ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter. Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada. L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie. Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC. L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019]
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Sujet: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Jeu 8 Aoû - 10:25
Where we love is home feat Lovino Vargas
Ceux qui l’avaient vu avaient cru halluciner : Léo Valdez, cancre et pitre à ses heures perdues, se dirigeait vers le bâtiment de cours alors que ceux-ci s’étaient terminés depuis une bonne petite heure. Par quelle magie était-ce possible ? S’était-il enfin décidé à prendre des cours de soutien à l’approche des examens ? A moins quelqu’un ait réussi à le convaincre ? Ou bien était-ce lui la victime d’un quelconque sortilège ? Quelqu’un aurait triomphé dans l'élaboration d'un sortilège donnant l’envie d’aller suivre des leçons du soir ? Nah, avec un peu de chance, soit le sang-mêlé expérimentait les effets d’une de ses énièmes expériences foireuses, soit préparait-il un mauvais coup. L’hispanique n’en avait à vrai dire rien à faire de ce que pouvait penser les autres, ce qu’il s’apprêtait à faire ne les regardait pas du tout de toute façon.
Qui plus est, ce qu’il allait faire faisait partie d’une habitude qu’il avait établi dès son arrivée à Ilukaan. Enfin, pas tout à fait dès son entrée à l'école, mais presque. Après tout, pourquoi essayer de trouver des salles destinées aux études, qui font plus guise de dortoirs inconfortables, alors que la structure regorge de pièces bien plus intéressantes ?
Un petit détour à droite après la salle de sortilèges au troisième étage, puis après avoir longé le couloir jouxtant l’amphithéâtre Bott jusqu’au bout, le voici devant une porte des plus anodines. La plupart des élèves ne prenaient jamais la peine d’arriver jusque-là. Après tout, ils avaient déjà bien à faire avec leurs cours à suivre, ces gens sérieux. Après avoir jeté un coup d’œil derrière lui, histoire de s’assurer qu’il n’y avait pas de stalker à la ronde, il pénétra dans la salle mystérieuse.
Autant le dire tout de suite, celui ou celle qui l’avait décoré avait mauvais goût pour le manuel, ou un sens de l’humour plus douteux. C’est pour dire. Sérieusement, même pour le cinquième année qui était loin d’être le meilleur en matière de décoration et d’agencement, cet endroit semblait désaccordé. Des tableaux étaient exposés de part et d’autre de la pièce. Des petits, des grands, des abominations, des beautés, des portraits, des paysages, …. L’ensemble était bien à l’image de ce très cher directeur, surtout du côté des monstruosités et des excentricités. Si l’on pouvait ressentir une certaine forme de fascination mêlée au sentiment d’être épié, (et il y a de quoi, avec tous ces portraits qui suivent vos moindres faits et gestes), ce n’était sûrement pas pour admirer ces soi disant pièces de collection que Léo s’était rendu ici.
« Yo Big Brother, j’espère que tu prends plaisir à observer ma flamboyante personne. »
Il se dirigea alors vers une œuvre des plus banales, saisissant un paysage de montagne désertique. Vous savez, comme ceux que l’on voit dans les western, les herbes séchées qui roulent en moins ? Ce genre de paysage qui vous donne envie de monter à cheval avec un chapeau et des bottes et de partir à la conquête du Far West comme un champion. Telle était la vue qui s’offrait à l’américain. Sans aucune hésitation, il plongea à l’intérieur du tableau, comme il l’eut fait de nombreuses fois auparavant.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Mar 27 Aoû - 14:34
Léo, Lovi & SaraWhere we love is homeLes cours supplémentaires du soir n’étaient sans doute pas la partie préférée de la journée des élèves de cinquième année ; mais Lovino en avait absolument besoin. Entre tout ce qu’il avait loupé depuis janvier et les récents problèmes avec ses proches… Il allait avoir du mal à assurer ne serait-ce que des notes corrects. Il enchaînait donc les cours du matin, du midi, du soir. Le tout suivi des révisions habituelles. Le brun était juste claqué, il n’en pouvait plus. Une pause, même une toute petite était la seule chose qu’il demandait.
Son corps réagit avant son cerveau. Ce n’était pas Léo qui venait de passer ? Sans prendre la peine de réfléchir plus que nécessaire, l’italien commença à suivre le jeune homme. Instinctivement, il avait pris une attitude de traqueur. Discret, maintiens de la distance. Il l’avait fait mille fois pour en apprendre plus sur Ciri quand elle passait chez lui. Assez pour que les gestes de prudence lui reviennent. C’était sans doute étrange à voir si quelqu’un venait à tomber sur ce spectacle. Le brun ne pourrait absolument pas démentir le fait qu’il suive quelqu’un à son insu. D’ailleurs qu’est-ce que l’américain foutait là à cette heure ? Ca ne correspondait pas à son style de se balader si tard dans le bâtiment de cours. Lovino faillit le perdre lorsque l’adolescent tourna à droite après la salle de sortilège. Pas un coin dans lequel l’italien avait eu l’occasion de mettre les pieds. La tendance à aller à la bibliothèque après les cours ou à sortir discuter avec Sara dans les jardins était plus forte que la curiosité de la composition des bâtiments.
Ses yeux suivirent la progression de son camarade jusqu’au fond du couloir passant à coté de l’amphithéâtre. Il était resté caché dans l’angle, sachant d’après les plans de secours, que le coin était un cul-de-sac. Ce n’est que lorsque Léo pénétra dans une salle dont il ignorait l’utilité que Lovino se décida à bouger. Hésitant devant la porte, il finit par sortir sa chaîne au bout de laquelle pendait un pendentif en forme de tableau. Une fois détaché, la taille de celui-ci vient à s’accroître. S’accroître jusqu’à avoir la taille d’un véritable tableau. Immédiatement, la voix d’une jeune femme en sortie
« Lovino, mon chou ! Bien que ça me fasse fort plaisir de passer du temps avec toi. Ne serait-il pas plus sage de reporter ce moment pour te pencher sur tes révisions »
L’italien lui sourit. En quelques mots, il lui expliqua ce qu’il était en train de faire. Il n’en fallait pas plus pour que Sara oublie qu’elle devait se montrer sage et bonne. Ils se devaient d’en découvrir plus. Doucement, l’italien vient poser son oreille contre la porte. Une voix lui parvient. Du Léo tout cracher. Il n’y a pas quinze mille solutions pour en découvrir plus. La porte s’ouvre, juste à temps pour que Lovino voie un Léo très confiant… WTF ? Entrer dans une putain de tableau. Il tourne la tête vers Sara, mais elle n’est déjà plus dans le cadre. Sans doute est-elle déjà dans un de ceux de la pièce. L’italien récupère le pendentif et referme la pièce.
« Sara ? »
Les tableaux s’offrent de tout côté à ses yeux intrigués. Bordel, qu’est-ce qui se passe ici ? Le brun s’approche du tableau dans lequel a disparu son camarade, n’osant faire de même. Ce n’est pas lui cette petite tâche au fond ?
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Dim 1 Sep - 11:45
Where we love is home feat Lovino Vargas
L’y voici. Léo avait attendu depuis des lustres. Enfin, un certain temps, parce que bon, il n’avait pas vraiment grand-chose à faire des lustres. Sérieusement, c’était quoi encore cette expression qui veut rien dire ? En parlant de sérieux, ça faisait…. Longtemps qu’il guettait ce moment, probablement depuis le début de la semaine…. Ou peut-être depuis la dernière fois qu’il était venu… C’est compliqué tout ce qui temporalité vous savez.
Un peu comme la description du lieu où il se trouvait. L’air sec ambiant emplissait les poumons de l’Ursirre, lui apportant également un sentiment de confiance. Un sentiment qu’il ne le retrouvait pas vraiment à Ilukaan. On va pas s’étendre sur les raisons hein, le cancre de service, vous voyez le tableau. Il donna un coup de pied dans le sol totalement poussiéreux, contrairement aux tableaux de la pièce, et projeta une quantité de particules en l’air. La chaleur qui irradiait les environs réchauffait le corps et, quelque part, l’âme du cinquième année. Aucun doute, il était bien dans le célèbre état du Texas, le pays où les seules traces de vie sont à Houston, ou Dallas, et son soi-disant univers impitoyable qui ne devait pas l’être tant que ça vu la vie affreuse qui y grouillait... Quoique c’était donc peut-être pour ça que ça avait été qualifié d’impitoyable…
Le flamboyant génie n’avait jamais vraiment posé les pieds dans les grandes villes. Déjà, la foule, urgh. Ensuite, il avait toujours grandi dans l’un de ces petits villages dont tout le monde ignorait leur existence, excepté ceux qui y vivaient. Et c’était très bien comme ça, y’avait déjà bien assez de touristes comme ça près des points de portoloin, que ce soit non-maj ou sorciers. Il avait eu beaucoup de chance que l’œuvre d’art exposée l’introduise directement aux cœurs des montagnes. Parce que oui, mesdames et messieurs, ce n’est pas que le désert au Texas ! Y’a des montagnes, de la prairie, des marais et même de la forêt ! Mais méfiez-vous, qui sait ce qui y vit là-bas… Tout ça pour dire que le vieux cliché, on oublie, Léo n’était pas totalement dans un désert.
Il était de retour chez lui, dans un état américain dont le nom allait à ravir au brun : l’Etat de l’étoile solitaire. Paradoxalement, sa devise était « Amitié », allez chercher à comprendre. Ils devaient être sacrément indécis à l’époque pour établir des trucs aussi opposés, alors que c’est censé représenter un pays… Bref, les yeux du brun savouraient le paysage, qu’il avait toujours longtemps contemplé en arrivant à chaque fois dans cet endroit, avant qu’une imperfection vienne faire tâche dans le chef d’œuvre.
Houston, nous avons un problème.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Sam 2 Nov - 11:06
Léo, Lovi & SaraWhere we love is homeL’italien est là depuis presque 3 minutes. 3 minutes où il est resté planté devant le tableau à observer un mini Léo s’éloigner de plus en plus. Son cerveau tourne à plein régime. Est-ce que, ce qui est en train de se passer est vraiment réel ? Est-ce bien ce à quoi il pense ? Mais s’il est possible de rentrer dans des putains de tableau comme ça alors cela offre un nombre infini de possibilité ! Sara était-elle au courant pour cette pièce ? L’italien serre son pendentif, désormais de retour autour de son cou. A l’évidence, la violoniste connaissait bien le coin, sinon pourquoi aurait-elle disparu aussi vite ? Le brun fait un tour sur lui-même.
