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[2 juin 2020] De l'aconit dans du polynectar, sérieusement ? [ft. Varian Meyer | | | Sujet: [2 juin 2020] De l'aconit dans du polynectar, sérieusement ? [ft. Varian Meyer Jeu 30 Juil 2020 - 22:53 La campagne électorale que menait l’italien ne lui avait pas faire oublier ses amis. Le brun l’avait mise de côté le temps d’une semaine. Celle séparant le bal du départ en train. Il avait des projets, des affaires à régler avant le grand départ. À commencer par se renseigner plus en profondeur sur le cas Strauss. Raiponce avait beau être une de ses plus proches amies, il ne savait toujours pas ce qui s’était exactement passé entre elle et sa sœur. C’était d’ailleurs, car l’italien était proche d’elle qui ne savait pas. Merde, comme si on forçait ses meilleurs amis à nous parler de leurs emmerdes lorsqu’on voyait clair comme le jour que ça leur faisait mal ! Fallait vraiment être un abruti fini pour pousser l’enquête.
Lovino avait donc opté pour une autre option. S’occuper de la jeune lupy et la distraire, puis partir enquêter dans son coin. Il n’était pas le meilleur détective et irait sans doute droit au but tout en glissant un soupçon de non-subtilité au cœur de tout ça.
L’occasion d’obtenir des réponses lui fut donner un jeudi soir. Les cours étaient encore dispensés, mais le lupy en avait fini avec ses derniers quelques heures plus tôt. Il traînait dans les couloirs à la recherche de quelqu’un susceptible d’en savoir plus. La blonde était quelqu’un d’apprécier au sein du campus, mais Lovino avait vite mis de coter ses amis. La probabilité que ses questions remontent aux oreilles de la jeune fille était beaucoup trop grande. Le brun s’était donc tourné vers l’entourage de sa sœur… qui semblait ne pas vouloir en avoir. La tache risquait de se révéler impossible.
C’est là qui avait repéré le garçon. Le nom ne lui revenait pas. Il faut dire qu’il n’avait jamais rien fait pour le fréquenter. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il était un ami proche des deux sœurs Strauss. Et qu’il… ne prenait pas du tout la direction de sa maison. Il semblait essayer de se faufiler en rasant les murs ? Putain ! Qui fait encore ça ?! T’avais mille fois plus de chance de te faire choper avec une attitude pareille. Le lupy glissa ses mains dans ses poches et le suivi du regard. Un autre coup d’œil en arrière lui apprit qu’ils étaient seuls. Parfait.
La filature n’avait jamais été son fort. Autant, il s’avait se cacher mieux que son jumeau, autant garder un œil sur quelqu’un tout en faisant mine de rien pour ne pas se faire repérer… C’était plus dans l’ordre de l’impossible pour l’ainé Vargas. Oh, ça lui été déjà arrivé de suivre des gens. Mais merde ! C’étaient des gens comme Léo. Il avait une habilité naturel pour suivre des gens comme Léo. Tiens, intriguant. La salle de potion. Que viendrait foutre un mec dans la salle de potion en fin d’année, et ce, alors que les professeurs de ladite matière avaient quitté les lieux. Une porte fermée, c’est tout ce que l’autre allait trouver. Lovino était près à l’aborder quand il s’arrêta. Faisant marche arrière, il s’épaula à un angle du couloir, et sorti une de leur affiche. Juste histoire d’avoir l’air de foutre quelque chose dans ce lieu désertique tout en gardant un œil sur le strixyst. Alors comme ça on maîtrisait le crochetage de porte. Il faisait bien de passer par des techniques moldus.
L’administration avait tendance à protéger ses serrures à l’aide de sortilèges divers. Fallait au moins ça, bordel. Le reste des salles de cours n’étaient généralement pas ensorcelées. C’était d’autant plus vrai pour le laboratoire d’alchimie et la salle des potions qui pouvaient abriter des concoctions fragiles. Le lupy attendit une bonne minute -peut-être cinq- avant de s’infiltrer dans la salle à son tour.
Sombre. C’était sa première impression. Pourquoi les salles de potions étaient elles toujours aussi sombre. Putain, au même étage se trouvait la salle de sortilège, ou encore la salle d’histoire de la magie, mais non, la seule à avoir le privilège d’exploser la facture magie en même temps que la rétine des élèves, c’était celle-là. Lovino n’osa pas allumer immédiatement sa baguette. Si le garçon ne voulait pas lui parler, ça serait toujours plus prudent s’il avait de quoi le… l’encourager un peu. Comme une bonne photo de lui en train de faire des conneries dans une salle pour laquelle il n’avait clairement pas de droit d’accès.
