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showing weakness is a sign of trust || ft. Porrim Maryam — 13 avril 2021
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Sujet: showing weakness is a sign of trust || ft. Porrim Maryam — 13 avril 2021
Mer 21 Avr 2021 - 18:11
                    
showing weakness is a sign of trust
L'annonce de l'absence du préfet d'Ursirre ne pouvait pas plus mal tomber.

Alors que tu étais déjà dans un état de stress et d'anxiété pas possible depuis de longues semaines, tu avais appris dimanche dernier du directeur de l'école lui-même que Dimitri - ledit préfet - avait eu un accident. Un accident suffisamment grave pour qu'il soit mené en urgence à l'hôpital le plus proche de son domicile familial, auquel il s'était rendu pour le week-end - à l'hôpital de Berlin, donc. Il était dit qu'il y restera au moins toute une semaine.

Autant dire que ce n'était une bonne nouvelle pour personne. Le conseil et les autres préfet·e·s s'étant organisé·e·s dans la foulée pour le remplacer en journée durant son absence, tu t'es simplement contenté de prendre son tour de ronde le soir, afin qu'iels puissent tout de même souffler un peu.

Ce que toi, tu n'avais pas l'impression de pouvoir vraiment faire depuis mars. Oh, tu avais bien réussi à lâcher un peu de lest après avoir déballé une infime partie de ton histoire à Porrim mais, quelques jours après... Il avait de nouveau fait irruption dans ta vie. Oboro Shirakumo, que tu pensais décédé depuis dix ans maintenant, avait pris ses fonctions de professeur de Vol et Sport à la fin du mois dernier.

Surprenant, pour un mort.

Longtemps, tu as douté. Ça ne pouvait pas être lui, n'est-ce pas ? Tu l'avais enterré au Japon en mars 2011. Tu t'étais soudainement retrouvé à vivre seul, dans cet appartement que vous partagiez depuis plusieurs années déjà. Il n'y était jamais revenu. Ca ne pouvait donc, en toute logique, pas être lui ; et pourtant tu as pu le constater de toi-même : il était bel et bien vivant. Et quand tu l'as compris, tu as fait ce que personne n'aurait pu penser de toi, l'être sans doute le plus rationnel et logique qui puisse exister : tu as paniqué. C'était Lewin qui t'avait récupéré un peu plus tard dans la nuit - ou, plutôt, qui était venu s’informer de la situation sous prétexte de te rapporter les affaires que tu avais oublié dans ton départ précipité du Dôme.

C'était bien lui, et tu ne savais pas comment réagir.

Suite à ça, tu as été incapable de te rendre dans le Dôme pendant une semaine. Par peur de le rencontrer de nouveau, sans doute - ce qui arriva le jour où tu dûs t’y rendre par obligation, évidemment. A l’instar de votre première entrevue… Ça ne s’était pas très bien passé. Une fois encore, l’insomnie t’avait gagné ce soir-là (comment aurais-tu pu fermer l'œil, après ce qu’il t’avait dit ?) et Porrim, le lendemain, s’était bien rendue compte que quelque chose n’allait pas ; à tel point qu’elle était venue te voir directement après le cours que tu donnais à sa classe pour s’enquérir de ton état visiblement pire que d’habitude (Quoi, Aizawa Shôta, avoir des cernes encore plus prononcés et une tête encore pire qu’à l’accoutumée ? Impossible. Et pourtant...). Nul besoin de préciser que si elle n’avait eu aucune réponse à ses questions et ce, malgré le café qu’elle t’avait offert, elle avait cependant obtenu de toi que tu l’accompagnes pendant son tour habituel dans les couloirs le soir, au vu du jeûne qu’elle faisait cette année pour Ramadan.

Tu es bien trop soft, Shôta.

Tu pensais qu’elle profiterait de l’occasion d’être seule avec toi pour te questionner de nouveau. Après tout, l’Amazigh avait bien réussi à te tirer les vers du nez lorsque ça n’allait pas à la mi-mars, mais ce soir-là… Non, ce soir-là, elle ne remit pas le sujet sur le tapis. Elle te parla d’elle-même, de ce qui se passait dans sa vie en ce moment, de ses examens passés et à venir… En bref, elle te faisait la discussion pendant que tu l’écoutais, rebondissant de rares fois sur ce qu’elle pouvait bien te raconter. Ca te changeait les idées, c’était pas plus mal. Au moins, tu ne pensais pas à Oboro.

Contrairement à la nuit précédente, cette fois-ci tu réussis à fermer l'œil. Certes pas longtemps, une poignée d’heures à peine, et le sommeil agité, mais au moins tu avais le mérite d’avoir pu te reposer un peu - même si tu n’en avais pas l’impression. Les traits toujours aussi tirés, les cheveux toujours autant en bordel (à force d’aller-retours dans le lit, en attente du sommeil qui ne venait presque plus ces derniers jours) et le pas toujours traînant, tu naviguas à travers la journée sans trop d’encombres, à grand renfort de cafés réguliers. Au moins, tu restais fonctionnel et c’était le principal.

