Physique
Oskar est un jeune garçon frêle, de petite taille, avec une tête plutôt grosse pour la taille de son corps, arborant souvent un sourire sincère et dans lequel il dévoile toutes ses dents. Il a des très beaux yeux bruns, qui sont souvent caché par le pli causé par ses joues lorsqu’il sourit. Et il est toujours heureux, quand il n’est pas énervé. Mais bref. Il a des cheveux bruns se regroupant en grosses mèches, passant souvent devant son front et parfois devant ses yeux, couverts d’un petit bonnet noir, qu’il garde tout le temps sur sa tête. Enfin, il le retire parfois de lui-même.
La forme de son visage est globalement assez fine, même s’il a des joues particulièrement élastiques, que les gens aiment particulièrement, et pour une raison qui lui était inconnue jusqu’à ce qu’il essaie lui-même, tirer, jusqu’à ce que ses yeux éjectent des larmes par réflexe. Ça lui fait un peu mal, mais il aime beaucoup ça, alors bon…
Il a une mâchoire plongeante débouchant sur un menton plutôt plat, et au-dessus duquel se dessine un sourire montrant en général ses dents blanches. Il était plutôt mignon, comme petit enfant. Mais bref.
Il avait un cou assez fin, arborant régulièrement un collier brun qui y est collé, et qu’il porte souvent. En fait, il le porte toujours, parce qu’il ne sait pas comment l’enlever. Mais bon... Son cou débouche, comme tout être humain normalement constitué, sur des épaules. Des épaules fines, couvertes, hors-cours, d’un T-Shirt noir classique et descendant sur des bras fins, se terminant par des mains avec des doigts fins et plutôt longs, tant qu’on les croirait squelettiques. Mais bref.
Son corps était que très peu taillé, et c’était normal. Il avait un petit ventre plat, et on pouvait compter ses côtes, ses épaules étaient fines, et ses bras étaient très moelleux, ce qui, pour voir le positif, pourrait s’avérer très confortable ! M’enfin bref. Il avait une taille fine, qui était reliée à deux courtes jambes, fines également, portant habituellement, hors cours, un jean noir avec des bottes brunes montantes. Il adorait cette tenue, mais bon, il fallait bien la troquer contre l’uniforme, hein ?
Sa tenue basique est souvent agrémentée d'un sac à bandoulière en cuir brun, qui est aussi son sac de cours.

Caractère
Oskar est un vrai enfant. Il n’est pas très mature, et ses capacités intellectuelles ne sont pas parfaites, bien au contraire. Il réagit encore à ses instincts, et est quasiment incapable de penser rationnellement avant de faire une action quelconque. L’enfant est très impulsif et colérique, mais, détestant les gros mots et la vulgarité, il préfère utiliser ses poings pour faire comprendre où sont les problèmes qu’il a avec les gens, disons, même s’il regrette toujours ses actions, après-coup. Il déteste la violence, et lorsqu’il en voit, il essaie souvent de régler les soucis. Cependant, étant quelqu’un de très, voir trop curieux, il lui arrivera très souvent d’essayer de savoir tout ce qui ne le regarde pas, ce qui est… Problématique, dirais-je ? Même si sa curiosité lui permet aussi d’étancher une soif de savoir pourtant peu présente, si ce n’est pas en lien avec la vie des autres.

Oskar est quelqu’un de gentil. Il n’aime pas vraiment faire du mal aux gens ni montrer un irrespect des règles, mais cependant, il croule souvent face à son impulsivité, et va à l’encontre de ses principes, même si ça risque de s’améliorer plus tard. Il a du mal à se tenir aux décisions qu’il prend, changeant souvent d’avis sans trop de raison, étant souvent du genre “le dernier qui parle a raison”, sauf quand une des personnes concernées lui est chère, auquel cas il sera toujours à ses côtés, sauf si la personne en question fait quelque chose qui ne plaît pas à cet enfant. Là, il va essayer de lui faire comprendre le problème, et sinon, il développera une rancune assez forte, qu’il conservera toujours au fond de lui, pour faire du mal à personne. En général.

Car lorsqu’il est en colère, il va toujours à l’encontre de ses principes, ce qui peut mener un gentil petit enfant du genre à toujours respecter les règles à une petite furie qui se mettrait à se battre avec la personne au centre de cette colère. Au moins, disons qu’il n’est pas du genre à être de mauvaise humeur, ce qui le conduit à des colères moins fréquentes que ce à dont on pourrait s’attendre, et il ne s’énervera quasiment jamais sur lui-même, étant plutôt du genre à fondre en larmes et à pleurer quand il se rend compte des conséquences de ses actes, regrettant immédiatement tout ce qu’il peut faire.