Petit à petit, les prunelles olives s’habituèrent à l’obscurité ambiante. Merde ! Où était-il passé ce bâtard ? Le brun examina tout ce qu’il pouvait voir de là où il se trouvait, sans bouger. La réserve… Évidemment !
| | | | Sujet: Re: [2 juin 2020] De l'aconit dans du polynectar, sérieusement ? [ft. Varian Meyer Mer 30 Sep 2020 - 14:35 Cela faisait maintenant quelques jours que le bal avait eu lieu, et ça avait été un évènement riche en rebondissement. Varian était fier de lui, parce que c’est pendant cette soirée que les soeurs Strauss s’étaient réconciliées et il y était un peu pour quelque chose. Ces deux là ne se parlaient plus depuis des semaines et ça avait installé une ambiance dès plus lourdes dans leur petit groupe. Ce n’était même pas le plus dérangeant dans l’histoire, cette mauvaise atmosphère, il pouvait faire avec, le plus difficile pour le Strixyst c’était de voir ses deux amies d’enfance aussi mal. Les deux soeurs avaient toujours été très proches, et il n’y avait pas besoin de les observer très longtemps pour voir qu’elles souffraient toutes les deux de cette séparation. Varian n’avait pas osé intervenir jusque là, il comprenait les deux points de vue et il ne voulait pas donner l’impression de prendre partie pour une des Strauss, alors il avait préféré garder ses distances pour rester neutre. Il avait cependant conscience que ne rien faire n'allait pas arranger miraculeusement les choses, et que Cassandra n’allait ni faire le premier pas, ni accepter que sa soeur le fasse, alors il avait profité du terrain neutre du bal pour en discuter calmement avec elle. Grâce à ça, il avait réussi à pousser la Lupy à parler à Raiponce pour la première fois depuis un moment, et c’était déjà une petite victoire en soit, mais le mieux c’était que tout s’était bien passé et qu’elles avaient pu discuter calmement et mettre quelques choses au point.
Maintenant que la dispute entre les Strauss c’était calmé, Varian avait l’esprit beaucoup plus léger et pouvait se concentrer sur autre chose: les vacances qui approchaient à grand pas! Les négociations avaient été rudes, mais il avait fini par obtenir l’autorisation de son père pour se rendre à bord du train pendant le voyage organisé par l’école et il avait tellement hâte d’y être! Toutes ces destinations qu’ils allaient visiter étaient autant de mystères à découvrir, et il avait prévu de faire plein de recherches à ce sujet! Mais même si ces enquêtes sur ces nouveaux lieux l’intriguaient déjà, il ne devait pas pour autant négliger les sciences pendant cet été. Et c’est pour ça qu’en ce jeudi soir, il se rendait en salle de potions afin “d’emprunter” assez de matériel pour mener à bien ses expériences tout au long du voyage. A cette heure là, plus personne n’avait cours dans cette salle, alors il avait la voie libre pour se servir. Les couloirs étaient assez déserts, les autres élèves étant occupés à regagner leur maison à cette heure là, mais pour être sûr de ne pas s’attirer de problèmes, le jeune homme préféra longer les murs tel un maître de la discrétion pour ne pas se faire repérer.
Sans grande surprise, la porte de la salle de potion était verrouillée. Ce n’était pas grave, il en fallait beaucoup plus pour l’arrêter et ce n’était pas un simple verrou qui allait lui poser problème! Il jeta un coup d’oeil d’un bout à l’autre du couloir, pour s’assurer que personne ne le voit entrer par effraction dans une salle de cours. Il ne semblait y avoir personne d’autre que lui dans les environs. A ce moment, n’importe quel élève d’Ilukaan aurait sorti sa baguette et déverrouillé la porte d’un simple sort, mais pas Varian. Il était un homme de sciences, pas un homme de magie et il refusait de s’abaisser à l’utilisation d’un sortilège quand une simple épingle faisait très bien le travail. Il lui fallut peu de temps pour crocheter la serrure, il n’en n’était pas à son coup d’essai, et il rentra donc rapidement dans la salle avant que quelqu’un ne le repère. Il faisait affreusement sombre dans la pièce, mais encore une fois il était hors de question de se contenter d’allumer sa baguette. Le Strixyst était venu équipé, et il sortit de son sac une lampe torche qui lui permit de vite se repérer dans la salle. Il n’avait pas de temps à perdre, il fallait vite récupérer ce qu’il était venu chercher avant que quelqu’un ne le prenne sur le fait.