La pièce n’a pas vraiment de cohérence artistique. Les styles, les époques, tout se confond mais ce qu’on retrouve le plus reste les paysages. Il reconnait un monument italien bien qu’il semble légèrement différent. Un autre semble représenter la ville de Venise. La plupart sont assez grand pour permettre à un humain de s’y faufiler. Dire qu’il avait passé 5ans dans cette école et que cette pièce lui était jusqu’alors inconnu. Ce n’est pas comme si Lovino avait particulièrement d’autre habitude que de se planquer dans un coin du parc de l’automne ou de la bibliothèque… Quels autres lieux comme celui là le campus cachait-il ?
Bon, Sara doit être là quelque part et Léo est déjà dans un tableau. Deux choix s’offrent à l’italien. Soit partir au hasard à la recherche de sa meilleure amie dans les milliers de tableau que regroupe la pièce. Soit faire confiance à Sara, supposer qu’elle est déjà sur les traces de Léo et rejoindre l’américain. La seconde option semblait beaucoup plus viable que la première. Et puis peut-être que son ami l’aiderait à retrouver la peinture. D’accord c’était un peu tendu entre eux mais au fond, Lovino savait que ce n’était qu’une phase. Comme toujours.
Il entre donc dans le tableau. Aucun picotement, aucun effet, non. Juste une fournaise étouffante et sèche. Les poumons de l’italien eurent du mal à comprendre que c’est dans ces bouffer ardentes qu’ils doivent puiser l’air qui sert à maintenir leur hôte en vie. Lovino met quelques minutes à s’habituer. La sensation qu’il ressent est plus due à la différence entre le Canada et le Texas.
Bon maintenant qu’il est dans un lieu totalement inconnu, qu’il n’a aucune idée de comment sortir de là ni comment tout ceci fonction, merde, il fait quoi ? Glissant une main dans sa poche, il en sort sa baguette. Puis il entreprend de faire les tours du lieu. Ca ne peut pas être le vrai Texas, il y a forcément une limite.
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Jeu 12 Déc - 10:28
Where we love is home feat Lovino Vargas
Léo plissa les yeux. La chaleur environnante lui refilait-t-elle déjà des hallucinations ? Nah, d’habitude, c’est une jeune fille rousse vêtue à la grecque qu’il perçoit. Un peu mignonne la demoiselle qui plus est…. Bon ok, très mignonne. Mais avec un sacré caractère, faut pas croire ! Un vrai tempérament de feu ! Ah, Calypso… Parfois, Léo pensait qu’il vivait un rêve en y pensant. Vous savez le genre de rêve qui met des papillons dans le ventre puis vous fait redescendre aussitôt de votre apesanteur en constatant que c’est juste cette face d’italien qui distribue des insultes aussi gratuitement que le Père Noel offre des cadeaux aux enfants sages.
Chacun sa manière de communiquer, que voulez-vous, ce n’est pas l’Ursirre qui va le juger là-dessus… Non, vraiment. Premièrement, il n’a pas que ça à faire : il a plein d’autres projets bien plus passionnants que celui de juger les gens. Deuxièmement, en temps que phénomène de foire expert en non-communication, ce serait le marteau qui se fout de la clé à molette … Cette expression n’a pas de sens, ok, mais avouez que l’hôpital qui se fout de la charité, on repassera niveau image.
Enfin toujours est-il que le bleu était surpris par la présence de l’italien. Qu’est ce qu’il venait faire dans un tableau dépeignant la magnifique contrée du Texas ? De toutes les œuvres que comptait la salle, il y en avait des bien plus attrayantes pour l’amateur d’art que devait-être Lovino. Et oui, c’est une supposition complètement cliché de la part du lutin. Faut dire que le Lupy n’aidait pas non plus à s’en affranchir, vu ses goûts.
Il ne devait pas être là de son plein gré, c’est sûr. Il avait une quête à accomplir. Mais laquelle ? Peut-être un défi sans intérêt de type « explorer un tableau qui semble être un peu pourri ». Parce que clairement, le cadre qui entourait et protégeait la toile n’était pas de la dernière pluie de comètes. A croire que les caisses de l’école sont vidées chaque fois que le directeur fait du shopping pour son très cher Minou…
Ou alors l’ex-maudit avait un rendez-vous secret ? Vraiment, c’était bien sa veine… Quoique, qui sort sa baguette pour ce genre d’occupation ? Encore plus bizarre qu’à l’accoutumée, dis donc. Ce devait être les examens qui le rendaient aussi parano. Toujours est-il que ça reste dangereux de pratiquer la magie dans un tableau, aussi l’américain s’empressa de l’arrêter.
" Holà paysan ! Tu ferais mieux de ranger ta baguette, la seule chose que tu as à craindre, c'est mon humour."
Vraiment, ça n’entrait pas du tout dans ses plans de devoir se balader avec cette bête intellectuelle dans son refuge. Mais bon, si c’est pour éviter sa destruction, il était prêt à faire un effort. C’est totalement exagéré, la situation aurait pu bien pire. Genre le paysage qui prend feu, emportant avec lui sa maison. Un véritable cauchemar.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Lun 20 Jan - 11:01
Léo, Lovi & SaraWhere we love is home L’italien ne s’esr jamais rendu au Texas et c’est probablement pour ça qu’il se sente totalement perdu. Rien à voir avec le fait qu’il se balade dans un putain de tableau magie ! Il n’a aucun plan. Les lois physiques de ce monde sont sans aucun doute très différentes de celles du monde normal.
Lovino n’est jamais très confortable avec l’idée de ne pas maitriser la situation. Tant de danger potentiel. Au moins il est seul pour le moment. Ca allait lui éviter plusieurs choses : se ridiculiser et … C’est déjà bien bordel. Il n’a vraiment pas envie de parler à qui que ce soit pour le moment. Sara est là quelque part. Il lui suffit juste de la trouver et elle, elle saura sans doute comment repartir. Le lieu ne semblait pas inconnu à l’italienne. En attendant, le brun allait être seul jusqu’à qu’il remette la main sur son amie.
Fuck… ou son… ami ?
Lovino se retourne au son de la voix de l’américain « Pourquoi ? T’as peur que je déclenche une catastrophe ? Je suis pas aussi merdique que ça … » même si ses compétences magiques ne sont pas au mieux de leurs formes ces derniers temps. Le lupy s’exécute tout de même et range sa baguette. Il n’a pas l’air surpris de voir Léo « J’en ai pas besoin de tout façon vu que t’es là »
Bon … Il a le choix entre plusieurs options. Prétendre qu’il ne faisait que suivre Sara et qu’il l’a perdu de vue après qu’elle soit entrée dans un tableau. Ce qui serait avouer qu’elle a préféré le laisser seul et se contre-fout de la situation dans laquelle ça le met. Certes, ils avaient un but et ils se connaissaient assez pour savoir comment agir dans ce cas là. Mais putain ! Pas dans un tout nouvel environnement !
Ou bien… Une des autres options est de partir sur une révélation complète. La filature et la découverte de la salle … Bordel de merde et prouver à Léo qu’il tient un minimum à lui et qu’il s’intéressait à sa personne ? Jamais de la vie. Reste la dernière option. La moins classe : le mensonge éhonté.
Ce n’est pas la première fois que l’italien y a recourt. Il n’est pas son frère et mentir peut souvent se révéler utile. Après tout, une déformation de la vérité juste partielle permet de rester cohérent et personne n’aura à supporte le lien social qui est sensé s’être tissé entre eux. Ni l’amitié non conventionnelle entre le brun et la violoniste. Cependant Lovino ne veut pas faire fuir l’américain.
« Putain, j’en ai rien à foutre de ton sens de l’humour. Je l’ai supporter cinq ans alors c’est pas une petite heure en plus qui va me tuer… Qu’est-ce que tu fous là ? Je ne savais pas qu’une de tes passions consistaient à te foutre le mal du pays en visitant des putains de tableaux. » … Bordel, il restait aussi cette option : ne pas s’expliquer du tout. Et attaquer Léo alors que ce dernier n’a absolument rien demandé et qu’il passe sans doute du bon temps tout seul. Ce n’était pas l’intention première de l’italien. De plus, à bien y réfléchir, Léo peut être utile.
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Dim 2 Fév - 11:30
Where we love is home feat Lovino Vargas
Avoir peur que Lovino déclenche une catastrophe ? Evidemment que Léo était de cet avis ! Bien entendu, l’italien avait certes plus de connaissances que lui en termes de contrôle de la magie. Ce qui n’était pas bien compliqué non plus, compte tenu de l’attention que Léo porte à ses professeurs, digne d’un enfant de quatre ans. Toujours est-il que le problème restait que le Lupy ne semblait pas bien maîtrisé depuis un petit moment maintenant !! L’Ursirre a beau apprécier son ami, ce n’est pas pour autant qu’il tient à rester coincé avec dans une toile du Texas pour l’éternité ! Qui voudrait vivre une telle situation de toute façon ? Bon, vu certains personnages de télévision, peut-être valait-t-il mieux que la question n’ait pas de réponse…
« Un peu mon neveu ! T’as pas idée d’à quel point les règles sont différentes dans cette dimension… D’ailleurs, fais bien attention où tu marches s’il te plaît. Sinon tu risques de te retrouver à jamais dans les limbes du tableau et je tiens pas à avoir ça sur la conscience ! »
Il n’avait aucune preuve que ce prétendu dédale transdimensionnel existait réellement. Mais les lois dans les toiles sont tellement déformées et imprégnées de magie qu’il nourrit bon nombre de théories sur leur nature et leur fonctionnement, et ce fait en fait partie. Surtout vu l’état du support. Et il y a un proverbe qui dit « mieux vaut prévenir que guérir », voilà l’occasion de l’appliquer.
Ils ont quand même pas beaucoup d’imagination ces créateurs de proverbe, surtout que des fois, c’est pas du tout parlant. « La plupart des enfants naissent d’une métaphore », par exemple. Qu’est-ce que ça veut dire au juste ?? Que chacun n’est constitué que de mots ? Qu’en fait, tout cela est le fruit de l’imagination, rien n’est réel ? Paye ta notion de concret avec ça. Dire que les enfants sont le résultats de phénomènes biologiques, c’est plus parlant ! … Réflexion faite, pourquoi ce genre de pensées déjà ? Aucune importance.
