Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
| Sujet: Contexte du forum Mer 28 Mar 2018 - 19:11 Contexte C’était le jour de la rentrée, déjà. Comme chaque année, les vacances étaient passées bien trop vite à ton goût, mais peu importe : aujourd’hui, tu venais de retourner à Ilukaan, ton école mais aussi ce qui était devenu avec le temps, ta deuxième maison. A vrai dire, tu étais presque nostalgique, aujourd’hui : tu débutais ta dernière année d’études.
Quel sentiment étrange, de savoir que ce serait la dernière fois que tu assisterais à ce spectacle.
Tu avais rejoint tes camarades de classe qui étaient aujourd’hui devenus tes plus proches amis, et t’étais installé avec eux en regardant tout autour de toi. Tout le monde discutait joyeusement, qu’il s’agisse des membres des autres maisons, ou des professeurs. Tout le monde se racontait ses vacances, en attendant l’arrivée de ce que tu t’amusais à appeler l’attraction de la soirée : les petits nouveaux, les premières années qui découvraient, des étoiles plein les yeux, leur nouveau lieu de vie.
Il y avait de quoi être émerveillé, après tout ! Le dôme était tous les ans réaménagé pour leur accueil : cette salle habituellement réservée à la détente avait été transformée en une sorte de salle des fêtes. Chaque maison possédait une grande table où tous les élèves pouvaient s’installer. Tu savais très bien que bientôt, ces tables se couvriraient de nourriture, pour ton plus grand bonheur. Un petit orchestre ensorcelé jouait une musique douce, et des bougies éclairaient la gigantesque salle. Les murs magiques rendaient possible le fait d’observer l’extérieur du bâtiment, te permettant de voir arriver le groupe de premières années, mené par le directeur de l’école, Vincent Leroy. Ce dernier, comme tous les ans, s’était mis sur son trente-et-un, et semblait impressionner nombre de ces enfants.
Ils apprendraient bien vite la vérité sur cet homme, comme toi tu la connaissais. Comme tous les élèves de l’école la connaissaient.
Quand ils entrèrent dans le dôme, le silence retomba dans la salle, seulement brisé par des exclamations stupéfaites des plus jeunes, surpris par la taille de la salle, qui semblait pourtant si petite de l’extérieur. Tu t’amusas de les voir regarder dans toutes les directions, tandis qu’ils avançaient vers le fond de la salle, continuant de suivre monsieur Leroy, certains faisant signe à leurs aînés, qu’ils reconnaissaient assis de part et d’autre de la salle. Il fit signe aux plus jeunes de s’arrêter tandis qu’il monta sur l’estrade, d’où il prononcerait son discours de bienvenue.
Cette scène, tu l’avais vécue et revue de nombreuses fois. Les paroles du directeur, tu les connaissais presque par cœur, à force. Mais tu ne t’en lassais pas.
« Bienvenue, bienvenue ! Et même rebienvenue à la majorité d’entre vous ! J’espère que vos vacances se sont bien déroulées, et que vous êtes en pleine forme pour cette nouvelle année qui débute dans cette grande et belle école de sorcellerie qu’est Ilukaan. »
Tu l’écoutais même si tu savais exactement ce qu’il allait dire. Une grande partie de son discours consistait à vanter les mérites de l’école, puis de présenter les différents membres du personnel de l’établissement. Il rappelait quelques règles fondamentales à son bon fonctionnement. Puis venait le grand moment, celui où le directeur racontait la légende liée à l’histoire de l’école. Tu ne savais pas si elle était avérée, personne ne saurait le dire, mais tous aimaient à croire que si…
« Il y a bien longtemps, les terres de ce que nous appelons aujourd’hui le Canada, les sorciers étaient rares. Quasiment inexistants, même : il n’y en avait alors qu’un seul, un homme prénommé Kaïla. On raconte qu’il possédait une grande puissance, plus grande que tous les autres sorciers jamais connus. Saviez-vous qu’il était un animagus capable de se métamorphoser non pas en un, mais en plusieurs animaux ? Un exploit qui n’a, jusqu’à aujourd’hui, jamais été reproduit. Et c’est pour toutes ces raisons que les tribus vivant sur ces terres le vénéraient comme un Dieu. »
Il prit quelques secondes, comme s’il semblait réfléchir à ses mots. Comme s’il ne connaissait pas déjà la suite de l’histoire. Le silence dans la salle était complet.
« Un jour, pourtant, une personne bien particulière vint à lui, à la recherche d’enseignement. Son nom est inconnu encore aujourd’hui, c’est la raison pour laquelle elle est simplement appelée « La Femme ». Et pour la première fois, il accepta de transmettre son savoir, faisant d’elle une grande sorcière. Mais détrompez-vous, il ne s’agissait pas là d’un cadeau qu’il lui faisait. Kaïla lui confiait, en plus de ses connaissances, la lourde tâche d’enseigner à son tour la magie à son prochain. Et c’est bien ce qu’elle décida de faire, en ouvrant ce qui est aujourd’hui l’une des plus anciennes écoles de sorcellerie au monde. D'abord une petite classe, l’établissement s’est développé au fil des siècles pour devenir celle dont vous parcourez les couloirs tous les jours de l’année à présent. »
Il sourit à l’assemblée sous ses yeux. Il était clair qu’il aimait raconter cette histoire. Qui aurait cru que cet homme avait comme hobby de poster des vidéos de son chat sur WitchTube.
« Alors soyez fiers, les enfants. En venant ici, vous êtes les héritiers d’un savoir et de traditions millénaires. Je suis certains que vous saurez y rendre honneur. »
A ces mots, tu vis la salle entière se lever pour applaudir et acclamer le directeur. Toi, tu te contentas de sourire en regardant ce spectacle.
Vincent Leroy n’avait pas besoin de le demander : tout le monde ici l’était déjà.
C’était pour ça que tu aimais cette école. Parce que c’était bien plus que ça, pour toi, et pour tous les autres.
Et tu espérais que ce sentiment perdurerait éternellement au travers des futures générations. |