Varian se dirigea donc vers la réserve, là où se trouvaient les différents ingrédients dont il aurait besoin pour être sûr de manquer de rien pendant l’été. Il valait mieux prévenir que guérir, et le jeune homme préférait trop en prendre plutôt que de se retrouver avec une expérience incomplète. Pour plus de précautions, il prit soin de choisir les ingrédients situé le plus au fond des étagères, histoire qu’on remarque moins facilement leur disparition. Il avait très bien conscience et ce qu’il faisait était plus que contraire au règlement et qu’il aurait une grosse sanction si on découvrait qu’il volait des trucs en salle de potion, alors il préférait être aussi prudent que possible pour ne pas se faire prendre. | | | | Sujet: Re: [2 juin 2020] De l'aconit dans du polynectar, sérieusement ? [ft. Varian Meyer Lun 26 Oct 2020 - 19:36 Le laboratoire était putain de sinistre de nuit. Si la potion n’avait pas été la matière favorite de l’italien, il aurait sans doute fait demi-tour sans tarder. La curiosité faisait partie de ses défauts mais fallait pas pousser merde ! Néanmoins, au lieu de faire trembler d’appréhension le brun, la salle dégageait un sentiment de confort. Les effluves qui restaient du dernier cours de la journée, flottaient encore dans l’air. Lovino pouvait presque déduire sur quoi il avait porté.
Quelques relents de poisson, des restes d’émanation d’ortie et une légère exhalation d’organe frai. Potion d’enflure. Généralement enseigné en 2ème année. Une des rares à mélanger autant d’odeurs fortes. Peut-être qu’il restait quelques foies de chauve souris. Pas qu’il en ait particulièrement besoin. Pas qu’il est particulièrement besoin de quoi que ce soit en fait. Une simple demande administrative et il était possible de les obtenir de façon tout à fait légale. Comme un putain de premier de la classe qui n’aurait que ça à foutre de ses journées.
Le brun s’avança plus en avant dans la salle. Il savait comment se rendre à la réserve même dans le noir mais qui pouvait prévoir la réaction du strixyst s’il l’interpelait dans ce lieu où aucun d’eux n’étaient sensé se trouver ? Il fallait que le lupy arrive à apercevoir la silhouette de l’autre dans le noir afin de se tenir à distance.
Bien qu’il n’ait absolument pas l’intention de se servir de sa baguette, mieux valait prévenir que guérir. L’engin en bois se retrouva donc entre les doigts serrés de Lovino. Il avait repris confiance en sa capacité à gérer cette dernière et avait drastiquement moins peur de s’en servir par accident. Au pire, si Varian réagissait en premier, il pourrait toujours plaider la self défense comme il l’aurait fait avec Gabriel Reyes, il y a un an de ça.
Enfin, l’italien se décida à se diriger vers la pièce annexe. La porte était entrouverte mais le violet avait pris soin de la tirer légèrement derrière lui afin qu’on ne remarque rien d’inhabituel à première vu.
A pas de loup, Lovino se faufila à son tour dans la salle. Il n’avait jamais été proche de Varian mais si on lui avait posé la question, il n’aurait pas songé à lui coller l’étiquette « voleur ». Pourtant, ses yeux maintenant parfaitement accoutumés à l’obscurité ambiante, ne pouvaient pas se tromper. Merde, le jeune homme était clairement en train de subtiliser des ressources de l’école ! Et de manière méthodique. Il fallait applaudir l’effort mis dans la prévention. Ca ne semblait peut-être pas évidant mais le fait de choisir des articles situés dans le fond des étagères permettaient de mettre de la distance entre le jeune homme et le jour où le forfait serait découvert.
Les lèvres du brun s’étirèrent dans un sourire narquois et en même temps légèrement impressionné. Dans un petit clic, la porte vient se refermer… Fuck, ça s’était pas prévu. Pourquoi cette foutu porte ne pouvait-elle pas tenir sur ses gondes ? Et double fuck !! Il ne lui semblait pas que la réserve s’ouvre de l’intérieur ! Putain, ça allait impliquer que l’un d’entre eux laisse une trace magique sur les lieux … Espérons que personne ne découvre le vole avant un bon bout de temps. Avant la rentrée prochaine par exemple.
Bon … Maintenant, le strixyst devait se douter qu’il n’était plus seul. Inutile d’être discret plus longtemps.
S’appuyant sur la porte, les bras croisés, l’italien se contenta d’un léger mouvement pour allumer sa baguette. Même pas besoin de formuler le sort. Ce dernier était clairement du niveau d’une troisième année, merde ! Ca lui aurait fait mal d’être obliger de le vocaliser.
La lueur émanant de l’objet en bois projeta des ombres mouvantes sur les étagères. Les bocaux en verres en paressèrent plus opaques et le lieu plus hostile. Le lupy se demandait si la magie qui passait dans la plupart de ses ingrédients ne pouvait pas décider d’interagir seule. Il serait sacrément dans la merde si c’était le cas. Enfin, merde, ça relevait plus du conte que d’autre chose. La réserve n’avait jamais était un endroit dangereux.
« T’es au courant qu’on est pas dans un putain de magasin ? » Peut-être que l’allemand avait les autorisations mais en vu des circonstances, c’était improbable. « Rassure toi, j’en ai rien à foutre » Ce qui soulevait la question de sa présence en ces lieux mais il n’allait pas tout révéler comme ça. Ca serait au jeune homme de s’expliquer en premier.
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