« Ouais, c’est mon petit côté artiste, que veux-tu. Je me sers des émotions que me provoquent ces visites pour m’inspirer et produire mes plus beaux chef-d ’œuvres comme les plus grands peintres et leurs madeleines de Prout. »
Le tout débité sur un ton presque dramatique, à l’image du sang-mêlé. Il s’était bien retenu de lui dire que c’était pour ne pas voir la tête de Lovino dans un langage vulgaire, mais ça lui aurait attiré des ennuis et il n’en voulait pas ici. Puis bon, parler d’un type qui s’appelle Prout, ça le fait toujours marrer. Quel nom de famille vraiment pourri, mais avec tellement de possibilités en termes de jeux de mots.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Ven 27 Mar - 11:16
Léo, Lovi & SaraWhere we love is home « J’ai aucune raison de te croire » Disons que ça ne lui semble pas le plus logique, le fait que l’ursirre s’y connaisse plus que lui sur le sujet. Ouais d’accord, il est sans doute venu bien plus souvent que lui dans la toile. Lovino vient d’y pénétrer pour la première fois, donc d’un coté c’est pas très dure. N’empêche que Léo est pas plus doué qu’un autre en magie et qu’aux dernières nouvelles, il est loin d’être sur le point d’avoir ses BUSEs. Alors le brun se permet de douter des paroles de l’américain. Ca n’empêche qu’il va se montrer prudent, vu ses antécédents de la semaine niveau manipulation magique… « Dans tout les cas, si je me perd, ce sera pas ton problème »
Sa baguette est au chaud, rangée, alors aucune raison de s’inquiéter. Léo est parfois une vraie dramaqueen. Burlesque. Ouais, the burlesque dramaqueen. Et rien à voir avec les cabarets. « De Proust. Si tu retiens pas un nom, merde, t’amuses pas à le sortir. » L’italien abandonne Léo à son monologue. Il ne le savait pas artiste, encore moins artiste peintre. Même sur ça, l’autre s’était planté. Franchement, qui utilise des comparaisons aussi foireuses et dans quels buts ? Lovino a eu l’intension de demander son aide à l’ursirre mais là … A quelle point est-ce qu’il lui fait confiance ? Sara peut être n’importe où. C’est déjà assez bizarre qu’elle ne soit pas revenu alors que Léo, lui, est bien là, merde. Qu’est-ce qu’elle fout ? C’était leur but, de découvrir ce que l’autre méthaphoreux foireux foutait. Et s’il est là … Alors pourquoi est-ce qu’elle continue à se cacher ? Un doute le prend « On peut vraiment tomber ? Ca vaut pour tout le monde ? Même les portraits q-qui se baladeraient par ici ? »
L’italien ne va pas paniquer pour si peu. Son amie est du genre vagabonde. Elle passe sans doute ses journées à faire le tour de l’école pour récolter des informations croustillantes sur un peu tout le monde. Lovino a été obligé de lui demander de les garder pour elle, après un rappel à l’ordre d’un des membres du personnel. En même temps, il est con, il aurait dû fermer sa gueule et garder ça pour lui…. Enfin tout ça ne lui rend pas Sara.
Oh et puis, merde. Léo est la seule personne dans le coin, sans doute à des milliers de kilomètre -le lupy espère que le tableau ne fait pas vraiment des milliers de kilomètre mais à vu d’œil, c’est mal parti- alors va bien falloir faire avec. Peut-être qu’il connait une peinture humaine susceptible de les aider. « Au lieu de raconter des conneries. Je cherche Sara. Tu peux m’aider, putain, ou tu vas rester planté là à entacher le nom d’écrivain dont tu connais même pas la nationalité ? »
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Lun 30 Mar - 10:54
Where we love is home feat Lovino Vargas
Le Bleu soupira. Il avait ainsi vu juste, c’était clairement dans l’attention de retrouver quelqu’un que son ami s’était jeté dans la fournaise qu’était le Texas. Il faut dire que ça fait un sacré lieu de rencontre, les tableaux. C’est qu’ils pourraient être sacrément pratiques sur ce point même !! Pas besoin de Portoloin, de retourneur de temps ou quoique ce soit d’autre pour se retrouver à l’autre bout de la planète !! Les illusions générées par la magie imprégnée dans les toiles sont parfaites et saisissantes ! Bon si ça se trouvait, y’avait déjà plein de monde qui y avaient déjà pensé avant lui. En imaginant tout ce qui avait pu soudainement avoir eu lieu dans ces œuvres d’art depuis des années, Léo se put s’empêcher de grimacer. Non, non, non, c’est pas romantique le désert texan, normalement ça devrait aller.
« Tout peut tomber dans les limbes !! Là, par exemple, c’est ma motivation pour t’aider qui vient de chuter brutalement dans le néant. Je dirais même que tu l’as poussé consciemment, fourbe ! Mais bon comme tu dis, c’est pas mon problème. D’ailleurs, profite bien du paysage ! Tu verras, on se fait très vite à la chaleur et au manque de Stardust ! »
Il regarda le sol tout en déblatérant ses propos, mimant un au revoir à une figure de son imagination. Une fois ses adieux effectués, il se dirigea alors vers un vieux ranch, à quelques centaines de mètres de là, bien décidé à laisser Lovino à ses problèmes. Toute façon, chaque fois qu’il l’aidait ou qu’il le suivait, il lui arrivait toujours des aventures, et pas de celles que le cadet appréciait. Puis bon, l’italien ne risquait pas grand-chose ici, donc il pouvait le laisser seul… A moins qu’il ne décidait de faire n’importe quoi comme à son habitude. Autant ailleurs il n’en aurait rien eu à faire, autant ce lieu était bien trop cher à son cœur pour laisser quiconque le détériorer.
« Attends, y’a une demoiselle à sauver ?? »
Ca changeait toute la donne ça !! Aussi naturellement qu’il est parti prendre la fuite vers le vieux ranch, il fit marche arrière. Littéralement. Il n’avait aucune idée de qui était cette Sara, mais une chose était sûre, c’était qu’il ne voulait pas que quelqu’un soit en danger dans ce tableau. Aussi, s’était-il rapproché de l’ainé afin d’avoir plus d’informations. Qui était-elle ? Etait ce la nouvelle petite copine du Lupy ? L’avait-il déjà croisé ? Est-ce qu’elle aimait les Doritos ?? Est-ce qu’elle était elle aussi originaire de la région ?? Pourquoi il avait la sensation de se tromper sur toute la ligne ??
Bon, il savait très bien que poser toutes les questions qui lui traversaient la tête telles des ouragans serait d'une inutilité sans pareille. C’était pourquoi il ne les posait pas, ça ne les avancerait pas à grand-chose de toute façon. Il laissa son compère développer son propos, c’était lui le cerveau après tout.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Dim 5 Avr - 9:48
Léo, Lovi & SaraWhere we love is home « Une demoi… Ouais carrément »
… Demoiselle ne s’applique peut-être pas à Sara. Déjà du fait de son âge plus qu’avancé mais aussi parce que rien ne dit que la demoiselle en question n’est pas mariée. Même s’il s’agit d’une peinture… Le brun peut s’attendre à tout de la part de son amie.
« On-Elle » te suivait… Non, la vérité n’a pas sa place dans la conversation pour le moment. C’est trop gênant et ça n’apporte rien « se baladait et je l’ai perdu de vue dans ce cadre. Je savais même pas qu’on pouvait y entrer » Quand à s’avoir comment l’idée d’essayer lui est venu… Léo peut toujours aller se faire foutre. Ca va de concert avec l’histoire de vérité qui se doit de rester secrète. « On va pas tout explorer juste pour la trouver, merde ! T’as dit toi-même que c’était dangereux… pour tout le monde. » Lovino réfléchit… Où est-ce qu’il serait allé s’il était une jeune fille de 16ans sensé suivre un humain de 16ans également dans un tableau. Bordel, ça n’avait aucun sens. Pas moyen de se mettre à sa place. Elle est juste sensée être là, pas loin de Léo ! C’est le plus logique. L’entrée dans la peinture ne s’était pas faite dans flou, ou avec un procédé bizarre. Ca avait été comme passer une porte. Alors aucune raison qu’elle ait disparu juste comme ça. Ou alors, merde, c’est qu’elle est bloquée entre deux couches ou dans le vide abyssal de la peinture comme l’a mis en garde Léo. Fuck, l’italien espére que son ami n’en sait pas autant qu’il le prétend, sinon ça craint à mort.
« Merde … La dernière fois que je l’ai vu c’était » Maintenant que l’italien s’est un peu habitué aux lieux, il reconnait mieux les alentours. Enfin, ce qu’on peut en voir de l’extérieur de la toile. « Là bas. Dans la forêt ou peu importe ce que c’est sensé être ». Les arbres présentent une excellente cachette mais c’est vraiment pas le coin le plus attirant de la région. « Mais elle pourrait être n’importe où … » Surtout si la violoniste est sortie des bois lorsque le lupy était occupé à se remettre de sa découverte.
En soit, les deux garçons partent avec un défaut important d’informations. Si ce n’est que Sara est dans ce tableau. Il y a bien une ou deux techniques que Lovino aurait pu tenter mais l’une d’elle implique de la magie, l’autre de posséder ou trouver un piano et la dernière de mettre la main sur un chien. Un putain de chien éduqué pour traquer… Tout ça, ça revient à se retrouver sur une île déserte et repenser à tout ce que tu aurait dû avoir sur toi avant de t’y retrouver bloqué. Une autre idée se développa dans le cortex cérébral du brun. La présence d’une peinture étrangère magique … dans un tableau magique … ça laisse peut-être des traces. Qu’est-ce qu’il en sait exactement ? Si ce n’est que Sara lui avait déjà parlé de se ressenti quand un autre portrait s’aventurait dans son tableau sans sa permission. Les cours de sortilège avait dû évoquer une merde du genre : chaque sort, chaque émanation de magie possède son emprunte. Enfin … c’est pas comme si Lovino connait un sort qui permet de révéler ça. De toute façon, il faut dire adieu à l’utilisation de la magie ici et ça faut pas qu’il l’oubli. « T’as déjà dû retrouver quelqu’un dans un truc aussi grand sans le moindre putain d’indice ? »
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Jeu 9 Avr - 9:52
Where we love is home feat Lovino Vargas
« Dans la forêt, uh ? C’est le petit chaperon rouge ta demoiselle ? »
La forêt, donc. Loin de compter parmi les lieux que l’américain portait dans son cœur. Il n’y avait que très peu posé les pieds, préférant l’odeur du béton à celle de l’humus. Puis bon, ses bois n’inspiraient guère confiance. Déjà, des arbres qui ne sont pas des cactus dans un désert, c’est plutôt suspect. Comme dans les contes, où les sylves sont enchantées et remplies de créatures malicieuses. C’est pourquoi le Bleu n’avait guère envie d’aller y faire un tour. Peut-être bien que c’était par ici qu’on l’on pouvait trouver des Alebrijes, ces animaux aux couleurs vives si discrètes du folklore mexicain. Ils étaient si méconnus qu’ils avaient été classés parmi les espèces les plus menacées du bestiaire sorcier. Peu de personnes pouvaient prétendre en avoir déjà vu un, et semblaient en état de transe depuis. Ils étaient ainsi potentiellement dangereux voire mangeurs d’hommes ! Brrrr, cette pensée glaça le sang de Léo. Bien sûr, il n’avait jamais croisé telle créature lors de ses visites dans le tableau, mais qui sait jusqu’où pouvait aller la reproduction du paysage ?
