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[22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
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Sujet: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Dim 25 Nov - 21:50
                    

[22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu Tarako.full.83857

Indiscrétion

Ton cours de biologie venait de se terminer et tu n’avais pas très faim. La plupart de tes camarades s’étaient, en effet, rués à la cantine pour remplir leur estomac. Après tout, l’après-midi était bien entamée. Il était près de quatorze heures. Pour le coup, tu préférais profiter de ton heure de pause pour aller prendre l’air, quitter les couloirs parfois étouffants de l’établissement et l’ambiance studieuse des salles de classe. Avisant le temps maussade et le froid qui te glace jusqu’aux os, tu te questionnes sur l’intérêt de mettre le nez dehors. Mais entre la fraîcheur et les couloirs bondés, ton choix est vite fait. Autant être dehors et surtout tranquille. Tu n’es pas un papillon social Alexander. Le genre de personne qui aime être entouré, qui a toujours besoin d’avoir quelqu’un avec lui. Non, tu es même tout le contraire. Et c’est très bien ainsi.

Les premières notes de piano de la reprise de Zombie des Cranberries résonnent dans le parc désert à cette heure-là. D’une certaine manière, si on prend le temps d’écouter les paroles, elles reflètent ton état d’esprit. Tes questions et tes contradictions, ton ambivalence. Et tes choix. Tes choix engagés et qui divisent tes proches et tes enseignants. Cet amour de la magie et de ses limites les plus sombres. Cette magie à la fois si bénéfique et bienveillance mais qui peut causer la mort pour peu qu’on le souhaite. Une mort avec quelques mots seulement. Mais pour l’heure, on t’appelle juste.

Tu te demandes bien qui te téléphone, encore plus à cette heure-là, puisque le numéro qui s’affiche t’est inconnu et que tu n’as pas énormément de contact de non plus.

« Allo ?
- Salut, c’est moi Alex ! T’es pas en cours ?  
- Puisque tu m’as au téléphone, tu peux en déduire que non. Et tu es encore emprunter le téléphone de qui ?  
- J’ai juste cassé le mien et j’en ai racheté un autre. Il est tomber mardi dans le bain de la petite alors que je la lavais.
- Et ça ne t’es pas venu à l’idée de me nous prévenir Anna ? Tu es impossible. Dire que tu dois t’occuper d’un bébé…
» Soupires-tu.

Tandis que ta sœur commence à essayer de t’expliquer à détour de belle phrase mais surtout d’un monologue persistant par quelle malchance elle a accidentellement noyée son téléphone, tu te laisses tomber sur un banc. Aujourd’hui son téléphone, l’autre jour le livre que tu lui avais offert. Et demain, ça sera quoi ? Perdre sa baguette ? Ou mieux, la casser. Déjà qu’elle a dû en racheter une à la fin de sa cinquième année. Tu l’aimes ton aînée, mais pour le moment, elle t’agace plus qu’autre chose. Tu la jugeais irresponsable et bordélique. Et elle l’était sûrement. Tu étais dur avec tes proches et ta grande sœur n’y échappait pas. Dur mais réaliste. C’était même avec elle que tu étais le plus dur si l’on regardait un peu plus en détail. Tu la couvais encore plus depuis qu’elle était mère. Cependant tu n’avais pas peur de lui dire quand quelque chose te dérangeait. Jamais tu ne te permettras de juger la manière dont elle l’élèvera avec son compagnon car ça ne te regardera pas mais pour ce qui était des questions d’organisation…

« Sinon, tu m’appelles pour quoi ?
- J’aimerai que tu gardes la petite demain soir.    
- Tu sais que je termine à vingt heure le vendredi ?  
- Ce n’est pas grave, en transplantant, tu peux être là à 20h15 non ? Je sors avec des copines.
- Et ton conjoint ne peut pas la garder ? A oui, j’oubliais, il doit aller au pub regarder le dernier match de Quidditch…
- S’il te plaît Alex… Si je pouvais demander à quelqu’un d’autre je le ferais… Et puis je sais que tu n’avais rien prévu.
- Tu dirais à Nassie de se mêler de ce qui la regarde la prochaine fois et estimes toi heureuse de m’avoir sous la main. Elle n’a même pas un mois mince ! Tu devrais être là à la chouchoutée, je ne sais pas, à la découvrir ? Passer des heures à la regarder ? Je ne sais pas moi, des choses de parents ?
»