Le soir venu, comme la veille, tu retrouvas la préfète à l’entrée du bâtiment Ursirre - sauf que cette fois, tu l’attendais à l’intérieur et non dehors. Avec tes courtes nuits, tu te retrouvais à avoir aisément froid malgré toutes les couches de vêtements que tu empilais depuis deux jours ; les températures descendant en-dessous de zéro ces derniers temps n’aidant pas, tu t’étais donc hâté de traverser le parc et de passer les portes de l’imposante maison des ours - la pierre couleur topaze dont tu avais pris possession à ton arrivée à Ilukaan te permettant d’entrer sans encombres. Tant pis si Porrim voulait fumer avant de commencer, elle devra attendre que vous ressortiez après s’être assuré·e·s que les plus jeunes années avaient désertées la salle commune et les couloirs.

Puisque tu t’étais dépêché, tu avais un peu d’avance. Alors, en silence, adossé à un mur proche de l’entrée, tu attendais son arrivée ; les mains glissées entre deux plis de la grande écharpe grise que t’avait offerte l’une de tes élèves, Charlotte Vanacker, pour le dernier Noël.

Tu ne pouvais te résoudre à porter celle d’Oboro pour l’instant.
feat. Porrim Maryam ● 1042 mots
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Sujet: Re: showing weakness is a sign of trust || ft. Porrim Maryam — 13 avril 2021
Mar 27 Avr 2021 - 21:31
                    
ft. AIZAWA Shôta
Showing weakness is a sign of trust

Remettant son foulard correctement en place, Porrim en profite pour repasser un coup de rouge à lèvres sur sa bouche déjà écarlate. Elle n’est ni en retard, ni vraiment en avance, mais elle sera à l’heure. Elle le sait. La mécanique des rondes étaient si bien huilée qu’elle n’avait presque jamais à s’en soucier. Quoique ce soir-là, elle savait qu’elle serait inquiète.

La veille, elle avait remarqué la mine basse, les cernes creusées, et toutes étincelles qui semblaient s’être éteintes dans les pupilles déjà sombres du professeur de défense contre les forces du mal. Alors, elle a fait ce qui lui semblait juste. Elle avait monopolisé la parole, des heures durant, racontant l’avancée de ses examens, le peu de poids qu’elle avait repris. Avant qu’elle ne le réalise, ses sourcils sont froncés, et sa poigne sur son rouge à lèvre s'est faite plus forte.

Il lui fallait impérativement faire quelque chose. Elle devait l’aider. Elle devait être une épaule sur laquelle il pourrait se reposer.

Alors, emballant tout un tas de trucs -qui seraient utiles plus tard- dans son sac, elle enfile son uniforme, se couvre d’une large écharpe tricotée avec amour, un large gilet, et voilà qui devrait faire l’affaire. Sur ses cheveux, elle a disposé un foulard bleu nuit à franges (ne fallait-il pas faire honneur à sa maison), qui laisse s’échapper quelques mèches sombres sur son visage. Elle a meilleure mine depuis quelque temps. Pas la Porrim à l’apogée de sa gloire, mais en regardant ses mirettes rieuses et bienveillantes, on peut penser qu’on s’y approche.

Son cheminement jusqu’à l’entrée de la Maison se fait lentement, elle sifflote. Elle en profite pour gronder les deux-trois fripons-nes qui tenteraient d'échafauder une sortie nocturne, puis ses grands pupilles vertes se posent sur la silhouette du directeur de sa maison. Son ami. Le grand-frère qu’elle n’avait jamais pu avoir. Un large sourire étire ses lèvres alors qu’elle s’approche, et celui-ci se fait tout à coup plus inquiet. Et comme si elle le voyait pour la première fois depuis longtemps, elle remarque tous les traits de fatigue sur son visage. Il portait tellement de chagrin. Tellement de peine.

Elle mit un point d’honneur à ne pas faire remarquer ce qu’elle avait vu, et, avec un rire, extirpe de derrière elle une tasse de café fumante, accompagné d’un “TADAAA !” exultant de joie. “Sans sucre, sans crème, sans rien du tout. Par contre !” Elle agite son index devant le nez du professeur avec un air menaçant. “J’ai mis un peu d’arôme de vanille dedans. Un tout petit peu. Juste pour voir.”

Elle ne lui laisse pas le temps de grogner ou de commenter. Après tout, ça faisait des mois maintenant qu’elle lui apportait son café sans lui demander son reste. Et puis, alors qu’elle babille sur le fait qu’elle a croisé deux-trois fuyards en arrivant. C’est donc d’un accord commun et silencieux qu’ils se dirigent vers la salle commune. Un seul grattement de gorge de la part de la Préfète et le regard naturellement terrifiant du professeur suffisent à faire déguerpir les quelques malins qui pensaient échapper au couvre-feu.