Il avait toujours préféré se diriger vers le ranch de ses souvenirs, celui qui l’avait vu grandir. Une ancre dans cette école qu’est Ilukaan. Le temps était toujours le même, et s’écoulait toujours beaucoup trop vite. Une bulle de savon si vite brisée par la moindre brise. Il ne s’en approchait jamais trop près, de crainte de le voir s’effacer, comme si une goutte d’eau, semblable à une larme, allait tomber sur le tableau. Il aurait bien aimé que ce soit de ce côté-là que ce soit dirigée la jeune femme, attirée par le charme de l’air imprégné des senteurs de bois et de paille. Hélas, rien ne semblait indiquer qu’elle ait pris cette direction.
Rien ne semblait indiquer sa présence d’ailleurs. Du moins, au premier abord. Si celles des deux garçons ne laissaient aucune marque sur le paysage, l’Ursirre distingua toutefois quelque chose au milieu de paille qui roule le long du sol poussiéreux, comme dans les clichés de film de western. Wouiiiin wouiiiin wouiiiiin… Quel génie ce Clint Eastwood tout de même ! Il venait de leur fournir peut-être un indice ! C’était sûr, il était devenu son acteur préféré désormais ! Quoique Mickael Jackson était très cool aussi…
« Hé, je crois que le dieu de la paille nous fait un signe ! Regarde ! »
Il désigna le dit endroit à l’italien, sur lequel semblait avoir été peint des traces bleues, toutes légères, telle de l’aquarelle.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Dim 19 Avr - 13:15
Léo, Lovi & SaraWhere we love is home« Elle est pas aussi idiote que le petit Chaperon rouge ! Si elle est pas venue c’est qu’elle avait ses raisons ! Si ça se trouve, les crétins qui peuplent cette toile la retiennent quelque part contre son grè. » Ca a toujours été difficile de communiquer avec Léo sans s’énerver. Une sorte de super pouvoir qu’a l’américain sur l’italien. Augmenté par le fait que le brun commence à vraiment s’inquiéter pour son amie.
Lovino tient toujours à Sara, malgré tout ce qui s’est passé. Il pardonne bien plus facilement à ses proches qu’il n’y paraît. Son amitié avec la violoniste avait été sa motivation pour un certain nombre de choses. En premier, apprendre à lire. Parce que Sara avait été la première à vraiment prêter attention à ses lectures à voix hautes. Elle ne le charriait pas sur le fait qu’il était incapable de ne pas murmurer les mots lorsqu’il lisait. Le brun s’était senti accepté, pour la toute première fois, par quelqu’un hors de son cercle familial. Et puis … Fuck, il avait déjà parlé de tout ça à de nombreuses reprises. Sara est importante, et mérite le pardon, quoiqu’en pensent tous les autres crétins. Et surtout … Elle est bien plus fragile qu’elle ne le laisse entendre.
D’accord, le lupy reconnaît qu’elle peut être énervante, et condescendante. En même temps, les humains ont cette putain de tendance à se sous-estimer ! Un bon rabaissement de la part d’une personne extérieur ça peut pas leur faire de mal. Peut-être que ça les motiveraient même à faire de leur mieux pour prouver à la peinture qu’elle se plante. Ca n’a jamais été très efficace jusqu’à maintenant. Les gens sont toujours en grand partie des crétins. Mais c’est pas parce que ça ne marche avec personne que ça ne fonctionne pas du tout. Y a bien un débile sur lequel la technique prouvera son efficacité… Bon ok, Sara est sans doute juste gratuitement méchante avec les gens qu’elle trouvait indigne d’elle. N’empêche qu’elle a disparu et que Lovino était en train de la défendre mentalement pour se rassurer et espérer que Léo ne le lâchera pas en cours de route.
« Hé, je crois que le dieu de la paille nous fait un signe ! Regarde ! »
Le brun pose son regard sur les étranges traces que l’américain lui montre. Bleu le fond de la toile principal de Sara. Bleu comme on en trouve pas dans cette représentation picturale du Texas. C’est … super étrange comme phénomène. L’italien n’a pas vraiment peur des effets que la magie pourrait avoir sur lui et de toutes les conséquences de cette dernière sur son environnement. Le monde offre des possibilités. Bienfaisantes ou néfastes qu’est-ce qu’on s’en fout. Elles n’ont sans doute pas de but précis, fuck, et faut être con pour penser le contraire. Dieu les a foutues là pour voir comment les humains se démerdaient avec c’est tout. Et bien Lovino va juste explorer ce nouveau truc de peinture et toute la merde qui va avec. C’était déjà un sujet fascinant et ce qu’il a en face des yeux ne fait que raviver sa curiosité infantile.
Le rouge s’approche des marques et les effleure du bout des doigts. Les marques, de ce qui est définitivement de l’aquarelle, ne sont pas sèches et un peu de peinture se dépose sur la main de l’italien. Il se relève et suit les traces, poing serré, sourcil froncé. Contrairement à ce qu’il avait pensé, elles ne mènent pas à la forêt, mais semblent aller tout droit vers les habitations. « Tu les connais ? » La question n’est pas claire, mais Lovino parle évidemment des habitants de la peinture. Il y a toujours du monde pour vivre dans un lieu magique comme celui-là.
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Sam 25 Avr - 14:59
Where we love is home feat Lovino Vargas
Si Lovino souhaitait alors une réponse concise de la part de son … Ami ? Est-ce que Léo pouvait vraiment se qualifier de la sorte ? C’est vrai quoi, leur relation était loin d’être simple à définir en vu du chaos émotionnel qu’elle provoque chez l’américain. Un jour, ça allait. L’autre, il pouvait aller se faire voir. Celui d’après, c’était à l’italien d’être rejeté. C’était à ne rien y comprendre ! Faut dire que si les deux compères faisaient preuve d’un peu de clairvoyance et prenaient en compte la sensibilité de chacun, les choses iraient pour le mieux.
Y’avait pas que ça qui bloquait le Bleu sur le statut de leur relation : le simple fait qu’il n’ait jamais eu beaucoup d’amis dans sa vie. Il pourrait même les compter sur les doigts de sa main s’il n’avait rien d’autre à faire. Mais genre vraiment rien. L’art de la procrastination et des crises existentielles, typiques des ados, très peu pour lui. Sauf les crises existentielles, mais il n’avait jamais vraiment eu besoin de ne rien faire de sa vie pour en traverser. Faire plusieurs choses à la fois, tel était son quotidien. Son imagination bouillonnait la plupart du temps du temps tel un volcan en éruption, si bien qu’il se perdait souvent dans toute sa lave. Comme il venait de le faire à l’instant. C’est fou comme on pouvait passer du temps sur des choses bien futiles. Après tout, peu importe ce qui liait deux apprentis sorciers, l’essentiel était que ça les réunissait, non ?
Enfin bref, après s’être abandonné à une réflexion des plus inutiles, le brun jeta un regard sur les doigts du Rouge. Oh non, il l’avait probablement pris au sérieux quand il lui avait évoqué le fait qu’il était un grand artiste. Cela dit, chacun était un artiste dans l’âme, donc ce n’était pas véritablement un mensonge, surtout quand on connaissait assez Léo pour pouvoir avoir droit à ses inventions. Toujours était-il qu’il n’était pas encore devenu un expert en peinture, encore moins en présence d’êtres vivants dans une toile enchantée. Il n’avait pas la patience pour ça de toute façon. Un bon coup de baguette, et hop ! Le tour était généralement joué. Si seulement un étudiant du cursus d’Arts et Musiques Magiques pouvait débarquer leur filer un coup de main ! Lui aurait pu les aider… L’Ursirre prit tout de même son menton entre ses doigts afin de se donner un faux air d’analyste sur la composition de l’aquarelle, ses sourcils bruns légèrement froncés.
« Hm… Cela ne me dit rien du tout. »
Un détail intrigua cependant ce dernier.
« … Dis, c’est quoi au juste ta copine ? Parce que les sorciers ne laissent pas de traces, regarde sous nos pieds !! »
Par tous les dieux qui soient, dans quelle galère Lovino l’avait-il encore embarqué ?? Sérieusement, si sa Sara n’était pas une sorcière, qu’est ce qu’elle était ? Alors que l’américain releva la tête vers le Lupy, son teint naturellement hâlé légèrement délavé, il se rendit compte alors de la direction qu’empruntait le regard de l’italien, et ainsi son interprétation erronée. Il se massa alors alors la nuque en levant les yeux au ciel comme pour masquer son embarras. Quelle évidence, Valdez. Lovino ne pouvait te demander d’être un expert sur un tel domaine. Quel crétin fini tu es…
« Ouais…. Je connais un peu le coin. C’est plutôt tranquille. »
Un peu, les mots étaient un peu faible, à l’image de celui qui les avait prononcé présentement.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Sam 2 Mai - 9:25
Léo, Lovi & SaraWhere we love is home Il connait ou ça ne lui dit rien du tout ? C’était pas claire ! Okay, le brun n’avait pas était particulièrement loquasse non plus. C’est que c’est compliqué de faire confiance aux gens… Personne n’est à l’abri des railleries et du jugement des autres. Et l’italien n’est pas disposé à le subir. Alors, non, Léo n’aura pas particulièrement plus d’informations que celles déjà en sa possession. Merde… Non… L’américain ne peut pas l’aider s’il ne sait même pas qu’est-ce qu’ils recherchent. C’est pas comme si ce dernier avait été particulièrement attentif à la vie de Lovino. Sinon il saurait. Sara avait fait partie intégrante du quotidien du cinquième année jusqu’à récemment. Il a tellement bassiné les gens avec le statut d’être vivant de son amie que plus personne ne peut la voir en peintre. Ce qui est dommage étant donné que c’est ce qu’elle est. Lovino lance un regard incertain à son camarade avant de soupirer.