Il y a un moment où le silence se fait et que ta voix ne résonne plus dans le lieu désert ou presque. La plus âgée de votre fratrie avait compris qu’elle n’avait pas choisi les bons mots pour te demander un babysitting. Et que tes propos étaient aussi justifiés. Mais de ton côté Alexander, tu savais aussi qu’elle avait besoin de souffler avec les nuits blanches, la fatigue et tous les petits tracas du quotidien. Passer d’une vie à deux à une à trois. Déjà que tu n’arrives pas à imaginer ton futur alors l’envisager avec quelqu’un. C’était impossible à ce jour.

« Bon. Je serais là pour vingt heures demain. Et ne t’inquiètes pas pour le repas, je cuisinerai avec ce qu’il y aura dans le frigo. Je ne veux pas avoir une indigestion. Sur ce, je te laisse, je vais vaquer à mes occupations. A demain. »

Tu n’as pas changé d’avis, mais tu sais qu’Anna ne t’a pas demandé ça par hasard. Et même si tu comptais passer ta soirée à lire ou même juste te coucher tôt, tu étais près à faire ce sacrifice-là. Pour quelques heures, une fois la maison déserte des deux adultes, tu allais pouvoir laisser tomber ton masque quotidien et veiller avec le sourire sur ta nièce.

            
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Mar 27 Nov - 22:27
                    

Miyamizu
Mitsuha

Stevenson
Alexander

La curiosité ste vilain défaut
La matinée était passée à vive allure les révisions pour mes divers examens continuaient lentement, mais sûrement. Ayant peu de cours, cette semaine était dédié à la révision et aux devoirs afin d’être dans les temps pour reprendre à temps plein les cours spécifique de mon cursus. Après une rapide pause déjeuner dans la salle commune de ma maison, je décidai de prendre l’air en me baladant à l’extérieur du campus. Prendre l’air, écouter ne serait-ce qu’un instant le chant des arbres, des oiseaux respirer profondément, faire un break tout simplement. Ma boîte crânienne en avait bien besoin, j’étais en surchauffe ! Bonne marcheuse, j’arrivai assez rapidement à l’extérieur du campus, tranquillité absolue, enfin presque ! Non loin de moi sur un banc je vis un jeune homme au téléphone en pleine conversation, le sujet tournait autour d’un enfant… Qu’elle horreur ! Étant une jeune femme de nature curieuse et qui aime donner plus que tout au monde son avis sur divers sujets et ce même si elle n’est pas invité. Je décidai de m’installer non loin du jeune homme afin d’écouter sa discussion.

N’ayant rien à faire, et voulant me reposer pourquoi pas me mêler de ce qui ne me regarde pas ?
Chouette activité en ce début d’après-midi, je n’étais pas peu fière d’avoir eut cette idée, tout sourire, j’écoutais attentivement. Le sujet en lui-même était d’un banale de moldus, avoir des enfants une base voir une obligation dans certaines sociétés, pour ma part je trouve cela tellement inutile. Entre la perte de temps, d’énergie, de curiosité, d’argent, et le plus important l’environnement empathies à cause de la forte augmentation de la population ! Qu’elle honte de penser à soit avant de penser à la planète. Les minutes s’écoulaient, le temps était plutôt agréable malgré les températures en baisse, une émotion me pesait, un besoin de changer d’attitude me venait, il est toujours temps de reculer.

