Physique
Mob n'est qu'un point dans la foule. Il n'a pas de visage particulièrement original, ni de coupe de cheveux extravagante ou même de carrure affirmée, non. Il est simple. Peut-être même ennuyeux. Son physique n'attire pas, et il ne repousse pas non plus. C'est le genre de visage que l'on voit et qu'on oublie dans la seconde. Mais si on s'y attarde un peu, ce garçon normal a quelques particularités.

Il atteindra bientôt le mètre soixante, même si il rêverait d'être plus grand, et il espère développer un peu ses muscles inexistants. Sa posture est banale, il ne bouge pas beaucoup, et seulement quand c'est nécessaire. Il est souvent droit comme un pic, les bras le long de son corps, il ne fait pas grands mouvements ou de petits tics quand il parle, il reste là, tenant une pose simple mais dépourvue de toute personnalité.

Son visage est ovale et enfantin, il a de grosses joues sur lesquelles sa mère aime tirer et qui prennent une jolie couleur rose quand on le complimente. Sa bouche et petite, des lèvres fines formant une ligne bien droite, et quelque fois, venant former un petit sourire heureux. Son nez est petit et rond. Ses yeux sont bridés et ses paupières semblent toujours à moitié tomber sur ceux-ci, lui donnant un air blasé constamment. Ses yeux sont noirs, et ses sourcils sont cachés par ses cheveux, ce qui rend encore plus difficile le déchiffrage de ses humeurs. Ses cheveux, coiffés dans une magnifique coupe au bol qui ne fait qu'accentuer le côté rond de son visage, sont fins et noirs, même au soleil, ils ne reflètent aucune couleur particulière.

Est-il énervé ? Zen ? Tendu ? Vous ne le saurez jamais, aucune émotion ne se transmet sur son visage. A part le stress. Quand il est tendu,  il tremblote, perd son calme, et vient bafouiller des mots sans aucun sens. Sa voix est petite, sans aucune émotion, il ne la hausse jamais, mais ne parle jamais trop doucement, juste assez pour se faire entendre.

Au niveau vestimentaire, Mob porte le plus souvent l'uniforme de sa maison. La couleur noire de celui-ci le rend encore moins remarquable. Mais quand il ne le porte pas, il sort le grand jeu ! Son style vestimentaire est principalement composé de pulls et t-shirts de couleur vives et tout mignons : rose, vert avec un petit chien imprimé, bleu et quadrillé, toutes les couleurs y passent ! Au niveau du bas, il porte des jogging de couleur sombre, et des basket blanches toutes simples. Ses pulls peut-être les seuls indicateurs d'une quelconque personnalité chez le jeune garçon, ils attirent un peu l'attention et il aime recevoir des compliments sur ceux-ci, car il les adore.

En bref, Mob est un enfant normal, presque ennuyeux, avec, si on l'observe bien, quelques petites choses bien à lui.

Caractère

Mob n'est pas quelqu'un de très bruyant. Il ne parle que très peu, préférant garder ses opinions pour lui, dans sa petite tête, et quand il parle, il parle très doucement, avec hésitation. Cette habitude de ne jamais dire ce qu'il pense l'entraîne souvent dans des situations pas possibles. On pourrait lui demander de faire les devoirs de tout un groupe, qu'il hôcherait la tête, même en ayant pas du tout envie de le faire. Et il rendrait les devoirs le lendemain, tous...assez mal faits.

Il n'a jamais été très bon à l'école, ayant du mal à se concentrer, à comprendre les concepts abstraits ou à retenir les dates. Il ne discute pas avec les autres pour autant, non, jamais. Il VEUT comprendre, il n'y arrive juste pas. Il fait toujours de son mieux mais ses efforts ne semblent jamais récompensés. Pas qu'il en ait quelque chose à faire, honnêtement.