Étant hyperactif, le petit a du mal à se concentrer, sauf quand il joue avec son dé pour hyperactif, auquel cas il est très capable de suivre des cours efficacement. Par contre, il a toujours du mal avec les révisions, et déteste lire, ce qui peut lui causer des soucis en cours. Mais bon, dans tous les cas, rien ne l’intéresse dans tout ça, alors bon. Enfin, rien sauf l’alchimie. Il aime beaucoup l’alchimie. Bon, aussi, il a choisi Soins aux Créatures magiques, mais ça, c’est essentiellement par dépit, faute d’autres choses qui l’intéressaient ne serait-ce qu’un petit peu.

Oskar est quelqu’un qui a des difficultés à apprécier ce qu’on lui propose, mais apprécie très fortement tout ce qu’il apprécie, ces rares choses capables de garder au moins une partie de son attention. Il a une particularité plutôt embêtante : il est assez difficile au niveau de la nourriture, mais il le compense en buvant littéralement tout ce qu’on peut lui donner. Tout sauf l’alcool, en fait.

Relativement peu de choses peuvent l’énerver, cependant : on peut citer, par exemple, qu’il n’aime pas qu’on critique quelque chose que lui aime, même si la critique est constructive et logique, et qu’il n’apprécie pas non plus quand les gens font des choix qui sont à ses yeux pas logiques, ou, tout simplement, pas la bonne chose à faire.
Face à tout ça, cependant, ne sachant pas adopter un comportement passif-agressif, il lui arrivera essentiellement de rentrer dans le lard, perdant ainsi tout son tact.
Car il a un tact plutôt exemplaire, en partie car il est très empathique de ce que les gens peuvent ressentir, même s’il n’est pas très doué avec les mots. Il sait juste… Ne pas blesser les gens. C’est littéralement tout ce qu’il sait faire de son empathie, le petit.

Histoire

Oskar venait de naître dans une petite ville de Pologne. Non, en fait, une très grande ville, puisque c’était la capitale de ce pays. Quasiment à sa naissance, ses parents ont divorcé, et le bébé ne vit quasiment jamais son père, vivant ainsi chez sa mère. Dès le début, c’était un jeune assez teigneux, toujours agressif. Il passait sa vie à pleurer, ou à crier, enfin, comme le font tous les bébés. Mais il poussait ça à l’extrême, disons. Il grandit assez vite, et se calma au fil du temps, mais tout en gardant ce côté impulsif et colérique, alors même qu’il était de plus en plus calme en général. Enfin, non, pas plus calme. Disons que c’est juste qu’il est plus capable de se contenir. Bref. Il était en train de grandir à vue d’oeil, et ses parents se demandaient très souvent “pourquoi est-ce qu’il est aussi con, bordel ?!” ou alors “pourquoi est-ce qu’il bouge tout le temps, bordel ?!”, même s’il était capable de s’arrêter ! Quand ça lui arrivait, c’était quand il regardait les pop-corn éclater dans le micro-onde. Il avait sacrément l’air d’un idiot, quand il se retrouvait fasciné par ce superbe événement, qui se passait dans cette petite boîte métallique. Mais bref.

Au bout de plusieurs, pour ses parents, longues, voir très longues années, ils décidèrent de le diagnostiquer, pour voir pourquoi il ne pouvait si tant pas tenir en place, et on leur annonça qu’Oskar était hyperactif, mais pas à un très gros niveau. Et tant mieux, car sinon, il ne ferait véritablement que de courir partout, ce qui serait problématique. Par conséquent, on lui a donné un cube en plastique, noir, avec plein de choses pour l’aider à s’occuper, avec ses doigts. Ca lui permettait de tenir un peu plus longtemps sur place, et ce n’était clairement pas de trop, alors ça lui permettait actuellement de tenir, par exemple, dans son école moldue. Jusqu’à ce qu’un jour, un élève autre que lui vienne l’embêter, ce qui eut l’effet d’énerver particulièrement le petit Oskar, qui décida de répondre à cette violente attaque par un coup de poing direct dans la joue. Ouch. Ca a du lui faire mal, en y repensant, mais bon, plus tard, Oskar ne regrettait pas, alors c’est très bien, n’est-il pas ?