Je m’ennuyai peu à peu à juger ce type de personne, ce type de famille sans cracher le morceau directement en face de la personne concerné. Je soupirai, fatiguée, je me levai du banc et restai à quelques mètres du jeune homme assez pour qu’il ne remarque ma présence, mais suffisamment pour qu’il se sente oppressé, suivi.

Une fois le téléphone raccroché, je me mis à le suivre. J’utilisai l’espace tout autour de moi, caché, j’observai toujours cet étudiant, je me questionnais sur cette fameuse conversation que j’avais écouté presque entièrement. L’indiscrétion de savoir ce qui se passe chez les autres, une activité qui m’anime, m’envoûte parfois. Cependant, je faisais d’énorme progrès m’empêcher d’intervenir pour imposer mon avis et ce même si cette personne ne m’a rien demander, blesser les gens qui m’entourent, me faire des ennemies, ou juste donner une mauvaise impression, je me contenais fortement.

Je suis solitaire, âme terriblement seule de par mon caractère, ma personne qui s’impose, critique, juge, et parfois méchamment, je voulais cette fois-ci faire les choses correctement. Être mature. Être adulte, c’est complexe, c’est prendre du recul, c’est réfléchir, c’est encaisser, respirer et sourire même lorsque la situation que l’on vie ne si prête pas. Je devais paraître comme une simple étudiante lambda qui ne se mêle de quiconque. À travers les feuilles, je marchais non loin du jeune homme, faisant le moins de bruit possible et me cachant à divers endroits lorsqu’il s’arrête. Je ne savais où cela allait me mener, ce qui est sûr, c’est que je voulais l’approcher, mais comment ?

J’espérai juste que le piège ne se refermerai pas sur moi.
            
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Invité
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Dim 9 Déc - 12:31
                    

[22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu Tarako.full.83857

Indiscrétion(s)

Sur la fin de votre échange, ta voix s’était faite plus douce, moins sèche. De toute manière, tu étais bien incapable de réellement te prendre la tête avec ton aînée. Il y avait bien parfois eu des mots de trop, des piques maladroites mais rien qui ne vous avait brouillé plus de quelques heures. Non. Vous étiez tous les trois beaucoup trop soudés pour ça. Et si tes sœurs te demandaient d’aller décrocher la lune, tu ferais tout ce qui était en ton pouvoir pour y arriver.

Même si cela ne t’empêchait pas que tout avait été trop vite entre ta sœur et son compagnon. L’appartement, le mariage et maintenant le bébé. Encore avaient-ils eu la bonne idée de tout faire dans l’ordre. Tu étais un peu vieux jeu à ce niveau-là et tu l’admettais volontiers quand tes proches te taquinaient à ce sujet-là. Même si au fil des mois, des années même maintenant, tu avais réussi à apprivoiser cette nouvelle personne dans la vie de ta sœur. Tu avais toujours un peu de mal à accepter sa passion très commune pour les matchs de Quidditch et ses invitations répétées pour aller voir ses derniers mais il rendait ta grande sœur heureuse. Et ça n’avait pas de prix à tes yeux.

Ta vie sentimentale était un désert. Un désert salvateur à tes yeux. Tu voyais bien des gens ici et là envisager leur futur à deux et tu en étais incapable. Tu n’étais pas prêt à accepter que quelqu’un cherche à en savoir plus sur ta vie. Que quelqu’un cherche à te connaître un peu plus intimement en fait. Qu’il connaisse tes habitudes, tes petites manies. Tout ça t’effrayait en fait. Tu jouais d’un masque avec les autres pour qu’on te laisse tranquille, dans ta bulle. Même si parfois, tu laissais entrevoir tes bons côtés, le sorcier pas si bougon que ça. Il fallait juste que ses individus osent passer outre les apparences et fassent preuve de patience à ton égard Alexander. Il fallait juste que l’on repousse tes limites.