« Déjà, on utilise pas « quoi » quand on parle de quelqu’un capable de réfléchir et de parler. Et après tu verras bien en la voyant. C’est une amie c’est tout ce que t’as besoin de savoir. Elle a deux yeux, une bouche, des oreilles et un putain de nez au milieu de son visage comme tout le monde. Si tu connais un peu le coin, tu devrais bien voir s’il y a quelqu’un d’inhabituel dans les parages! » Lovino part du principe que Léo connait vraiment le coin. Tranquille donc. Alors il ne risque rien à suivre les traces d’aquarelle. Les jeux de pistes c’est toujours moins son fort que voler des trucs mais… du bleu sur le sol… Ca n’a rien de naturel et ça se repère facilement. Le brun se met donc en chemin. Que Léo suive ou pas, c’est plus son problème. Il lui a donné les informations dont l’italien avait besoin. Et puis au final l’ursirre l’a déjà pas mal aidé. Alors ouais, Lovino n’a pas vraiment envie d’affronter le tableau seul mais il ne peut pas non plus trop en demander à l’autre. C’est déjà exceptionnel qu’ils aient réussi à discuter aussi longtemps sans être mal à l’aise.
… Bon d’accord « Tu viens ou tu comptes faire ta vie à cet emplacement précis ? » Au final, le lupy change d’avis. S’il y a un autre visiteur qu’eux ici ? Si les habitants du tableau sont hostiles aux étrangers ? Il ne se sent pas de taille à affronter quoi que ce soit. De toute façon, le brun n’a pas sa magie et il sait qu’en combat au corps à corps, il se fait étaler au sol. Bordel…. Lovino ne laisse pas le choix à Léo de le suivre ou non. Il vient le chercher par la main et l’entraine à sa suite « S’il lui arrive quoi que ce soit parce que tu t’es pas bougé le cul assez vite, tu seras entièrement responsable ! » Au cas où Léo n’a pas encore compris que l’italien est légèrement angoissé par la situation.
Les traces bleues mènent droit au ranch. Super ! Fuck ! Non ! Pas super du tout ! Qui dit ranch, dit presque obligatoirement habitant. A moins que ce lui soit abandonné … Il n’y avait qu’un moyen de la savoir. Lovino presse le pas, peu soucieux de ce qui l’entoure. Peut-être que Sara a bifurqué au dernier moment … ? L’italien se rend définitivement à l’évidence quand les traces bleues disparaissent sous une porte. Plus qu’à entrer…
C’est pas le genre du lupy de frapper avant de pénétrer dans un nouveau lieu et celui là ne fait pas exception.
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Sam 2 Mai - 18:39
Where we love is home feat Lovino Vargas
Eh bah voilà !! Quand l’italien s’y mettait, il pouvait coopérer ! Bon sang, que c’était d’un compliqué de pouvoir avoir des informations avec lui… Il n’avait pas compris la situation ou quoi ?? Léo avait été parfaitement clair, non ? Bon, peut-être pas en fin de compte, mais ce n’était pas comme si Lovino n’avait pas l’habitude avec lui ! Qu’est-ce qu’il pouvait être pénible avec son côté c’est à moi de détenir toutes les informations et je reste mystérieux. Sérieux, à quel moment ça attire des filles ce genre de comportement ?? Merde, c’est juste stupide… Enfin, il n’allait pas s’attarder là-dessus, le lover boy lui avait fait une fleur, c’était déjà pas si mal pour lui.
Déjà, elle avait un visage à peu près humain, s’il se base sur les propos du sorcier… Mais il ne lui a rien précisé sur le reste de son corps !! Si ça se trouve, elle a des serpents à la place des cheveux ou bien des bras à la place des ailes !! Peut-être bien que si son camarade ne lui a rien dit à ce sujet, c’est justement parce que sa copine possède une particularité physique ! En plus il a bien dit que le génie devait voir quelqu’un d’inhabituel !! C’était donc ça la galère qui l’attendait !! Enfin, si ça se trouvait, …. Ouais, non, il ne valut mieux pas que Léo ne se réalisa pas, auquel cas il ne ressortirait jamais vivant de ce tableau.
Alors qu’il vaquait à ses spéculations, l’américain ne se rendit pas compte que l’aîné était déjà reparti en exploration. Mais il était pas possible !! Il ne pouvait donc pas attendre que l’expert de ces lieux ne se remette de ces terribles déclarations ?? Et en plus il l’accusait si jamais il leur arrivait quelque chose ! Cela dit, le cadet ne pouvait lui donner tort, ce serait bien de sa faute si une telle catastrophe se produisait. Après tout, n’était-ce comme ça qu’il avait envoyé sa pauvre mère à l’hôpital ? Il serra les mâchoires au souvenir de cette mésaventure. Hors de question que cela puisse se reproduire !! Il ne se la pardonnerait pas cette fois-ci non plus !!
« Hé attends moi tête de…. Peu importe ! Pars pas comme ça sans ton précieux guide ! Je veux pas me retrouver en colle à cause de tes actes de Lupy, lover boy ! »
Il avait effectivement déjà quelques heures à son actif, et ce serait bien dommage d’en rajouter d’autres, surtout s’il est destiné à les passer dans le remord …
Léo n’avait nulle crainte face à ce ranch vers lequel ils s’avançaient. A vrai dire, il était plutôt rassuré, c’était même là-bas qu’il comptait se rendre avant l’incruste de son camarade.
« Y’a rien à craindre de ce ranch, t’en fais pas ! C’est même le lieu le plus sûr que je connaisse !! Bien plus que le reste de cette école. Mais je préfère pas que tu rentres et que tu me laisses faire pour cette fois. S’il te plaît.»
C’était avec une détermination sans faille et une certaine solennité que l’adolescent s’était adressé à son compère. Ce lieu lui était sacré, et toutes les plaisanteries resteraient au bas de cette porte, comme elles l’ont toujours fait. Aussi surprenant cela pouvait être de la part du Bleu.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Mer 6 Mai - 15:03
Léo, Lovi & SaraWhere we love is home Ces actes de Lupy ? Quoi ? Les lupy agissent différemment des autres ? Si c’est le cas, Lovino s’en dédouane totalement. Non mais sérieusement ! La plupart sont juste des sportifs baraques qui foncent dans le tas. Comme si lui était comme ça ?! N’importe quoi ! Le brun agit toujours au mieux et il n’est pas du genre à aller chercher la baston avec n’importe qui, ou à ne pas réfléchir avant d’agir. Fuck …. Ça devrait être criminel d’arriver à se mentir à soit même de la sorte, putain. Peu importe ! Il ne va pas laisser Léo lui dicter sa conduite.
L’italien n’a jamais laissé personne remettre en doute ses actions ou sa façon de penser et le bleu se fourre le doigt dans l’œil s’il croit pouvoir l’empêcher d’ouvrir cette porte sans y avoir été invité ! C’est même pas fermé… Qui ne ferme pas ses portes à clefs ? On a beau être dans un tableau au beau milieu de nulle part, c’est un bien trop grand preuve de confiance en l’humanité pour le brun. Certes, ses parents sont un peu du même style. Une histoire de « laisser la porte ouverte au plus démuni » ou une merde du style, de ce dont il se souvient. De toute façon, avec le nombre d’hectares de la propriété, portes fermées ou non, c’est pas vraiment la question. N’importe qui, qui passerait les défenses magiques pourrait aller se cacher en forêt, profiter des vignes et du potager.
L’italien reste sur le pas de la porte, maintenant ouverte. Sa dernière réflexion lui a rappelé qu’il n’aimerait pas qu’on fasse comme lui dans sa propre maison. « Depuis quand c’est toi qui mène la danse ? » Et d’où connaît-il ce lieu aussi bien voir mieux que l’école ? L’italien a déjà supposé que Léo est déjà venu, mais là, c’est plus de visites occasionnelles dont on parle, mais clairement de refuge non ? Si Léo estime que ce truc devant eux est plus sûr que l’école alors qu’il ne connaît même pas les règles par lesquelles sont régis les tableaux magiques, c’est grave ! Est-ce que l’américain aurait vraiment peur du monde extérieur ? Ou alors … Ce sont les gens ? Après tout, Lovino ne l’a jamais vu fréquenter beaucoup de monde et son ami passe clairement tout son temps libre du côté des chars du campus aux dernières nouvelles.
Léo … Va vraiment falloir que l’italien apprenne à communiquer avec lui s’il veut en apprendre un peu plus.
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Sam 9 Mai - 13:22
Where we love is home feat Lovino Vargas
Léo n’écoutait déjà plus Lovino, son attention désormais portée sur ce qui apportait de la vie en ces lieux. Car s’il ne désirait pas que l’italien franchisse le palier de cette maison, c’était pour ne pas perturber les habitants de ce petit coin de paradis. C’était déjà un miracle que personne ne se soit dirigé vers l’entrée, alerté par le ton des deux élèves. Léo connaissait effectivement bien ce ranch comme sa poche, et il savait aussi quel était le tempérament des propriétaires. Associé à celui du Rouge, nul doute que cela virait au vinaigre le plus aigre, une explosion nucléaire !! Au-delà des risques physiques et mentaux encourus, qui pouvait savoir ce qu’une altercation entre les résidents de la toile et un étranger pouvait engendrer comme conséquences sur le tableau en lui-même ?? Peut-être bien que le paysage se distordrait, et ne serait plus jamais semblable à celui qu’affectionnait tant le Bleu. Hors de question que cela puisse se produire ! L’américain ne pouvait perdre sa madeleine de Proust, unique attache dans cette école de dégénérés. Bon ok, il n’y avait pas que des dégénérés, mais c’étaient ceux qui s’étaient le plus démarqués aux yeux de bronze du jeune sorcier. Toute façon, le monde magique en lui-même était totalement détraqué…
Parfois, il aimerait ne pas avoir ces foutus pouvoirs surnaturels, ça l’aurait préservé de bien des misères. Il aurait pu ainsi rester dans son Texas natal aider sa madre à gérer son garage. Bon, elle n’avait sûrement pas besoin de lui, puisqu’elle se débrouillait comme personne. Quelle femme !! Rien ne semblait l’abattre. Elle méritait clairement plus de reconnaissance, heureusement que tout le monde par chez eux la respectait. Il faut dire, vu ses capacités de lancer de clés à molette…
Une silhouette, par ailleurs semblable à la sienne se dressa de l’entrée, dans la cuisine. La femme semblait s’exprimer également en espagnol, peut-être était-ce la raison pourquoi il se sentait si bien près de ce ranch. Léo vérifia qu’il n’y ait personne d’autre dans les parages. Une fois que ce fut chose faite, il fit signe à l’italien de garder l’entrée pendant qu’il suit les traces pastel laissées par la demoiselle. Il connaissait chaque pièce dans le moindre recoin, le plus compliqué pour lui restera à ne pas se faire surprendre par les habitants du tableau. Pitié, s’ils existaient des divinités sur cette planète et qu’elles pouvaient faire en sorte que l’objet de cette intrusion ne soit pas parti trop loin, il leur dédierait sa vie. Enfin non, peut-être pas, mais il leur serait au moins reconnaissant.