Toujours est-il, que, lorsque lui et ses parents se firent convoquer dans le bureau de la directrice de son école, il se fit crier dessus. N’appréciant pas le côté injuste de la chose, l’enfant est vite monté sur ses grands chevaux, et a vite crié sur la directrice, totalement en colère. La directrice resta calme. Elle lui annonça que la punition sera encore plus violente, et Oskar enragea beaucoup, tellement, en fait, que littéralement, le clavier et l’écran de la directrice commença à léviter, à se soulever, jusqu’à atteindre une hauteur d’une quinzaine de centimètres au-dessus du bureau, et à se renvoyer directement avec délicatesse dans le bureau, lorsqu’Oskar se rassied sur son fauteuil. Sa mère en resta bouche bée, et elle se releva pour sortir du bureau, semblant ne rien comprendre, tandis que la directrice avait roulé en arrière avec son fauteuil, semblant véritablement apeurée. Oskar se leva à nouveau, et suivit sa mère dehors, non sans envoyer un regard mauvais à la directrice, au passage.

Dès qu’ils furent sortis de l’école, la mère d’Oskar, choquée et effrayée par ce que son fils venait de faire, décida de ne pas lui parler. Elle n’était ainsi pas très encline à parler à son fils, ni même à lui reprocher quoi que ce soit, et c’est tant mieux, car le petit étant en colère, il n’aurait clairement pas accepté que sa mère lui dise quoi que ce soit. Ils rentrèrent ainsi à leur maison. Le petit ne tarda pas à reprendre son expression faciale classique, à savoir un grand sourire et un air enjoué. Le lendemain, lorsqu’il se réveilla, sa mère lui annonça quelque chose : elle comptait le déscolariser, jugeant qu’il ne serait pas assez capable de s’intégrer en société pour accéder à l’école. Le petit enfant était véritablement très content, car il ne souhaitait plus du tout aller à l’école. Déjà pour l’incident d’hier, et aussi car, de toutes façons, il n’aimait pas ça. Et surtout, elle, avec ce qu’elle a vu son fils faire, avait un petit peu peur qu’il fasse une grosse connerie une fois là-bas, et fasse du mal à quelqu’un.

Cependant, le temps passait tout de même, et arrivé à un certain moment, quelqu’un toqua à la porte. Sa mère ouvrit, et Oskar décida d’entrouvrir la porte de sa chambre pour regarder dans l’entrebâillement, apercevant ainsi quelqu’un, qui commença à parler à sa mère. Elle fut surprise, et Oskar intrigué, alors il sortit de sa chambre pour s’approcher de sa mère, son dé à la main, et écouter ce que le nouveau-venu avait à leur dire. Le deuxième grand salua l’enfant, et annonça à ses parents que leur enfant était un sorcier, et qu’il devrait aller dans une école spécialisée, où on lui apprendrait à se servir de ses pouvoirs et ainsi à permettre de ne plus les utiliser involontairement lorsqu’il est en colère. C’est si parfait.

Oskar s’assied sur les genoux de sa mère, tranquillement, alors qu’il écoutait un peu ce qu’elle disait avec le nouveau venu, qui leur parla de plusieurs écoles, en montrant des flyers à l’enfant et sa mère. Un seul en particulier attira l’attention de l’enfant, car il était beau et moderne et même que ce qu’il y avait écrit dessus ça disait que le directeur il avait l’air trop drôle. Alors il s’écria : “Je veux rejoindre Ilukaan !”. Et voilà. Bon. C’était tout du point de vue d’Oskar, vu qu’il a fini par s’impatienter et à retourner dans sa chambre, mais du point de vue de sa mère, ce fut beaucoup d’administration, dans laquelle elle a été aidée. Mais le résultat était là : à la rentrée suivante, la mère d’Oskar vint avec lui jusqu’au canada, se ruinant au passage, et commença à le guider jusqu’à Ilukaan, donc. Une fois qu’il se retrouva devant, elle dut partir, reprendre l’avion.

Oskar se trouvait donc désormais devant cet imposant bâtiment, qui ne lui faisait penser à rien qu’il connaissait, tellement c’était grand et majestueux. On lui dit de rentrer. Il rentra. On lui dit d’aller dans le Dôme, ce qu’il fit en sautillant littéralement, et d’aller à cette fontaîne, là-bas. Il s’approcha, et se pencha sur cette dernière, dans laquelle il vit simplement son reflet, qui se transforma assez vite en la silhouette colorée d’un [insérez l’animal de la maison]. Il fut surpris, et lâcha un cri en faisant deux pas en arrière. C’était beau, mais bien trop étrange et dépaysant pour lui. Il se mit à courir.

La première année, il commença à s’accoutumer avec la magie. Et avec la langue anglaise. Car la barrière de la langue ne l’aidait pas vraiment, voir même pas du tout, dans cette bataille épique qu’il devait mener contre les cours. Durant les deux années suivantes, il avait appris à être un peu plus régulier au niveau de son travail, et aussi à savoir un peu plus facilement faire des phrases correctes en anglais. Mais bref. Il ne s’était pas vraiment fait beaucoup d’amis, durant ces deux ans, en fait, et préférait essentiellement traîner avec des plus vieux que lui.