Chapitre 1: Bienvenue au monde, petit démon!

Le père de Diavolo est l’héritier d’une grande famille italienne de sang-purs qui était très proche de la papauté. Il est l’héritier par excellence et possède une place haut placé dans la politique Italienne des sorciers. La mère de Diavolo, elle, n’était qu’une simple bibliothécaire du Vatican, elle aussi issue de sang-pur mais qui avait opté pour une vie modeste, au lieu de la vie de sang-pur riche que lui offrait ses parents. Ils se sont rencontrés, plus jeunes, dans un parc, alors que sa mère baladait son chien et que celui-ci avait heurté le père. Puis un amour, qui date de plus de 34 ans naissait. Au bout de 10 ans de vie commune, ils se marient en 1995 et eurent le petit Diavolo Adam de Astaroth deux ans plus tard. La jeune femme qu'était la mère de Diavolo a cependant dû arrêter son travail de bibliothécaire et aller en congé maternité suite à cela, pendant donc une periode de quelques mois. Cependant, suite à la naissance de Diavolo, sa santé s'était affaiblie. Le jeune homme s'en ait toujours voulu, quelque part.

Chapitre 2: L’école des diablotins et la montée royale.  

Lorsque Diavolo avait donc l’âge de rentrer à l’école, le petit garçon était tout content puisque sa mère, éduquée dans le monde commun des sorciers et même moldus avait l’habitude des coutumes “normales”, tandis que son père s’y était opposé mais par manque de temps à passer avec son fils, il avait accepté avec négligence le désir de sa femme que leur fils coûtoient le monde populaire. C’était une bonne idée, pour apprendre au garçon de ne pas être un sang-pur reclus comme beaucoup l’étaient, mais aussi une mauvaise puisqu’il était considéré comme “le gosse de riche” ou bien “le garçon sans père” (parce que oui, tellement que son père était absent, les enfants avaient l’habitude de croire qu’il n’avait pas de père, bien que Diavolo n’arrêtait pas de dire qu’il en avait un, ils ne le croyaient pas). Jusqu’à la fin de la primaire, il était un peu le bouc-émissaire des harceleurs, ne se défendant pas en retour et ne disant rien à sa mère, puisque ce n’était que de l’harcèlement moral. C’était beaucoup à encaisser pour un enfant de son âge, mais il voulait être comme son père: vaillant. Il voulait aussi ne déranger personne que les hommes adultes pouvaient faire tout seul. Cependant, gardant tout cela pour lui, cela lui a laissé tout de même une sorte de manque de confiance en lui, qu’il commença à cacher avec sa façade remplie de confiance en soi et aussi, voulant devenir un modèle pour les autres, une aide, pour éviter qu’ils souffraient comme lui. Il pensait qu’il allait donc, au collège, pouvoir aider ses nouveaux amis d’Italie mais tout changea puisqu’il fut convoqué à Ilukaan  du haut de ses 11 ans à cause de son père qui l'avait inscrit. Son père était un trouvait que pour un jeune noble, il ne parlait pas assez bien anglais et de plus, cela allait le faire "grandir plus vite". Il n’était absolument pas content: Il ne voulait pas être loin de sa mère, ni de son père (bien que pour lui, le fait d’être loin de son père n’allait pas trop changer). Mais sa mère, sa mama, c’était trop. Il venait de passer des années à être seul psychologiquement, autre que d’avoir l’amour de sa mère et il ne voulait pas perdre l’unique chose qui le poussait à vouloir devenir une personne de bien. A l’aéroport, lorsque sa mère l’accompagna pour son envol, cet envie qui commençait à disparaître ne fit que s’intensifier avec: “Mio caro, démontre moi à quel point tu es devenu un grand homme courageux à chaque fois qu’on se reverra, d’accord?”. Ces paroles-là, il les entend tous les matins, lorsqu’il se regarde dans le miroir, même lorsqu’il n’a pas envie d’avancer la tête haute. Cela lui donne du baume au cœur, disons.

