pour être un peu plus à l’aise pendant que le sang-pur regardait sagement ce qu’il se passait de l’autre côté de la fenêtre. Attendez, Peter et sage dans la même phrase ? Cela ne disait vraiment rien qui vaille, le calme avant la tempête. Et comme Carmin l’avait prédit, la tornade arriva bien vite. Son meilleur ami n’eut qu’à ouvrir la bouche pour que la situation bascule de tranquille à extrêmement gênante pour le rouquin. Ce n’était pas la première fois que le breton lui faisait des compliments, et surement pas la dernière. Mais pourtant à chaque fois le croyant en perdait tous ses mots, bégayant et rougissant à vue d’oeil. Il ne savait clairement pas quoi répondre à cela.

- E-Euh… J-Je… M-Merci… J-Je… T-Toi aussi t-tu… T-Tu es m-mignon aujourd’hui…

Enfin, la tenue du breton n’était clairement pas belle, comme chacune des tenues que portait Peter, remarque. Mais le cervirald ne pouvait vraiment pas balancer des choses aussi méchantes à son ami. De plus, si on oubliait les horribles fringues du sang-pur, il était vraiment mignon. Carmin était sûr que Peter aurait pu être l’un des plus beaux hommes de l’école s’il s’habillait bien. Léonie se serait sûrement arraché les yeux en voyant autant de potentiel gâché. Pity était un vrai bijou emballé dans un sac poubelle.

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Carmin vous parle de musique en rouge carmin. (#960018)

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Sujet: Re: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
Mer 8 Mai - 21:28
                    
We go together like cheese and fries [Carmer | Peter x Carmin]

Le compteur de calories pleure des larmes de gras tandis que mon doigt s'occupe de réduire mon espérance de vie de moitié. Vivre, c'est pour les nazes – la preuve, c'est les meilleurs qui partent les premiers. J'entends mon ami soupirer à côté de moi et me retiens difficilement de rire, les commissures de mes lèvres s'étirant dans une expression malicieuse. Je ne compte pas changer mes plans pour ce midi, pas même pour lui faire plaisir. Le monstre terré dans mon estomac secoue les barreaux en réclamant sa pitance, et j'en serais un bien plus gros si j'ignorais ses pleurs... Pire encore si je suivais les conseils de Carmin. Je grimace d'ailleurs à sa suggestion, tirant légèrement la langue en découvrant la perle d'argent qui la sertit. Les fruits sont agréables en bouche, mais les légumes ? J'aimerais plutôt faire un doigt d'honneur à un hippogriffe, ce serait déjà moins triste. Plus douloureux sans doute. Mais plus drôle aussi.

J'observe Carmin en quête de quelque chose à répondre. L'instant de quelques secondes, une pensée fort vilaine traverse ma boîte crânienne, telle une fusée propulsée dans l'espace, alors que je me retiens de parler d'une certaine carotte qui pourrait régler à la fois ses inquiétudes et mes carences alimentaires. Mais l'homme se tenant à mes côtés est bien trop pur pour apprécier ma délicate sérénade digne des plus grands films de romance. Ne voulant pas être abandonné à mes envies d'apiacées, je préfère changer d'approche, et tapote l'écran pour désigner le ketchup encore sélectionné :

« ... J'ai pas retiré le ketchup, Carminou ?... Y a toujours des légumes ! La tomate, c'est... plus ou moins un légume !»

Je suis loin d'ignorer que la tomate est un fruit - mais je réfute temporairement cette vérité, parce que j'ai envie d'avoir raison. Si ça peut m'éviter le supplice de la feuille de salade, je suis prêt à passer pour le dernier des crétins, et ce même devant mon crush. Il sait déjà que j'ai le QI d'un cookie, de toute façon, que je creuse encore un peu plus ne va rien changer à mon cas. Je m'écarte finalement, et le laisse choisir son menu avant de ricaner devant ses choix. Il peut parler, le rouquin, c'est pas sa petite tranche de tomate qui va sauver ses artères ! Enfin, ce n'est pas moi qui vais le sermonner. La maman, c'est lui, pas ma pomme. Après avoir payé pour nous deux, je nous dirige vers une table puis prends place, regardant mon camarade s'asseoir à son tour. C'est ça, retire ta veste, petit renard trop craquant. Et encore plus craquant quand il rougit, à croire que je vais faire un infarctus avant d'avoir pu goûter mes frites.

Un sourire béât aux lèvres quand il avoue me trouver mignon, je tends alors la jambe pour lui montrer mes nouvelles chaussures, dont je ne suis pas peu fier :

« T'as vu ?! Elles brillent quand je marche ! Et c'est moldu, tout comme toi !»

Les ai-je achetées exprès dans un magasin moldu pour plaire à Carmin ? Oui. Est-ce que je compte les porter en dehors de mes rendez-vous avec lui, malgré mes vingt ans passés ? Carrément. Le bon goût ne se repose jamais. Et j'ai des rétines à brûler. Me mettant debout lorsque vient notre tour, je fais signe à l'auvergnat que je pars quérir nos rations et trottine allègrement jusqu'aux caisses. J'attends que les gens devant moi dégagent de mon champ de vision et de ma vie, récupère mon plateau, le place en équilibre sur ma tête et hop, de retour au Carrefour. N'ayez crainte, j'ai confiance en mon équilibre : après tout, je ne suis pas devenu gardien à force de me casser la gueule de mon balai, sinon ça se saurait. Une fois à la case départ, mes mains séparent délicatement la planche de mon crâne vide et la pose sur la table, laissant ainsi le rouquin se servir en premier tandis que je me remets en face de lui. Même si, le connaissant, il attendra que je me serve en premier, puisque j'ai payé. C'est moi le mâle Alpha, agrougrou, le puissant loup.

Mais assez d'appropriation culturelle -- j'ai pas envie de froisser la communauté lupine avec mes conneries, retournons plutôt à nos moutons. Me désintéressant totalement de mes trois menus enfants, je dirige mon attention sur les jouets venus avec ces derniers, puis les rapproche de moi un à un. Tiens, ils ont changé depuis la semaine dernière... Maintenant, ce sont des mini-peluches, pas de quoi sauter comme un babouin sur la table, mais l'une d'entre elles réussit à me faire sourire :

« Regarde, c'est un renard ! Comme toi !»

Je libère l'animal en peluche de sa prison de plastique, le fixe pendant une courte seconde puis m'empresse de le faire embrasser la joue de son équivalent bipède. Je le place ensuite dans sa main, avant de renchérir joyeusement :

« Je te la donne ! Je l'ai... déjà. Ouais. Déjà eue.»

Ou pas, mais il peut pas le savoir. J'ai juste envie de lui filer cette peluche. D'autant plus qu'il ne peut pas la refuser, puisqu'elle ne m'a rien coûtée. Tout se déroule selon le keikaku. Keikaku, qui veut dire plan. J'ai appris un peu de japonais pour Ronron.
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Sujet: Re: [21/09/18] C'est deux roux qui rentrent dans un fast-food... On dirait le début d'une mauvaise blague. [Peter Gougnuf]
                    
            
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