Fronçant les sourcils, tu avais l’impression que tu n’étais pas seul ici. Chose étonnante puisque tu t’étais volontairement éloigné des sentiers tout tracés pour que ta conversation ne soit pas entendue de tous. Tes discussions ne concernaient que toi et personne d’autre. Ce qui n’avait été qu’une impression au début semblait te confirmer quand tu choisis de prendre des chemins assez peu fréquentés. Tu étais suivi. Et la personne avait intérêt à sortir de l’ombre ou à te fournir de très bonnes explications sinon elle allait passer un sale quart d’heure. Cette sensation ne t’avait pas quitté et tu trouvais cela très malvenu. Tu n’étais certes pas la personne la plus avenante mais tu ne mordais pas, verbalement, sans raison valable. Et il y avait la meilleure chose à faire que de te suivre dans l’ombre comme quelqu’un de lâche. Simplement attendre que tu aies terminé ton appel, en restant à porter de vue pour que tu comprennes que l’on voulait te parler. Qu’avait donc cet élève à vouloir rester cacher ainsi ? C’était stupide.

« Au lieu de jouer à cache-cache, sors de là ! » commences-tu d’un ton agacé, ton regard vert fixant l’endroit d’où provenait le bruit. S’il n’y avait personne, tu te sentirais vraiment très bête. Mais jusqu’à preuve du contraire, le ridicule n’avait tué personne.

Mais tu ne t’étais pas trompé. Il y avait bien une jeune femme derrière les arbres. Tu avais déjà dû croiser cette élève-là dans les couloirs de l’école puisque son visage t’était familier. Mais de là à mettre un nom sur son visage, tu en étais loin. Son uniforme, dont l’éclat vert rappelait celui du printemps, t’informa qu’elle était chez les Cerviralds mais aussi qu’elle était en cursus supérieur. Et c’était à peu près tout ce que tu pouvais en déduire en l’observant. Elle avait intérêt à se présenter, fissa même.
            
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Mar 11 Déc - 21:10
                    

Miyamizu
Mitsuha

Stevenson
Alexander

Pris en flag !
Je restais caché d’un pied ferme et sans appel j’essayais tant bien que mal d’être à la hauteur de cet espionnage. Je le suivais ainsi à chacun de ces pas et ceux peut importe s’il empruntait des chemins qui m’était inconnu, je gardai confiance et continuai ma route. Cependant plus je le suivait plus je sentais que j’étais petit à petit découverte, non pas que je doute de mes capacités d’agent 007, mais juste le fait qu’il se retourne régulièrement et qu’il finisse par me demander tout simplement de sortir de ma cachette. J’ai vraiment des lacunes en ce qui concerne le relationnel, enfin tout est relatif… Je ne savais que faire, j’étais là derrière ce bel arbre toute stressé de devoir sortir de ma cachette et surtout toute stressé de devoir m’expliquer. Je me mêle de ce qui ne me regarde pas certes, c’est un fait, mais c’est encore plus complexe de l’expliquer de manière à ne pas passer pour une taré. Je ne voudrais pas qu’il se braque et que je me dispute comme avec l’autre jeune homme du parc. J’aimerais pouvoir tenir un débat stable tout en restant dans le respect sans blessé quiconque et sans paraître folle. Je pris une profonde inspiration, trois pour être plus précise, je respirai trois fois profondément avant de me décider à me retrouver face à lui. Je sortais péniblement de ma cachette et m’avançai vers lui, en laissant approximativement une distance d’un peu plus d’un mètre entre nous.

L’ambiance était pesante, je sentais un regard sur moi, je sentais qu’il voulait que je m’explique de manière clair et concise. Où vais-je trouver une bonne explication ? Pas en regardant le sol, ça, c’est une certitude… Immobile, froide, peureuse, gêné, stressée, je peinais à sortir une phrase.

« Euh… Je… Je »


J’avalais péniblement ma salive, l’idée de prendre la fuite m’étais rapidement passer par la tête, mais ce n’était pas dans ma nature de ne pas aller au bout des choses et ce même si cela est particulièrement désagréable pour l’autre personne. Je pris mon courage à deux mains et le saluai à la manière japonaise, et essayai de trouver mes mots.