Il n'est pas non plus très énergique, son côté dans la lune donne l'impression aux gens qu'il est toujours en train de rêvasser ( ce qui est un peu vrai. ) Il  ne semble jamais très enjoué par la présence des autres, mais ne la rejette pas non plus. Les efforts physique sont son plus gros cauchemard, il faut dire qu'il n'est pas bon en sport non plus. Evidemment, si il faut courir, il courra, mais il préfère agir doucement, prendre le temps de penser avant de laisser ses émotions déborder.

Il passe le plus clair de son temps à penser. Quand il ne parle pas, il finit toujours par se poser pleins de questions. Cette fourmi, juste ici, ou va-t-elle ? A t-elle une famille qui l'attend, des amis ? Ce bus au loin, est-il rempli de personnes heureuses ? Suis-je une assez bonne personne, aujourd'hui ?  Il pense beaucoup à lui-même et à ses actions. Son estime pour lui-même n'est..pas très grande. C'est vrai, quand on n'est bon en rien, et qu'on ne se fait des amis facilement, c'est difficile de s'aimer. Il pense toujours qu'il pourrait faire mieux, en commencant par arrêter de rêver.

Il est assez naïf, sûrement parce qu'il a toujours été entouré de personnes qui voulaient son bien. Le fait que quelqu'un veule faire de mal à son prochain est quelque chose d'insensé pour lui. Il n'arrive jamais vraiment à reconnaître les mauvaises personnes, ce qui fait qu'il se fait souvent marcher sur les pieds par celles-ci.

Cependant, il y a des choses sur lesquelles il est intolérable. Ne pas utiliser ses pouvoirs pour faire le mal. De son côté, il ne les utilise pas du tout, mais si il voit quelqu'un le faire, il ira le confronter. C'est dans ces moments qu'il dit ce qu'il pense, toujours simplement. Il préfère le conflit verbal à celui physique, même si il préfèrerait qu'il n'y en ai juste aucun.

Mob est gentil, il fera toujours tout ce qu'il peut pour aider les autres, même si il a du mal à voir les problèmes de chacun ou à trouver des solutions. Il veut devenir quelqu'un de bien, c'est cette vision idéale de lui qu'il pourchasse, petit à petit.

Histoire
Shigeo Kageyama, voilà le nom tout joli qu'on lui avait donné. 茂, "Shige", signifie "être luxuriant", ses parents avaient de grandes attentes pour lui dès le départ. Il est né le 12 Mai 2005 dans une petite ville paumée du Japon. Le genre de ville toute clichée que l'ont voit un peu partout quand on écrit "japon" sur internet. Ses parents, tout deux moldus, furent très fier de leur tout premier enfant, il le chouchoutèrent, lui achetant jouets, vêtements et gâteaux. Quand sa mère rencontrait une amie dans la rue, elle ne faisait que parler de lui. "Mon petit Shige n'arrête pas de pleurer, je ne sais pas ce qu'il a, le pauvre !"  ce bébé était vite devenu le roi de la maison, mais un an plus tard, ses parents lui offrirent un petit frère.

Il s'apellait Ritsu, 律, ce qui signifie la loi, la régulation. En effet, ce petit frère se montra beaucoup plus sérieux que Shigeo dès les premières années, doué partout, en sport, à l'école, socialement, il avait tout ce que Shigeo n'avait pas. Mais ces différences n'ont pas empêché les deux frères de bien s'entendre. Outre quelques disputes pour savoir qui était le préféré de Maman, ces deux petits faisaient la paire. Ritsu a d'ailleurs été le premier à se rendre compte des pouvoirs de son frère.

C'était une nuit orageuse, il avait 5 ans, et son frère, 4. On entendait le ciel rugir au loin et la lumière faisait peur à son frère. Shigeo, voyant cela, prit son ours en peluche, et le fit parler. "Pas besoin d'avoir peur, je suis ton grand-frère, je vais te protèger." Quand Ritsu se calma, riant doucement parce que la voix de son grand-frère le faisait rire, celui-ci lanca le doudou dans les airs. Et le doudou...ne retomba pas. Il flottait là, au dessus des enfants. Le plus petit cru d'abord à un fantôme, mais quand son frère, paniqué, laissa inconsciemment retomber l'ours, tout cliqua dans sa tête.