Il franchit ainsi le seuil de l’entrée, à pas de loups, en priant pour le plancher ne grince pas trop sous son poids. Il était assez vieux et pas dans le meilleur état qui soit, à l’instar de la maisonnée, ce qui compliquait la mission. Allez, petite créature étrange, montre toi vite, s’il te plait…
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Mar 12 Mai - 7:56
Léo, Lovi & SaraWhere we love is homeEst-ce qu’il est vraiment sensé attendre sagement sur le pas de la porte ?! Bordel, comme s’il pouvait seulement réfréner sa curiosité. L’italien aurait préféré que Léo l’entretienne sur ce qu’il comptait faire dans un premier lieu. Rien n’est pire que d’attendre sans savoir pourquoi ni quand cette attente prendra fin. Et si Lovino peut montrer de la patiente envers Feli, c’est bien la seule personne qui profite de ce privilège.
Le brun rage dans sa barbe en prenant appuie à coté de la porte. Y a quoi de spécial à l’intérieur pour que lui, le roi de la filature –c’est à peine exagéré- n’ai pas le droit de participer ? Léo s’est pris pour quoi ? Un super prince sauveur de putain de jeunes filles en détresse ?! Déjà, Sara n’est pas une jeune fille en détresse. Elle a plus de 300ans. Et puis, Sara est son amie alors il ne devrait pas être laissé sur la touche. Léo n’est même pas plus discret que lui. Il a juste l’avantage de connaitre les lieux. Si l’italien s’en donne la peine, lui aussi il peut les connaitre. Faut juste lui laisser le temps de découvrir l’étendu des possibilités que propose cette salle. Et la limite de chaque tableau, car il y en a forcément une. Sinon comment les portraits et les représentations humains passent d’une toile à une autre hein ? Putain, est-ce que Léo se croit vraiment aussi malin que ça ou il a vraiment juste la frousse que l’italien déclenche une catastrophe.
Les pensés de Lovino commencent à tourner en boucle dans sa tête et il en revient toujours à la même conclusion : l’américain aurait du le laisser rentrer à ses côtés dans le ranch. Merde, ça serait tellement con de lui en vouloir alors qu’il essaie probablement juste de l’aider. Le brun décide de s’éloigner un peu pour au moins essayer de satisfaire sa curiosité et sortir de sa spirale de pensées. En longeant les murs, il entreprend de faire le tour de la propriété. En soit, le ranch n’a rien d’exceptionnel à ses yeux. Tous ceux que l’italien a déjà vus, dans les livres ou dans les peintures, ressemblent à ce putain de ranch. Pas que ce ne soit pas dénué de charme pour ce qui souhaite avoir un aperçu du Texas « pittoresque » mais le lupy n’y voit pas d’intérêt artistique. Il va falloir qu’il examine plus en détails les autres toiles présentent dans la salle. Peut-être que le but est tout autre. Déjà, avoir doté chaque tableau d’un sort de « réalité augmenté » a dû demander beaucoup de pouvoir et d’investissement dans la sphère de l’art magique. Toutes ses toiles ne doivent venir que d’un seul créateur, au maximum deux. En connaissant le peintre, il serait plus facile de connaitre ses intentions et les limites des procédés utilisés. Sara pourrait sans doute l’aider à étudier tout ça … Fuck … Il espère vraiment qu’elle est dans le coin.
Les pas de l’italien l’ont mené à faire tout le tour de la bâtisse. Il est revenu à son point de départ et … il hésite. Désobéir à Léo sans lui laisser la chance de prouver qu’il peut être efficace à quelque chose ? Ou bien rester sagement sur le palier ?
Un doux air de violon s’élève alors dans les airs. Lovino manque de se coincer le cou en tournant la tête. Le son vient de l’intérieur du ranch. Toutes considérations de la présence potentiellement salvatrice de Léo sur les lieux, le brun se précipite à l’intérieur.
Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Jeu 14 Mai - 12:30
Where we love is home feat Lovino Vargas
D’une discrétion qui lui était plus que rare, l’américain longeait les murs, à l’aguet du moindre indice témoignant de la présence de la dite « Sara » en ces murs. Pourquoi avoir choisi ce ranch pour une balade texane ? De tous les lieux où elle aurait pu se rendre, bien que cela soit le plus sécurisé pour les deux élèves, cette habitation était également celle dont l’exploration était la plus délicate. De par le tempérament de l’italien, Léo ne savait quelle catastrophe pourrait se produire s’il pénétrait les couloirs de la chaleureuse bâtisse. On pouvait dire qu’elle avait le chic pour leur attirer des ennuis cette demoiselle, elle aussi. Si c’était un piège, elle avait bien réussi son coup.
Enfin, il n’avait pas de temps à perdre en matière de réflexion, chaque seconde qui s’écoulait les rapprochait un peu plus de l’Apocalypse. Plus vite il mettait sur cette amie, plus vite ils seraient tirés d’affaire. Léo espérait que sa quête serait achevée à l’étage, bien qu’au fond de lui, il ne pouvait pas se débarrasser de cette intuition, telle un sixième sens, qui lui chuchotait qu’il en serait autrement. Il ne devait céder à ce qu’il considérait comme un pessimisme, aussi décida-t-il d’avancer en direction des premières marches, à l’opposé de la cuisine. Tous ses sens en alerte, il ne repéra cependant pas de traces d’un potentiel passage en direction du premier étage.
Soudainement, le cataclysme tant redouté par le Bleu se réalisa. Il avait eu un signe mais le Rouge fut plus rapide : la mélodie annonciatrice de malheurs avait cette fois-ci prit la forme d’une composition classique exécutée au violon. Foutu instrument ! L’un des plus populaires et pourtant l’américain n’avait jamais réussi à comprendre ce que les gens pouvaient lui trouver. Définitivement surcoté comme instrument à cordes. Pourquoi personne ne vantait les mérites de la harpe ? C’était de loin le meilleur outil pour faire de la musique !! … Enfin, c’était pas du tout le moment de penser à ça !!
Il n’avait plus le temps de penser à une quelque conque stratégie pour les mettre en sécurité. Tant pis, ça n’allait pas lui plaire mais il n’avait pas de meilleure solution sur le tas. D’une rapidité semblable à celle à laquelle il fuyait, il dégaina sa baguette, la pointant sur son camarade, en plein dans sa ligne de mire. Jetant un coup d’œil derrière ce dernier, il vit une opportunité. De courte durée certes, mais cela leur ferait gagner du temps.
« Stupefix ! »
Il s’empressa de fermer la porte après la projection de Lovino un peu plus loin dans le jardin, puis il souffla un bon coup. La bonne nouvelle, c’est qu’ils savaient où se trouvait ce qu’ils cherchaient. La mauvaise et sans doute celle qu’appréhendait plus le cinquième année, c’était qu’autant d’agitation allait le forcer à devoir faire face à la patronne de la maison, chose qu’il avait pris soin d’éviter jusqu’à lors. Quel crétin ! Pourquoi son entourage n’était constitué que d’imbéciles ??
Le jeune sorcier passa ces derniers instants en solitaire à pester contre son incapacité à gérer une situation de la sorte, jusqu’à ce que la grande dame arriva. A ce moment-là, il était plus que nerveux, mais surtout ému. C’est fou ce qu’elle pouvait ressembler à sa madre, qui lui manquait d’autant plus maintenant qu’il était confronté à son sosie. Que penserait-elle d’ailleurs de son comportement ? Nul doute qu’il lui ferait honte. C’était donc la tête baissée de gêne et d’émotions que le Bleu s’adressa à Madame, s’exprimant à son égard en espagnol, vieille habitude qui l’avait immédiatement saisi devant elle. Il se confondait en excuse, lui expliquant le cas du mieux qu’il pouvait, ne manquant pas de buter sur quelques mots. Après tout, le cadet ne savait pas comment allait réagir son interlocutrice, quand bien même ressemblait-elle à sa maternelle. Fort heureusement, ce ranch reflétait parfaitement la personnalité de sa propriétaire : chaleureuse, rassurante et ouverte d’esprit. Un sacré caractère aussi, mais ce n’était pas cette facette qui était présentée au sang-mêlé. Ainsi, tous deux se dirigèrent vers la cuisine. Le héros avait atteint son objectif.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Lun 18 Mai - 10:34
L’italien n’eut pas le temps de réagir. Déjà car il avait rangé sa baguette bien plus tôt, sur la demande de Léo. Et ensuite car s’il s’était attendu à pas mal de scénario possible, Léo se retournant contre lui en l’attaquant par derrière n’en faisait pas partie. Et ce putain de mécano prétendait avoir des difficultés avec les cours de pratique de la magie merde !?
Lovino se retrouva projeté 3 mètres plus loin. Ca aurait pu être plus puissant. La rencontre avec le sol n’en fut pas moins rude. L’aire s’échappa des poumons du brun et il se retrouva à crachoter dans la poussière terreuse environnante, recherchant son souffle. Le lupy allait attendre un peu avant de se relever.