C’est alors qu’il partit d’Italie pour aller au Canada, à Ilukaan. Le froid était atrocement désagréable pour son corps médittéranéen, et il n’aimait pas les premières années à Ilukaan à vrai dire. Il le cachait, cependant, avec sa bonne humeur et son envie d’aider un peu tout le monde. Il n’aimait pas l’endroit, ni le paysage… bref, son Italie lui manquait. Sa mère lui manquait aussi, mais il le cachait. Il le cachait tellement bien que personne n’a jamais su quoi que ce soit sur ses parents, à part que c’était des nobles italiens et qu’ils leur donnaient toujours d'assez beaux cadeaux. Il était vrai, il était riche, quasiment tout le monde l’avait remarqué, mais Diavolo avait toujours gardé une qualité qu’il avait depuis gamin: l’humilité. Il avait toujours été humble envers tout le monde et avait toujours traité tout le monde à son égal, quel que soit le statut social ou bien la personne en face de lui.

Contrairement à l’école où il était, le garçon était populaire, apprécié par à peu près tout le monde. A la saint-valentin, il recevait quelques lettres par des jeunes filles, voir certains garçons et il en était très flatté. Pas fier, mais flatté. Il se sentait enfin à sa place dans cette école, bien qu’il n’était qu’un mystère. Un mystère, avec un grand cœur ouvert mais que personne ne connaissait et justement, cette mystérieuse surface était lourde à force. Il se devait de garder les secrets de son enfance pour éviter que des rumeurs se répandent sur lui, donc il lui fallait un ami. Un vrai ami. Un ami qui ne le jugerait pas pour ce qu’il était mais pour ce qu’il est et ce qu’il sera dans le futur. Il fit la rencontre de Barbatos, en plus, durant les premières années où il n’était encore qu’un simple garçon non populaire. Mais… il manquait quelqu’un.

Chapitre 3: Rencontre entre deux démons.

Ce “quelqu’un” était Lucifer Hellborn. Diavolo lui avait déjà proposé son aide, plus tôt, lorsqu’il commençait à de plus en plus affirmer ses idéologies d’aider les personnes autour de lui… Surtout lorsqu’une tête brûlée assez démoniaque sur les bords était en train de se faire ruer de coups.  Diavolo, qui pour en quatrième année était déjà assez sportif mais non seulement une personne qui aimait déjà imposer la paix et défendre les plus faibles, avait aidé Lucifer à s’extirper de ce combat. Il connaissait Lucifer depuis quelque temps, à vrai dire. Ils étaient en même année donc c’était assez facile de se croiser à la sortie d’un cours. Mais Lucifer était surtout connu pour ses problèmes personnels: violence, agressivité, c’était réellement une bête féroce pour son jeune âge. Diavolo, n’étant pas bête, savait que ce genre de personnes étaient surtout malheureux au fond d’eux et qu’ils essayaient de rejeter leurs tristesses par la violence.

L’italien, lui tendit une nouvelle fois sa main pour l’extirper de cet océan de violence. Il voulait l’aider. Quelque chose lui disait qu’il pouvait l’aider mais surtout qu’ils pouvaient s’aider mutuellement. Il se sentait atrocement seul donc il pensait qu'en ayant une personne auprès de lui qu’il pourrait aider, il se sentirait utile. Même si Lucifer le jetait après avoir reçu de son aide, il s’en moquerait. A sa plus grande surprise (il est encore surpris à ce jour mais il le cache), Lucifer devint son ami mais aussi son bras droit et justement, Diavolo prit un peu plus confiance en lui grâce à son ami indirectement. Il eut un peu la confirmation de l’univers qu’il pouvait aider les autres, et c’est ce qu’il fit. Il en profita pour être le président du conseil des élèves pendant une année, avec Lucifer à ses côtés.

Chapitre 4: ...La suite?

Il y a de cela deux semaines, un après-midi, il reçut l’appel de son père, ce qui était extrêmement bizarre, vu qu’ils étaient très distants. Dès lors qu’il décrocha, il faillit laisser tomber son téléphone de ses mains. Son père venait de lui apprendre la mort de sa mère, avec une voix monotone et triste. Comment c’était possible?.. Diavolo se voilait la face au niveau de la santé fragile de sa mère depuis enfant. Elle ne pouvait pas trop faire de grands mouvements, elle était souvent pâle… Il savait un jour que cela allait être insupportable de se l’avouer en face, directement.

Le jeune homme, donc choqué, s'éclipsa de Ilukaan pendant ces deux dernières semaines pour préparer l’enterrement de sa mère et aussi de faire son deuil, en Italie. Il était fragile, trop fragile et facilement atteignable. Il ne voulait pas aussi que son entourage le voyait comme ça. De retour en Italie, il fut bien accepté mais il sentait que désormais, Ilukaan était sa réelle maison.

Et tout le monde qu’il avait pu construire et aider lui manquaient.

(c) Ilukaan