« Mon cher Harry,

Félicitations pour ton passage en 7ème année ! Je suis fier de toi, tu vas pouvoir te reposer pendant ces deux mois de vacances. Tu pars une nouvelle fois dans plusieurs pays, pas vrai ? Profite bien pour visiter ! Au passage, je te remercie aussi pour les photos dans ta tenue pour ton bal. Tu ressembles à ton père dedans, j’ai d’ailleurs retrouvé une photo de lui dedans, elle est glissée avec le colis. Garde-la précieusement dans ton album photo.

Je vais être en avance pour te l’offrir, mais je suis persuadé que mon cadeau va bien tomber avant ton départ. Tu vas devenir majeur, il me semblait important de fêter ça correctement. Je regrette de ne pas être à tes côtés, mais je trouverais un moyen de faire un détour au Canada dès septembre. J’en profiterais pour rencontrer ce fameux Tom ! Fait moi plaisir, fais-le encore un peu tourner en bourrique. C’est plus drôle ainsi que de rester à plat dans sa relation. Je ne compte pas le ménager, mais laisse-lui la surprise.
Quoi qu’il en soit, je te laisse découvrir la réelle utilité de ton cadeau. Sache que c’était également à ton père et qu’avec, durant nos années à Poudlard, cela nous a bien aidé pour faire les 400 coups. Reprends cet héritage mon garçon ! Tu es jeune, c’est le moment de tout tester et réaliser. Je me souviens que tu avais malgré tout apprécié ton expédition dans le phare, non ? Tu verras, ça te sera encore plus pratique.

Bien en avance, je te souhaite un bon anniversaire, profites-en pour découvrir l’Inde. Ton père n’a pas eu le temps de vraiment t’en parler, mais malgré ses relations avec sa famille, il aimait ce pays plus que tout. Je suis heureux pour toi que tu puisses t’y rendre. Envoie-moi des nouvelles à ce propos, même si c’est par portable, je ferais l’effort d’y répondre.

Je t’embrasse fort Harry,
Sirius. »

La lecture fait sourire le jeune Potter, heureux comme à chaque fois d’avoir des nouvelles de son parrain. Il va devoir penser à lui prendre des cartes postales, prendre quelques photos également s’il y pense. Ce n’est franchement pas son fort à ce propos, il faut dire.
Il pose la lettre sur la table de sa chambre quand il termine de lire. Il est actuellement seul, tous ses colocataires occupés ailleurs. Résultat, il en profite pour ouvrir son paquet, sans une once de délicatesse, curieux de ce qu’il va découvrir à l’intérieur. Clairement, il n’est pas connu pour avoir une grande imagination, mais il n’aurait pas imaginé qu’à l’intérieur pourrait se trouver une… couverture ? D’un style assez ancien, en plus.

D’accord… ? Est-ce que son parrain a perdu la tête ? Comment ils ont pu faire quoi que ce soit avec ça ?

Non, il faut réfléchir mieux. Il se lève et prend les extrémités de la couette pour la déplier et mieux la regarder. A première vue, elle semble tout à fait normale ? C’est quoi ce cirque ? L’ursirre fronce alors les sourcils et l’inspecte au mieux possible. Après cinq bonnes minutes, il ne détecte toujours rien. Même un revelio ne l’aide pas à comprendre ce qu’il a sous les yeux. Un peu dépité, il soupire et part s’installer avec dans son lit. Bon. Est-ce qu’elle tient chaud, au moins, cette couverture ? Sans trop d’espoir, Harry la place alors sur ses épaules et c’est finalement là que la magie opère.

Le haut de son corps disparaît. Ou non, plutôt, laisse apparaître ce qui se trouve derrière lui, le rendant… Invisible. Oh. Oh.
Soudainement, il comprend tous les sous-entendus de Sirius et comprend encore mieux pourquoi son père s’est tant amusé avec. Comment a-t-il fait pour obtenir une telle cape ? Peu importe, elle est désormais dans les mains de Harry et oui, il compte bien en profiter, bien s’en servir. D’ailleurs… Il décide de n’en parler en personne pour l’instant. Ni à Percy, ni à Lélio et encore moins à Tom qui pourrait comprendre trop rapidement à son goût comment Harry pourrait utiliser ce nouvel objet en sa possession.

Soigneusement, désormais, il replie la couverture et la range dans un de ses tiroirs. Normalement, personne ne va venir fouiller ici et il devra faire attention à rester discret pour la mettre dans sa valise. Car effectivement, il compte bien ne pas s’en séparer…

Pour quelle raison ? Il ne sait pas encore. On verra ce que le temps lui réserve.