Emma Donovah, c’était le nom de la jeune fille que Vanellope attendait. Nous étions en fin d’année, les grands étaient donc moins souvent là pour s’occuper d’elle, lui proposer des sorties et toutes sortes de choses qui permettent de ne pas rester coincer à l’école même le week-end. Le fun de l’établissement s’était enfuit avec eux et leurs révisions…
Oui d’accord… Il y avait bien le jardin des quatre saisons - elle le concevait- … les enclos –et encore c’était un peu dangereux sans le savoir associé-. C’est qu’il y avait des bêtes tout ce qu’il y a de non non-offensifs là bas. Les connaissances de la petite n’était pas au niveau pour s’y aventurer seule, vraiment pas au niveau… Sinon il restait la volière, les serres, l’espace sportif et l’observatoire d’astronomie. Tout un tas de lieu qu’elle avait vu, vu et revu.
Elle en avait trouvé des solutions tout au long de l’année pour s’échapper. Avec tous ces grands qui la trouvaient si mignon et ne rêvaient que de lui faire plaisir ! Elle était impulsive ! Ils s’en étaient tous aperçu et veillaient à ce qu’elle ne pousse pas le turbo trop loin. Sa soif de découverte et sa capacité à inventer de nouveaux circuits de pensées faisait que souvent la petite s’aventurait dans des combines plus que douteux. Pourtant, les règles, elle les respectait. Avec ou sans surveillance. Du moment que ces dernières lui paraissaient justes. Et le mot « juste » pour une petite fille de 12ans était souvent associé à « son propre bien ». Juste c’était ce qui faisait que la vie ne vous roulait pas sur le cœur avec des pneus à crampons. C’est pourquoi elle attendait Emma. Emma et sa droiture. Emma et son fameux plan pour la sortir de l’ennuie qui s’installait ce samedi après-midi !
Les deux enfants n’étaient pas vraiment amies… Plus rivale ou quelque chose comme ça ! Elle partageait des loisirs et des passions identiques. Pourtant collaborer leur était extrêmement difficile. C’est un peu comme si l’allemande avait du démarrer une course en troisième. C’était possible mais il fallait jouer entre l’embrayage et le pédale d’accélération à un tel point que le moteur pouvait caler à tout moment. C’était ce qui les représentait le mieux !
Les pensées de la petite défilaient à toute allure dans sa tête ; au même rythme que le battement de ses jambes contre le banc sur lequel elle était assise. Vane passait en revu tout ce que sa camarade aurait pu inventer. Et les idées qui lui venaient étaient assez hétéroclites. Il s’en passait des choses intéressantes dans la tête d’Emma, Vane en était sûre. Mais pas aussi intéressant que l’aventure qui se profilait !