« Je suis désolé de t’avoir suivi, mais je ne savais pas comment t’aborder, pour tout te dire, je t’es espionné du début de ta conversation téléphonique jusqu’ici. »

« Je ne comprends pas l’intérêt même de procréer si c’est pour délégué la création. Je voulais… Je voulais tout simplement en parler avec toi. Mais je m’y prends très mal, je crois... »


Je ne savais pas si je devais sourire ou bien creuser ma propre tombe, je n’arrivai pas à décrypter les synapses de son visage. Le silence revint je ne savais que dire. J’espérai qu’il ne serait pas trop en colère...
            
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Dim 27 Jan - 17:05
                    

[22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu Tarako.full.83857

Indiscrétion(s)

Voilà qu’elle pointait enfin le bout de son nez. Ce n’était pas trop tôt. Après ce jeu du chat et de la souris où le chasseur et la proie n’étaient pas clairement définis, tu avais le loisir de l’observer. Et visiblement, elle était mal à l’aise. Son corps le criait et sa voix bégayante aussi. Ta colère légèrement apaisée, tu te demandais surtout ce qui l’avait poussée à te suivre à travers le parc. Qu’avait-elle à y gagner ? Quel était son but ? C’étaient toutes ses questions que tu voulais élucider puisque tu aurais pu continuer ta route sans en faire cas.

« Euh… Je… Je… »

La jeune femme, qui devait avoir tout au plus ton âge ou un ou deux ans de moins avaient des traits asiatiques et semblait être imprégnée de cette culture vu la manière qu’elle choisit de t’aborder. Pour l’instant, tu attendais qu’elle s’exprime. Qu’elle s’explique surtout.

« Je suis désolé de t’avoir suivi, mais je ne savais pas comment t’aborder, pour tout te dire, je t’ai espionné du début de ta conversation téléphonique jusqu’ici. »

Elle avait écouté ta conversation. De mieux en mieux. Bon, tu ne le découvrais pas mais le lui entendre dire t’irritait un peu plus. Tu étais quelqu’un de pudique et tu essayais de ne jamais te mêler de la vie privée des autres, sauf s’ils se confiaient à toi ou en effectuaient la demande. Tu choisis de laisser planer encore un peu le silence entre vous. D’autant plus que c’était un peu tard pour s’excuser. Histoire de lui faire comprendre que son comportement n’était pas des plus adaptés. Et puis, ça t’évitait de parler aussi. Ce qui était sûrement une bonne chose pour la Cervirald en face de toi vu ton humeur massacrante.

« - Je ne comprends pas l’intérêt même de procréer si c’est pour déléguer la création. Je voulais… Je voulais tout simplement en parler avec toi. Mais je m’y prends très mal, je crois...

- Mal c'est peu dire.
»

Quelle idée avait-elle eu de te suivre ainsi ? T’interpeller à la fin de ta conservation téléphonique aurait éviter ton agacement et cet échange qui risquait de mal se terminer. Tu avais choisi de t’éloigner pour être au calme, tranquille, mais pour recevoir un discours bardé de préjugés sur un sujet qu’elle ne maîtrisait même pas.

D’autant plus, en quoi ça la concernait ? Certes, Anna était un peu culottée de te demander de garder sa fille une fois de plus alors qu’elle était née il y a peu. Mais malgré tes bougonnements, tu adorais ta sœur et ta nièce et tu savais que la soirée allait être tranquille et que ton aînée avait besoin de souffler un peu. La petite dormait bien en début de nuit et le dosage d’un biberon n’était pas plus compliqué que les potions que tu devais réaliser en classe. Et surtout moins risqué.

« D’autant plus que tu n’es personne pour critiquer ses choix de vie. Tu ne sais pas comment tu te comporteras en tant que parent lorsque l’heure sera venue. Si jamais tu souhaites avoir des enfants » déclares-tu le visage fermé.