Les notes de musiques cessèrent. Sara posa délicatement son instrument dans son étui en bois peint. Elle trouvait les lignes à l’aquarelle bien trop flou pour ce genre d’instrument mais la jeune femme ne s’était jamais sentie de quémander une peinture plus net dans laquelle elle pourrait évoluer en tout harmonie. Et puis son meilleur ami semblait apprécier ses performances en compagnie de cette instrument précis alors peut-être pouvait-elle s’en contenté jusqu’à la disparition du garçon. Hum… La personne qui avait osé interrompre son récital était bien mal élevée. Qui s’introduisait de la sorte dans la demeure d’autrui ? Evidemment qu’elle savait de qui il retournait puis ce que c’était en cherchant la raison qui avait poussé le jeune ami écervelé de Lovino en question qu’elle s’était retrouvé là. Oh bien évidemment, la demoiselle aurait pu attendre sagement que son italien la rejoigne mais il n’était pas sensé la poursuivre et découvrir la place avant qu’elle ne lui est présenté dans des circonstances bien plus calme. Ce sombre petit crétin avait tout fait rater… Qui pouvait bien avoir envie de ce rendre ici en premier lieu ? Sara soupira. Adieu rendez-vous dans les champs fleuris de peinture à l’huile et premier contact romantique. Ce que les humains pouvaient être exaspérants… Aucune attention aux efforts que les autres pouvaient fournir.
L’italienne avait donc suivi Léo comme convenu bien que Lovino ne se soit pas attendu que ce fut dans des contrés aussi éloignés. Sauf que suivre le garçonnet avait été remarquablement facile et découvrir la raison de sa présence, une affaire bien plus intrigante.
Comme s’était retrouvé à boire un thé des plus réconfortant et montrer son talent à sa charmante hôte. Toutes les jeunes filles ont des secrets, c’est ça qui les rends d’autant plus attirantes. De plus, la demoiselle ne pensait pas un mot de ce qu’elle avait dit plus haut. Ce thé était tout simplement imbuvable. Il avait infusé trop longtemps et le matériel de base ne devait pas être de très bonne qualité. Elle était restée polie à ce sujet car la bonne femme qui vivait là avait eu la présence d’esprit de lui offrir et qu’il était préférable d’être aimable pour obtenir des informations. Si tous les tableaux des lupy étaient à ses pieds, ce n’était point le cas de la basse populace de ses peintures fort éloignés géographiquement de sa propre demeure.
Il s’avéra au final que ce fut Sara qui apporta quelques informations aux habitants. Si elle n’évoqua nullement Lovino, ce fut un réel plaisir de parler de l’autre garçon. Toutes les rumeurs, vraies ou non y passèrent. Jusqu’à celle colportant le fait que l’ursirre préparait un automate magique répondant à sa seule voix dans le but de se venger des élèves s’en étant pris à lui. Sara avait rigolé à cette évocation de son ton claire et chantant. La jeune fille savait pertinemment que cette rumeur ci en particulière était fausse mais elle se devait de présenter Léo dans son intégralité. Que ce soit de part ce que les élèves pouvaient penser de lui ou de part ce qu’elle-même savait ou ce que Lovino lui avait narré.
La jeune femme défroissa sa robe d’un geste voulu pour être à la fois féminin et légèrement visuellement insignifiant à ses yeux. Un geste longuement travaillé. Elle s’était donné du mal au cas où Lovino soit avec l’intrus mais ça ne semblait pas être le cas. Ses lèvres se crispèrent légèrement lorsqu’elle passa une tête derrière l’hôtesse. Geste qu’elle remodela très vite par un sourire et un doux rire cristallin. Ce que c’était amusant de jouer aux petites filles parfaites parfois.
« Bonjour. Lovino n’est pas avec toi ?»
Faire transparaitre une lueur d’inquiétude au fond de ses yeux n’était pas particulièrement difficile. Tout comme garder un petit sourire ni trop éclatant ni trop faux ni trop fade. Imité les humaines étaient aussi facile que de raconter des mensonges.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Mar 19 Mai - 14:12
Where we love is home feat Lovino Vargas
En entendant les mots de la demoiselle, qui semblait charmante au passage, Léo se prit de réflexion sur l’état de l’italien où s’il devait en faire part aux hôtes. Il n’avait aucune idée de comment Lovino s’en était sorti vis-à-vis de son sort.
Bien sûr, il sait que ce dernier a eu l’effet escompté, c’est-à-dire l’expulser hors de la maison parce que l’américain lui avait clairement qu’il fallait qu’il garde la porte, le Bleu n’a aucune idée de la distance sur laquelle il l’avait projeté. Peut-être même qu’il l’avait assommé ??? Et si jamais il s’était pris la clôture en plein dans la nuque et que ça lui avait fait le coup du lapin ?? Oh là là, ce ne serait pas bon du tout ça, meurtre sans préméditation… Ou si jamais il l’avait plongé dans le coma pour l’éternité ? Avec plein de pustules sur le visage ??
Bon, il espérait que le lover boy se tiendrait tranquille et qu’il fasse la sieste sous un arbre, hein, comme tout bon paysan texan, le chapeau et le brin de paille en moins. Est-ce que ce style irait bien à son compère ? Après réflexion, assurément. C’était même sûr qu’il avait été campagnard dans une autre vie.
« Bien le bonjour ! Négatif, mademoiselle. Il est en exploration à l’extérieur du ranch. Pas très loin, rassurez-vous ! »
Quel mensonge éhonté, mais il n’était pas sûr de vouloir la provoquer délibérément. Est-ce qu’il devait d’ailleurs lui faire un baise-main ? Après tout, même si elle était restée avec son apparence de jeune fille, son accoutrement, lui, témoignait parfaitement de son époque d’origine. Laquelle, difficile à dire, Repair boy était plus occupé le nombre de looping que faisaient les mouches avant de se poser plutôt que d’écouter les cours d’Histoire de la Magie. Sauf quand il s’agissait d’inventions, bien entendu, c’était un peu sa carotte pour le faire avancer en cours. Toujours était-il que les tenues d’époque n’étaient pas sa tasse de thé, ni sa tasse de chocolat chaud non plus. Peu importe de toute façon, quel âge avait cette dame, elle était carrément rouillée, bien que pas vilaine à regarder. Si on ne s’attardait pas sur la bleuté de ses pieds. Ou alors était-ce une Navi’i en costume de convention qui était en train de se décolorer ? Quelle drôle d’amie il avait là, son aîné…
Enfin, il ne s’attardait finalement pas plus que ça sur cette étrangeté, plus occupé à détailler la cuisine du regard. Des senteurs qui lui rappelaient le pays, sa curiosité morbide se devait d’en trouver l’origine. Trop respectueux de ses hôtes qu’il avait tant épié, il ne se contenta que de jeter des coups ici et là.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Mer 20 Mai - 6:45
Le jeune homme venait de lui fournit la confirmation que son italien était effectivement rentré dans la peinture. La violoniste aurait dû s’en apercevoir plus tôt, ça lui aurait évité de devoir parler chiffon avec la bonne femme qui vivait ici. Ils auraient pu y aller ensemble, enquêter ensemble, mains dans la main. Un nouveau scénario romantique était en train de prendre forme dans la tête de la jeune femme.
Elle se demandait ce que ça pouvait bien faire de toucher quelqu’un. Ressentir la chaleur qui pouvait se dégager de sa peau. La douce odeur de ses cheveux. Les humains étaient complexes et si subtilement attirant. Bien que l’espèce dans sa globalité était plutôt stupide et fortement éphémère, mais ça faisait partie de leur charme non ? Hum, les cheveux devaient avoir une texture différente de la peau. Et le reste ? Sara n’aurait jamais osé demander frontalement à Lovino de tenter l’expérience. Ce serait reconnaitre une partie de l’infériorité de sa condition. Alors que là, il était venu de son plein grès. Elle pourrait juste en profiter.
Mais d’abord … L’autre là … qui avait laissé Lovino tout seul dehors alors que dieu savait quels sales bestioles rodaient dans la région ! Le garçon semblait bien plus intéressé par la cuisine. Bien sûr elle pouvait se tromper mais les petits regards de Léo vis-à-vis de la pièce qu’elle venait de quitter allaient dans son sens. Ne savait-il pas qu’à l’instar des tableaux qui ne pouvaient consommer de nourriture humaine, les humains ne pouvaient consommer de mets provenant de peintures ?
« Tu as faim ? » Sara s’avança d’un pas pour faire face à l’hôtesse « Pouvons nous l’inviter à nous rejoindre pour le thé ? » Elle adressa ensuite un sourire aimable et encourageant à Léo, trop heureuse de pouvoir prouver à un petit être humain que son espèce était loin d’avoir le pouvoir total partout où cette dernière se rendait.
A l’extérieur, Lovino reprenait doucement son souffle. Le lupy avait l’impression de s’être mangé un bulldozer. Une douleur sourde parcouru sa colonne et se rependit jusque dans ses omoplates lorsqu’il essaya de se relever. Putain ! Il y en avait un qui allait le sentir passer bien plus sévèrement que lui ! Merde ! C’était même pas comme s’il pouvait se masser pour faire passer le choc magique ! Le brun était condamné à attendre que ça passe avant de tenter quoi que ce soit. L’impuissance … Lovino détester ça. Il ne pouvait ni fuir ni les rejoindre ni foutre quoi que ce soit. Juste râler, allongé dans la poussière de ce putain de tableau de merde ! Et écoutait ce qu’il pouvait clairement reconnaitre comme la voix de sa meilleure amie. Si Léo n’avait pas la présence d’esprit de refuser l’offre …
Lovino allait finir par se bloquer la mâchoire à force de serrer les dents de dépit. Il retenta de se relever, plus doucement. Son dos avait l’air d’avoir fini d’absorber le choc. Comme l’ursirre avait il oser lui demander de ranger sa baguette pour l’attaquer quelques minutes après ?! Sale traitre !
Une fois debout et stable, l’italien pris quelques secondes pour se débarrasser de la poussière qui recouvrait ses vêtements. Fallait pas déconner ! Comme s’il allait laisser des traces de l’efficacité de l’attaque de Léo ! Un passage de main dans les cheveux après, histoire de se recoiffer, et le brun était déjà presque dans le ranch.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Mer 20 Mai - 9:01
Where we love is home feat Lovino Vargas
Les propos de Sara sortirent le Bleu de sa nostalgie naissante. Ce n’était pas pourtant pas dans ce ranch qu’il avait été élevé. Il n’avait rien d’une peinture ! Est-ce que les personnages des tableaux de cette salle pouvaient traverser eux aussi la toile comme ceux de l’autre dimension pouvaient le faire ? Si ce n’était pas le cas, qu’est ce qui faisait office de barrière pour les êtres de colorants et d’huile ?