Et quand il n’y a plus à faire dans le bâtiment des Ours, le duo se dirige presque naturellement vers l’extérieur. Là, la demoiselle tire une cigarette de son paquet, la consume presque immédiatement, avant de tendre son paquet au professeur. Sotte, elle était loin de l’être, et son étrange faculté à parvenir à lire le visage si taciturne faisait s’agiter des alarmes silencieuses dans son esprit. Mais elle pouvait l’accepter. Elle lui devait tant, après tout, alors prendre soin de lui, en comparaison de tout le reste, était finalement la moindre des choses.

Pas qu’entretenir un quelconque cancer soit une véritable manière de prendre soin de lui, oh non, elle avait prévu d’autres choses, plus tard. De quoi tirer les vers du nez du Japonais s’il refusait de se livrer. Mais elle savait qu’il finirait par le faire, ne cessait-ce que pour son propre bien.
            
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Sujet: Re: showing weakness is a sign of trust || ft. Porrim Maryam — 13 avril 2021
Ven 28 Mai 2021 - 16:11
                    
showing weakness is a sign of trust
L’attente n’est guère longue. Au bout de quelques minutes à peine, un sifflement s’élève lentement dans le couloir, jusqu’à ce que son autrice soit suffisamment proche pour que tu puisses lui donner un nom. Non pas que tu n’as pas reconnu Porrim dès l’instant même où le son s’est mis à résonner dans la bâtisse, cela dit - qui d’autre aurait-ce pu être, si ce n’est la préfète elle-même ? Son arrivée, pile à l’heure, te fait quitter le mur contre lequel tu t’étais adossé en arrivant. Tes pupilles sombres se posent un instant sur son foulard, bleu comme le saphir qu’elle est si fière d’arborer à son oreille, avant d’être attirées par le large sourire qui, l’espace d’une seconde, te semble faiblir quelque peu. Mais juste une seconde, avant qu’un rire ne s’échappe finalement de ses lèvres peintes en rouge.

Tu as bien remarqué qu’elle allait mieux et qu’elle semblait plus heureuse, ces derniers jours. Loin est le temps où vous sombriez tous les deux. Comme deux âmes en perdition, uniquement mues par la force de l’habitude, venant s’échouer le soir sur un coin de canapé, dans le dôme, avant de recommencer la même mascarade le lendemain. Faisant comme si de rien n’était.

Aujourd’hui, Shôta, tu sombres seul.

Tu préfères les choses ainsi. Porrim mérite de remonter la pente, et la voir réussir te rend plus fier que tu ne l’as jamais été. Il ne faudrait guère de temps encore pour qu’Ilukaan ne retrouve la Maryam telle qu’elle l’a toujours connue, pleine de vie et d’amour pour les autres. Tu ne te fais plus de soucis pour ça.

Elle te tend une tasse de café encore fumante, qu’elle dissimulait dans son dos en arrivant, mais dont les effluves ne te sont pas vraiment familiers. L’Amazigh n’attend pas pour t’en expliquer les raisons, et elle n’attend pas non plus pour monopoliser la parole, comme elle l’a déjà fait la veille, une fois la tasse entre tes mains. Alors tu la laisses faire, bien conscient des raisons qui l’y poussent (et un peu reconnaissant de ne pas avoir à faire le moindre commentaire – pour le moment), l’écoutant sans un mot pour l’instant. L’arôme de vanille qui se dégage du café si gentiment offert vous accompagne pendant que vous commencez à vous diriger vers la salle commune, reprenant le même chemin arpenté la veille à la même heure.

Tu finis par tremper tes lèvres dans le breuvage noir, après avoir profité de la chaleur émanant de la céramique pour te réchauffer les mains. C’est la première fois que l’étudiante t’apporte autre chose qu’un café noir, sans sucre et sans arôme quelconque, et tu dois bien avouer que la pointe de vanille ajoutée n’est pas mauvaise. C’est même plutôt bon, et ça te change un peu de l’habituelle boisson que tu consommes quotidiennement depuis près de quinze ans maintenant. Porrim a-t-elle senti les différents changements qui allaient s’opérer dans ta vie, et décidé d’y apporter sa contribution ?

Peu importe.

Il ne vous faut pas longtemps pour faire le tour du bâtiment des Ursirres et veiller à ce que chacun·e d’entre elleux regagne sa chambre, malgré les apparentes envies de braver le couvre-feu qui se dégagent des quelques élèves qui prennent la fuite à votre vue. Quelques minutes supplémentaires et vous voilà à l’extérieur, bravant le froid d’avril pour continuer votre ronde dans le parc. Sans surprise, une fois dehors, la préfète ne tarde pas à sortir une cigarette. Avant de t’en proposer une sitôt la sienne terminée – un peu rapidement, remarques-tu, mais qui es-tu pour juger alors que tu t’empresserais presque de saisir l’un des tubes de nicotine qui te sont présentés ?