"Grand-frère, tu fais voler doudou !"

Ses parents furent vite au courant quand il fit voler son petit-frère dans le salon.  Ils furent d'abord très surpris, car tout deux étaient moldus. Bien sûr, il leur fallut un long moment pour accepter la nature sorcière de leur fils. C'est alors qu'un inspecteur magique du ministère frappa à leur porte. Il était chargé d'accompagner les parents et le petit Shigeo dans l'acceptation de ses pouvoirs, et il expliqua à ses parents qu'ils n'avaient pas à s'inquiéter et que Shigeo était entre de bonnes mains. Et il l'était, l'inspecteur l'accompagna, lui expliquant comment utiliser ses pouvoirs de la manière dont il voulait, en lui disant qu'il fallait bien se concentrer.  C'était...agréable. Il prit vite goût à ses pouvoirs. Voir parfois ses jouets flotter ou faire voler les assiettes en faisant la vaisselle par accident, ça lui plaisait. Son frère adorait le voir utiliser ses pouvoirs, il rêvait d'en avoir aussi.

Ses parents étaient vite devenu plutôt désintéressés de ses pouvoirs, c'était devenu une habitude pour eux. Sa mère lui répétait simplement d'arrêter de torde sa cuillère en mangeant et son père ne faisait que rire gentiment de la situation quand il envoyait tout le pique-nique du dimanche dans les airs. Tout le monde continuait sa vie normalement, sauf Ritsu.

Son petit-frère était absorbé par les pouvoirs de Shigeo, il le considérait comme son héros. L'admiration de Ritsu lui suffisait pour être heureux, au final. Que son petit-frère, pourtant si doué (il pouvait retrouver Papa et Maman, même perdu dans la fôret !) l'admire, c'était déja assez.

Alors quand un groupe de lycéens vint raquetter les deux petits, agés de 8 et 9 ans, il se devait de protéger son petit frère. Mais voilà, 5 lycéens sont beaucoup plus forts qu'un gamin pouvant faire flotter des chiens. Il se fit vite voler ses bonbons et son argent se poche, et, quand l'un des grands le poussa, Shigeo tomba par terre, se cognant la tête et tombant dans les pommes.

Quand il se réveilla, les lycéens étaient au sol, sanglotant doucement, demandant pardon. Pourquoi donc ? Un adulte était venu les aider ?  Shigeo tourna un peu sa tête, et il vit quelque chose qui changea sa perception de ses pouvoirs, et sa vie.

Son petit frère était allongé sur le sol, une petite flaque de sang autour de sa tête, sa voix était emplie de douleur.

"Tes pouvoirs...Grand-frère, ils font mal.."





La blessure n'était pas bien grande, une après à l'hôpital et c'était réglé, mais Shigeo ne se le pardonna pas. Il était capable de faire des choses aussi horribles ? De faire du mal à son petit-frère bien aimé, avec ses pouvoirs ? Il ne voulait pas faire ça. Il ne voulait pas faire du mal aux autres. Il devait arrêter de les utiliser.

Et il arrêta. Arrêter d'utiliser ses pouvoirs d'un coup n'était pas si difficile au début, il fallait juste se forcer un peu, même si il continuait à tordre sa cuillère sans le vouloir, en une petite semaine, c'était comme si il n'avait jamais eu de pouvoirs. L'inspecteur magique lui posait des tas de questions, alors il répondait simplement qu'il en avait marre des pouvoirs. Mais inconsciemment, il arrêta aussi de parler de ce qu'il pensait. Comme il ne contrôlait pas vraiment ses pouvoirs, et que ceux-ci étaient présents pendant les moments ou ses émotions se faisaient sentir, Shigeo renferma ses émotions tout au fond de lui.