Bref, Léo était bien de chair et de sang, mais sa maison était semblable à celle-ci. De l’extérieur certes, mais le plus dingue était que de l’intérieur présentait également de nombreuses similitudes !! A croire que toutes les habitations campagnardes texanes étaient les mêmes. A moins que l’œuvre s’adaptait en fonction des souvenirs et des envies de son visiteur pour ce que des détails, au-delà de ce que le tableau représentait aux premiers abords…
Enfin toutes ces pensées prirent fin dès que la voix fluette atteignit ses oreilles. Flûte, non ! Qu’est-ce qu’il était censé maintenant qu’il était sûr que l’amie de l’italien était en sécurité ? Le cadet n’avait rien prévu pour cette partie du plan. Plus précisément, l’américain avait été pris de court par un imprévu plutôt dérangeant qui l’avait empêché de penser à la suite. Résultat, tout s’était enchaîné sans Léo ait le moindre contrôle sur la situation. Il avait fini par y être habitué, mais ce n’était pas pour autant qu’il appréciait.
Dans tous les cas, l’Ursirre ne pouvait pas se permettre de laisser Lovino franchir le perron, c’était bien trop risqué. Tout cela commençait à mettre le sang-mêlé bien mal à l’aise. Il devait trouver un moyen d’y mettre un terme le plus rapidement possible. Entre le fait d’avoir mis les pieds dans cette maison, celui d’avoir stupéfié un camarade sans avoir aucune idée de son état et enfin de s’adresser aux maîtres des lieux qu’il avait toujours pris soin de respecter jusqu’à lors, le sorcier commençait vraiment à perdre le peu de nerfs qu’il avait. Il était désormais tant de faire ce qu’il aurait dû faire depuis le début : la fuite.
«Oh ne vous en faites pas ça ira ! A vrai dire, nous voulions juste nous assurer que vous alliez bien et que vous n’étiez pas dans ces horribles bois plein de lutins ! Quoique non, pas des lutins, c’est cool les lutins. Enfin bref, on n’a déjà bien assez comme ça ici, l’heure du couvre-feu est déjà passée… Oh là là, nous ferions mieux de nous dépêcher de sortir et de regagner nos dortoirs avant que les préfets nous choppent !»
A mesure qu’il parlait, il en oublia presque de respirer, ses mains s’agitant un peu dans tous les sens, entre deux quintes de rires nerveux. Il se passa alors la main derrière les cheveux, comme pour masquer sa gêne.
« Excuse nous pour tout le bazar occasionné et merci pour tout ! Sur ce, hasta la vista, baby~ »
Sur ce, Léo s’empressa de rejoindre le plus vite possible l’entrée.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Dim 24 Mai - 14:58
Juste au moment où Lovino poussait la poste. Il se prend un brun en fuite dans le thorax et gronde « Toi !! » Léo n’aura pas la possibilité de fuir ! C’est hors de question « Putain qu’est-ce qui t’as pris ! T’es même pas foutu de suivre tes propres règles ?! Je croyais qu’on ne devait pas utiliser la magie ici ! » Le lupy lui saisi le poignet ! Pas qu’il soit particulièrement fort mais à ce moment précis, il est un peu trop remonté pour laisser quiconque le contrarier. « Tu comptais pas t’enfuir »
Dans sa colère, l’italien n’a pas remarqué les deux paires d’yeux fixés sur eux. Son unique but est de faire comprendre à Léo qu’on ne s’attaque pas à ses putains d’amis, merde ! Quelque soit la situation.
« Putain, un stupéfix ! Me dis plus jamais que t’es pas fichu de faire de la magie après ça ! Ca fait super mal ! T’es conscient que si tu l’avais loupé ou si tu y avais mis plus de puissance, t’aurais eu personne pour me venir en aide ?! »
Les dernières paroles n’ont pas échappé à Sara. La jeune violoniste, d’abord abasourdit par l’arrivé soudaine du garçon qu’elle considère comme son plus proche amie -Et plus si elle le pouvait-, fini par sortir de son état. Alors comme cela, Lovino n’était pas vraiment occupé à faire le tour à l’extérieur et le petit Léo lui avait menti, en plus de s’être infiltré dans la demeure d’une inconnue. Cela sans frapper et sans se présenter ! Sara s’éclipsa discrètement vers la cuisine pour en rapporter la théière. Cette dernière n’était plus brulante depuis quelques minutes mais assez chaude encore.
Sans une once d’hésitation, car la douleur n’est point une chose de son quotidien qu’elle aurait eu le loisir d’expérimenter, la violoniste verse l’eau chaud dans le dos de Léo. Mince alors, elle n’a pas la taille requise pour accéder facilement à la sale caboche de l’horrible garnement. C’est fort regrettable.
C’est au tour de l’italien d’être abasourdit. Il lâche Léo, toute son attention dirigé vers l’apparition qu’il aurait du remarquer bien plus tôt. Lovino en oublie de lâcher Léo. Sa main entrave toujours les possibles mouvements de l’autre et le son qu’il produit ne lui parvient pas vraiment. Merde quoi ?! Comme s’il pouvait penser à quoi que ce soit alors que Sara a pris vit ! Réellement ! Devant lui ! C’est une chose de discuter avec elle, de la voir s’activer dans son cadre. Rire, sourire, jouer du violon et raconter ses histoires. C’est une chose autre que de pouvoir la toucher. Le cœur du brun s’accéléra avant qu’il ne s’en rende compte.
Non ! Ca ne pouvait pas être vrai et ça ne pouvait pas se passer comme ça ! Sara était un être de 2D ! Et putain ! Il était pas près à la rencontrer en 3D ! Léo avait sans doute eu la meilleure réaction possible ! C’était le moment de fuir ! Il devait juste … convaincre ses jambes de bouger !
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019] Jeu 28 Mai - 14:46
Where we love is home feat Lovino Vargas
Décidément, il y avait de ces habitudes qui avaient vraiment le don de faire de la vie de Léo un véritable enfer. Celle de Lovino à claquer la porte rentrerait aisément dans le top de sa tierlist, catégorie « douloureusement désespérant et au pire moment ». Cette fois-ci, l’italien ne l’avait pas loupé : c’était en plein poire que le repair boy s’était pris son ultime échappatoire. Il pouvait bien dire qu’il ne l’avait pas vu venir mais qu’il l’avait bien cherché malgré tout. Qui plus est, c’était vraiment le dernier des problèmes qui pouvait lui tomber sur la figure. Sérieusement, qu’est-ce qu’il avait bien fait à la Terre entière pour qu’elle s’acharne autant sur son sort ? Le Bleu allait concrètement considérer l’idée qu’il avait été maudit de quelque façon que ce soit.
C’était le nez sanglant qu’il recula, plus que pas du tout prêt à faire face à la tornade qui soufflait désormais en ces murs. Pourtant, il en avait essuyé des tempêtes caractérielles, mais celle-ci ne lui inspirait guère confiance. Il était totalement pris de panique, bien qu’il fut soulagé que son camarade soit en forme. Même un peu trop à son goût, vu la façon dont il lui tenait le bras. Cela lui rappelait quelques souvenirs désagréables, celle où la risée de l’école devait céder son repas aux plus populaires que lui. Il ne manquait jamais de leur rendre la pareille avec une ou deux blagues douteuses, mais ça l’avait vraiment affecté à l’époque.
Mais cela lui avait également appris quelques réflexes, dont celui de sa très populaire fuite. Surtout lorsqu’une jeune fille débarquait soudainement dans son dos avec une théière, probablement brûlante ! Elle comptait l’ébouillanter ??? Le cadet aurait du se douter de sa fourberie ! Les jeunes filles polies cachaient toujours quelque chose sous leurs faux sourires ! Ni une, ni deux, dès que Lovino lâchait son poignet, Léo franchit le perron à grands pas et fuit.
Et il courut, courut, encore et encore, porté par l’adrénaline. Il ne sut combien de temps il ne courut ni vers où, l’Ursirre ne comptait plus. Tout ce qui importait, c’était de s’éloigner de ce lieu maintenant tâché de son sang, tableau qu’il avait tant chéri. S’éloigner de cette furieuse, Lovino ne savait pas s’entourer !! Ou bien que d’êtres qui lui ressemblaient… S’éloigner de Lo- de lui, irrémédiable apocalypse ambulante qui avait réussi à gâcher le seul endroit dans ce pays où le sang-mêlé se sentait chez lui. S’éloigner de cet échec, de cette honte qui le trainerait comme un boulet. Un boulet qui trainerait un boulet, plutôt cocasse, hein ? Tout ce dont il rêvait, c’était de quitter ce pitoyable évènement et ce tableau, le plus vite possible, il ne pourrait regarder la propriétaire des lieux sans flancher. Finies désormais, ces petites balades dans le paysage texan. Finie, cette petite once de nostalgie qui le parcourrait les neurones chaque fois qu’il passait.
Finie fut sa course, et dure en fut sa chute hors du cadre, la tête la première. Une belle bosse lui rappellera sa cuisante lâcheté dans les jours qui suivront, parfait. Néanmoins, sa sortie en trombe lui avait permis de se remettre légèrement les idées en place. Il n’avait même pas pris la peine de se demander si le Lupy l’avait suivi dans sa course, ni même ce qu’il était devenu dans le tableau. Ah, qu’est ce qu’il était lâche et égoïste, comment pouvait-il espérer avoir une place dans ce monde… Peut-être était-il sorti avant lui et avait quitté les lieux ? Ou bien était-il encore dans la pièce de tissu et s’était pris l’eau bouillante à sa place ? Peut-être bien que la furie avait fini par avoir raison de lui ? Dans tous les cas, Léo ne tenait pas à être là lorsque l’aîné ressortirait du tableau. Aussi, il prit ses jambes à son cou, quelques perles d’eau se frayant un chemin sur son visage brûlant de peur et de fatigue. Avec la chance qu’il aurait, quelqu’un l’apercevrait sûrement et c’était vraiment tout ce qu’il fallait pour l’achever. C’est pourquoi il priait, bien que non-croyant, pour que la route jusqu’à son lit soit dégagée d’embuches et d’autres péripéties.
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Sujet: Re: Where we love is home feat Lovino Vargas [6 juin 2019]