Ce n’est pas la première fois que tu fumes en sa compagnie, et ça ne sera sans doute pas la dernière. Cela faisait bien cinq ou six ans que tu avais arrêté, avant de reprendre voilà quelques semaines, bien que plus modérément qu’avant. C’était mieux que n’importe quel autre coping mechanism, selon toi. Loin d’être sain, mais loin d’être le pire moyen de tenter d’évacuer l’anxiété qui te ronge peu à peu. Sans doute Porrim l’a-t-elle de nouveau constaté, ce soir-là.

Il faudrait être un idiot pour ne pas remarquer que ton état empire de jour en jour, et l’étudiante est loin d’en être une.

Un bref remerciement glissé à son encontre plus tard, te voilà clope au bec, tirant une latte dès que possible. Vous ne prenez pas le temps de faire une pause devant l’immense dortoir de marbre, et commencez à marcher vers votre prochaine destination ; passant devant le jardin aux quatre saisons, tout aussi silencieux que toi, sans vous y arrêter. Tu as un peu moins froid qu’à ta première sortie, et tu peux remercier les deux présents de ton élève pour cela.

Tout comme celle de ton acolyte du soir, ta cigarette est rapidement consumée, bien avant que vous n’arriviez près du dôme. Seul le café s’éternise, comme si tu cherches à le faire durer aussi longtemps que possible – ce qui est le cas, puisque tu utilises le récipient encore tiède pour te réchauffer les doigts. Tu jettes le mégot dans l’une des poubelles qui bordent l’entrée de l’édifice vitré une fois arrivé·e·s à destination, puis y rentres sans attendre, à la recherche d’éventuel·le·s jeunes années à renvoyer dans leur maison.
feat. Porrim Maryam ● 965 mots
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Sujet: Re: showing weakness is a sign of trust || ft. Porrim Maryam — 13 avril 2021
Lun 30 Aoû 2021 - 17:57
                    
ft. AIZAWA Shôta
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Elle l'avait regardé consumer sa cigarette alors qu'elle évoquait tout et rien. Le temps qui se réchauffait lentement mais sûrement. Les parfums de la nuit qui lui rappelait -parfois quand les oiseaux chantaient- le berceau familial et délicat de son enfance en Italie.

Parce qu'après tout, c'est ce qu'ils étaient l'un pour l'autre non ? Un semblant de famille.

Ensuite il avait bien fallut retourner à l'intérieur. Et le crève-coeur que de voir son mentor avancer le dos courbé par des années de douleurs qu'il avait choisit de garder pour lui, enfermer tout au fond de son coeur, cette peine qui le penchait en avant comme un vieillard.

Shôta n'était pas un vieillard pourtant. Elle voulait d'un coup le secouer. D'un coup lui faire prendre conscience. Le réveiller. Mais ça ne fonctionnerait pas. Comme elle quand son esprit était hanté par des choses trop complexes pour être exprimées avec des mots, elle put pendant l'espace d'un instant comprendre ce qu'elle leur avait fait subir, à lui et Jelila.

Son coeur se tordant à cette étrange pensée, elle porte une main à sa poitrine, des larmes brillants dans ses yeux verts.

Mais elle ne s'en plaint pas -non- il lui faut rester forte jusqu'à ce qu'ils en aient terminés avec le dortoir.
C'est en en sortant finalement qu'elle ressent le besoin de marquer une pause.

"J'ai ramené de quoi manger, on a le temps avant le bâtiment suivant non ?" Demande t-elle avec une voix qui ne laisse que peu de place à un non. Elle traîne presque son directeur de maison jusqu'à un banc, dans le parc.

Et comme elle tire une nouvelle cigarette de son paquet, elle en tend une à Shôta avant de sortir à nouveau tout un assortiment de boîtes et de plats couvert d'aluminum.
De son sac, elle sort les pieds d'une petite table d'appoint -le besace était définitivement ensorcelée- et la dépose devant son professeur pour qu'il puisse se servir. Elle prononce une phrase dans sa langue natale, et dépose un contenant liquide, une chorba, sur la table. "On commence par ça." Indique t-elle. "Ensuite les briques. Elles sont au poulet. J'ai aussi fais des brochettes. J'ai vu ça dans un livre de recettes japonaises. Les sushis, c'est encore trop complexe pour moi !" Rayon de Soleil que tu es, Porrim.
            
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Sujet: Re: showing weakness is a sign of trust || ft. Porrim Maryam — 13 avril 2021
                    
            
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