Autant remuer un peu le couteau dans la plaie pour lui faire comprendre que tu n’étais pas le genre de personne à laisser passer un tel comportement sans rien dire. De ton côté, autant tu n’étais pas à l’aise avec les relations amoureuses, autant tu savais qu’il y aura des enfants dans ta vie. Tu ne pouvais pas expliquer pourquoi, mais tu préférais passer du temps avec eux, leur raconter des histoires que de passer du temps avec les autres adultes. C’était quelque chose de viscéral chez toi Alexander.
            
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Sam 9 Fév - 20:47
                    

Miyamizu
Mitsuha

Stevenson
Alexander

Explications pluvieuse
L’ambiance devenait peu rassurante, le vent s’agitait lentement comme s’il sentait la tension venir s’installer dans la conversation. J’avais eut du mal à sortir ces explications, mais une fois démasqué, il fallait bien être plus ou moins courageuse et ce peut importe la réaction de la personne en face de soit. Je vis différents sentiments s’échapper de lui, la colère, je pense en premier lieu puis ensuite une sorte d’incompréhension vis-à-vis de mes actes. Me remettre en question n’était pas à l’ordre du jour, je voulais juste débattre sur un sujet qui me semblait important d’avoir divers avis pour essayer de les comprendre. Malgré sa remarque sur moi, je ne me laisserai pas abattre, certes, je ne suis personne pour juger, mais l’avais-je fait ?
Je m’avançais d’un pas déterminé vers lui afin d’être à peu près à une distance d’un mètre, face à face, il était plus simple de discuter. L’ambiance s’intensifiait et le temps avec de la fine pluie commençait à tombé du ciel. Je n’allais pas me démonter loin de là, le visage fermé du jeune homme n’était pas un frein pour moi. Je pris une inspiration de type sereine et m’adressai à lui.

« Tout d’abord, il me semble que nous ne sommes pas présenté, je ne suis d’habitude pas si impoli sauf dans certaine situation celle-ci étant un bon exemple. Passons, je suis Mitsuha Miyamizu, je suis en neuvième année d’études si tu ne veux pas te présenter, je comprendrai. »

Je pris un air plus détendue et un petit moins sérieux pour répondre à sa remarque, c’est toujours très compliqué ce genre de situation, je n’ai pas l’habitude, à vrai dire au fond de moi, j’aime ces situations, sans doute une partie noire de moi qui refait surface de temps à autre. Après, c’est quelques secondes de pauses, je repris la parole, clair et concise, comme toujours.

« Je me suis peut-être mal exprimer pour une première approche, je peux le reconnaître. Je ne suis pas là pour critiquer ou porter un quelconque jugement, mais je suis là en face de toi pour débattre sur ce sujet qui de ce que j’ai pu observer était plutôt mitigé. Je sais juste ce que je ferai si je devais ou non-devenir mère. »

Je fis quelques pas en arrière puis revins en ayant l’air de réfléchir sur mes paroles, du vent bien évidemment.

« Si tu souhaites poursuivre ce débat, il me semble qu’il y a un abri non loin d’ici, car la pluie commence à être plus forte. »

Je me tournai vers lui attendant avec patience ces paroles et actes.
            
Invité
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Mar 26 Fév - 11:02
                    

[22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu Tarako.full.83857

Indiscrétion(s)

C’était un risque quand on s’aventurait dans cette partie-là du parc. Le temps était changeant et le vent et la pluie avaient choisi de se donner rendez-vous pour perturber un peu plus votre échange déjà tendu. Mais habillé pour supporter le froid canadien et la neige omniprésente, tu n’avais pas à craindre de souffrir d’un rhume ou pire, d’une bronchite. Mais ce n’était guère agréable d’être mouillé, c’est pourquoi tu fis jaillir un parapluie magique de ta baguette en pointant cette dernière vers le ciel pour te protéger de sa colère.