Il devint alors ennuyeux, repoussant toute forme de magie, et toutes ses émotions pendant des mois. Sa mère s'inquiéta au début, mais comme son fils n'avait jamais été très extraverti, elle ne chercha pas plus loin. Il resta alors ainsi, ce garçon ennuyeux avec qui on ne voulait pas jouer au foot, parce qu'il ne s'amusait pas. Ca ne lui plaisait pas forcément, il aimait pouvoir s'exprimer, mais si la vie des autres était mise en danger, il ne voulait simplement pas prendre le risque.  Quand il se sentait heureux car Ritsu avait acheté des bonbons, il le gardait à l'intérieur, un simple « merci » venait remplacer tout ses sourires du passé. Quand il était triste car il avait eu une mauvaise note, il se contentait de fixer la feuille un instant. Il était devenu totalement vide, même si au fond, il ne l'était pas. Ses émotions s'empilaient en lui, petit-à-petit, et finissaient toujours par exploser.


Il arrivait, parfois, que toutes ces émotions enfermées dans son cœur ressortent.  A force de les garder à l'intérieur, il arrivait toujours un moment inévitable ou Shigeo n'en pouvait plus. C'était un enfant, après tout, il ne pouvait pas supporter une telle pression. C'était des moments ou une émotion était tellement forte qu'elle explosait, contentement, colère, tristesse, dégoût, dans ces moments de crise, une seule était dominante, et une seule s'affichait sur le visage de Shigeo. Lui, il n'était pas habitué, que ce soit à contenir de telles émotions ou à gérer le stress qui venait avec ses crises. Il avait l'impression que quelque chose le contrôlait, qu'il était dans un état second. Alors il perdait le contrôle, ses pouvoirs partaient dans tout les sens, faisant du mal aux autres (il avait fait s'envoler sa mère, après s'être mit en colère, un jour) , ou faisant juste quelque chose d'insensé. Dans ces moments-là, il n'était plus lui-même, il était seulement sujet à l'émotion qu'il ressentait, et aux pouvoirs qui se manifestaient. 





“Madame, nous sommes certains que votre fils est un Obscurial.”

Le mot était long et compliqué, et même si on le lui répétait, il ne voulait pas y croire. A force de refouler ses pouvoirs, un Obscurus était né en lui. Cette entité magique qui détruisait tout sur son passage était donc la raison de toutes ses crises ? Si cela continuait, il allait finir rongé par l'entité et mourir, c'est ce qu'il avait entendu, caché derrière la porte pendant que sa mère parlait à l'inspecteur.  Celle-ci était en larmes, demandant à ce qu'on aide son pauvre fils, qu'on le soigne avec la magie, qu'on l'emmène à un hôpital, mais pour les cas d'Obscurus, aucun traitement n'existait, la plupart des enfants rongés mourraient avant 10 ans, l'entité étant trop dure à gérer pour leur corps.

Cepedant, il n'était pas entièrement rongé, l'Obscurus ne l'avait pas encore totalement touché.  Alors le ministère tenta le tout pour le tout pendant les mois qui suivirent. Plusieurs inspecteurs et psychologues passèrent presque tout les jours chez lui, lui expliquant doucement, prenant leur temps pour lui dire qu'il n'y avait pas de mal à utiliser ses pouvoirs, et qu'il n'allait faire de mal à personne. Ses parents passaient leurs journées à essayer de le faire rire, et son frère lui demandait toujours de faire voler ses livres. Ce fut un long travail, après des mois à cacher en lui tout ses pouvoirs et ses émotions, de les faire ressortir. Il ne pouvait pas tout simplement revenir à la normale d'un coup. Mais ça vint, petit à petit, grâce à l'aide de sa famille et de l'inspecteur, qui l'encourageaient pour chaque petit effort.

La première fois qu'il ré-utilisa ses pouvoirs, des semaines après avoir été admis comme Obscurial, ce fut pour rattraper une tasse que Ritsu avait faite tomber et qui allait se casser sur le sol. Il avait levé la main, et la tasse s'était arrêtée en plein vol. C'était venu d'une manière tellement naturelle, alors que plus personne n'y croyait vraiment. C'était simplement arrivé parce qu'il n'avait surtout pas envie que son petit-frère marche sur du verre, il l'avait fait pour le protéger, et ça n'avait pas débordé, il n'avait fait de mal à personne.

Et petit à petit, il recommenca à utiliser ses pouvoirs. Jamais trop, il ne s'en servait plus pour s'amuser, mais il lui arrivait à nouveau de les utiliser par inadvertance.  Il ne les utilisait rarement, seulement quand ces derniers se montraient par accident, mais il les utilisait, il ne les renfermait plus au fond de lui. Et quelle ne fut pas le soulagement de sa mère quand Shigeo souffla sa dixième bougie, elle fondit en larmes, criant que son fils était sauvé. Après de longs mois d'entraînements, de séances de psychologies et d'accompagnement personnalisé, l'Obscurus avait fini par s'éteindre. Il pouvait s'estimer heureux, c'était plutôt rare de survivre à une telle entité, mais heureusement pour lui elle n'avait pas rongé entièrement son esprit quand les premiers secours lui avaient été donnés.

Ce qui ne revint pas immédiatement, par contre, ce fut ses émotions, autant il avait réussi à survivre à l'Obscurus, autant il eut du mal à se remettre à rire et pleurer. Il n'y avait plus aucun danger, mais il continuait de les cacher la plupart du temps, par habitude.  Il gagna même son célèbre surnom en ne montrant rien de ce qu'il pensait, en restant ennuyeux : MOB, car on pouvait le perdre dans une foule et ne jamais le retrouver tellement il était oubliable. Ca ne le dérangeait pas forcément de ne plus montrer ses sentiments, vu qu'il avait échappé à bien pire, mais il essayait toujours de s'améliorer et de sourire un peu quand il se sentait heureux.

En terminant l'école primaire, même si il avait été persuadé qu'il ne survivrait pas pour ça, il fallait trouver une école pour ce qu'il voulait faire. Mais voilà, il n'avait aucune idée de ce qu'il voulait faire, du thêatre ? De la danse ? Des voyages ? Il ne savait juste pas assez, à force de ne rien montrer, il n'avait pas vraiment pu avoir une personnalité et des rêves bien définis. Quel genre d'adulte voulait-il devenir ? Il n'en avait aucune idée, et il ne savait absolument pas quoi choisir. Il en parla un peu à l'inspecteur, qui passait encore quelques fois chez lui pour surveiller son état, et celui-ci revint quelques jours plus tard avec un petit flyer violet dans les mains.

L'école semblait belle et accueillante sur les photos, et la liste de matières disponibles était si grande qu'il n'arrivait pas à se concentrer dessus. L'inspecteur parlait à ses parents, il disait que l'école était réputée dans tout les pays, que Mob s'y sentirait très bien, et qu'il pourrait souvent leur écrire. Il semblait y avoir des tonnes de personnes différentes. L'idée ne lui déplaisait pas vraiment, il ne s'était jamais vraiment imaginé qu'il allait aller au collège du quartier, après tout. Alors après quelques autres renseignements, il prit sa décision. Il voulait tenter cette école de magie à l'autre bout du monde, peut-être allait-il trouver ce qu'il voudrait faire plus tard là-bas. Alors ses parents remplirent tout un formulaire d'inscription, et pour la rentrée, il n'avait pas qu'un petit sac à dos, mais une grosse valise à porter.

Il enlaça ses parents, un sentiment de tristesse bien caché au fond de lui. Ils allaient lui manquer, mais il allait leur envoyer beaucoup de messages. Le plus dur fut de dire au revoir à son frère, mais il réussit à le faire sans trop pleurer, en promettant que oui, il allait se débrouiller, et que non, il n'allait pas vomir dans l'avion. 

Et peu de temps après, il s'envolait, direction le Canada, avec un espoir, réussir à grandir grâce à Illukaan.