La jeune femme ne manque pas d’un certain courage puisqu’elle s’avance vers toi et semble avoir décidé à son attitude, néanmoins méfiante, de te tenir tête. Ou tout du moins essayer de justifier ses propos. D’autres seraient déjà partis sans demander leur reste. Étais-ce ta stature, tes propos ou ton air grognon, tu ne pouvais pas le dire. Simplement que cette situation-là t’arrangeait bien en temps normal. Cela t’évitait de devoir faire la conversation et cet isolement volontaire te plaisait.

« Alexander. »

Tu choisis de répondre le plus brièvement possible, de garder pour toi ton nom et ton année. D’autant plus qu’en apprendre plus sur cette malpolie inconnue qui ne l’est plus totalement ne t’intéresse guère. Tu vas juste pouvoir l’ajouter à la liste des personnes que tu ne portes guère dans ton cœur et que tu vas préférer ignorer. Comment ça ce n’était pas poli ? Tu en avais cure. Si lorsqu’un échange, tu étais obligé de lui toucher deux mots, tu le ferais. Mais il ne fallait pas t’en demander plus. Tu gardais tes paroles pour tes amis et les gens que tu appréciais. Et quand tu étais de bonnes humeur surtout, ce qui est loin d’être le cas actuellement.

Tes prunelles vertes ne lâchent pas la jeune femme, attendant qu’elle trouve les arguments qui pourraient te convaincre. À sa manière de parler, tu avais presque l’impression qu’elle cherchait un moyen de s’assurer de ses propos ou à rédiger une dissertation, au choix. Tu étais sûrement dur tant dans tes dires que dans tes propos, mais l’élève de neuvième année avait attaqué de manière involontaire sur un sujet qui te tenait à cœur. Ta famille.

En effet, malgré ta mauvaise humeur et tes rares sourires, vous étiez tous soudés, générations après générations. L’immigration de tes arrières grands-parents maternels suite à la grande famine qui avait ravagé l’Irlande dans les années 1845 avait été le premier maillon de votre histoire de l’autre côté de l’océan. Ton grand-père était né pendant le voyage et les premiers temps avaient été durs pour eux. Les Etats-Unis avaient quelque chose de paradisiaque. Mais s’attendaient-ils vraiment à ce qu’ils allaient trouver sur le nouveau continent ? Tu pouvais assurer que non. La réalité était bien moins belle que leurs rêves durant la traversée. Et bien qu’ils aient maintenant émigré au Canada depuis deux générations, que tout allait pour le mieux et que la famille de ton père, elle vivait toujours au Royaume uni, tu puisais tes racines dans ces deux cultures. À la fois irlandaise et canadienne.

« Je me suis peut-être mal exprimée pour une première approche, je peux le reconnaître. Je ne suis pas là pour critiquer ou porter un quelconque jugement, mais je suis là en face de toi pour débattre sur ce sujet qui de ce que j’ai pu observer était plutôt mitigé. Je sais juste ce que je ferais si je devais ou non-devenir mère. »

Mais trêves d’égarement. Mitsuha ou quel que soit son nom essayait de se rattraper, de nuancer ses propos. C’était tout à son honneur et les choix de vie de ta camarade étudiante ne t’intéressait guère. Si elle voulait avoir des gosses, tant mieux. Si elle ne voulait aussi, tant mieux aussi. C’était un choix que tu laissais libre à chacun.

« La société essaie d’influencer les gens et les gens cherchent à s’influencer les uns les autres sur ce thème-là. Que ça soit ma sœur ou n’importe qui qui décide avoir un enfant, c’est son choix. Ou leurs choix s’il s’agit d’un couple.  Tu marques un temps d’arrêt, pour reprendre, d’un ton un peu plus posé mais cependant toujours aussi peu avenant. Après, on souhaite tous à ses enfants la meilleure vie possible, mais ce n’est pas la réalité. Il y a des imprévus, des complications. »

Tu espères clore l’échange en résumant en quelques phrases les pensées générales, d’autant plus que ce ne sont pas ses quelques minutes d’échange qui vont faire changer quelqu’un d’avis. Tu n’es pas le meilleur des orateurs mais tu sais rester fidèle à tes convictions. Et dans le domaine de rompre un échange, tu te débrouilles plutôt bien. Quand tu ne décides tout simplement pas de partir.

« - Si tu souhaites poursuivre ce débat, il me semble qu’il y a un abri non loin d’ici, car la pluie commence à être plus forte.

- Très bien.
»

Mais pour l’instant, tu restes encore un peu. Juste pour le plaisir de voir sa réponse ou de la mettre en colère. Tout ce petit jeu à tes yeux n’est pas vain et laisse entrevoir tes mauvais côtés. Tu peux êtes poli et courtois, beaucoup trop franc – quoi que ce point-là ne change guère de d’habitude - mais tu peux aussi être très désagréable voir même méchant lorsque que l’on t’agace un peu trop. Et elle ne se rend pas compte du danger que tu peux représenter. Tu n’es pas violent. Mais tes mots, eux, peuvent être blessants.
            
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
Dim 17 Mar - 21:19
                    

Miyamizu
Mitsuha

Stevenson
Alexander

patience du diable
Alors que la conversation commençait tout juste à s’installer entre ces deux individus, Mitsuha senti que quelques choses allait se passer, quelques choses qu’elle n’aimerait pas. Le temps de la réflexion s’invita dans sa tête, elle fronça même les sourcils soucieuse de ce qui pourrait bien se produire, elle se demanda d’abord si cela viendrait d’elle ou du jeune homme. Le temps autour d’eux n’aidait guère la jeune femme à réfléchir convenablement, il fallait prendre en compte beaucoup de variables afin d’arriver à une conclusion propice à un débat. Tous se bousculaient, malgré le répondant du jeune homme qui était bien campé sur ces positions tout comme je l’étais sur les miennes, une tension était présente. Je n’aime pas ça, je n’aime pas que l’on se joue de moi sous prétexte que la personne est énervé par mes actes qu’elle me le fasse savoir plutôt que de rester planté là et ne rien dire. La patience de Mitsuha peut avoir certaine limite suivant la tête et le comportement de l’individu présent en face d’elle, celui-ci méritait une correction rien de plus. La seule question que je me posai maintenant, c’est est-ce qu’il mérite que je perde mon temps ? Après tout, il fait sa chochotte à ne pas très bien réagir, il pourrait avoir un peu plus de cran. Il me fait penser à l’autre-là, le mec du pôle Nord comment, c’était déjà son nom ? Ha. A ! Aguta ! Voilà, je le mettrai dans la même case, ils feront copain copain.

Plus le temps avançait plus nous étions tous deux l’un en face de l’autre à une certaine distance, en train d’attendre qu’Alex démarre la marche vers l’abri, mais rien. Mon analyse suivait son cours, je restais stoïque à la situation en attendant que mon cerveau trouve une solution qui mettrait fin à ces enfantillages. Un concours de patience s’installa au bout d’une vingtaine de minutes.

Je pris la parole d’un ton plus que normal sans impatience ni colère ;

« Puisque tu n’as pas l’air de réagir, l’intérêt que je portais à ce débat n’est plus valable. Je te croyais avec plus de répondant, mais soit tu es faible dans ce cas. J’ai perdu mon temps, tu n’en vaux clairement pas la peine. »

Je pris le chemin inverse et repartis de mon côté beaucoup plus vite qu’à l’allure de l’aller, légèrement déçue, mais surtout frigorifié par la pluie qui s’intensifiait de plus en plus. Parfois, il faudrait que j’écoute la nature plutôt que mes pulsions. Faire des rencontres, sortir de mon quotidien est assez complexe, Mikasa avait raison ce n’est pas chose facile, mais au moins avec elle, j’ai un adversaire de taille, avec du répondant et de quoi gravir les challenges uns à uns pour améliorer la personne que je suis.
            
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Sujet: Re: [22/11/2018] Indiscrétion(s) - Ft. Mitsuha Miyamisu
                    
            
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