L'heure du rangement

22 janvier 2019 – il n’est pas rare de le trouver à l’intérieur de la salle du conseil, même en dehors des réunions. C’est ici qu’il trouve le calme souhaité à la suite de ses journées de cours intensifs. Fréquemment, on apprécie lui rappeler qu’une bibliothèque est présente dans l’université, réunissant l’ensemble des conditions désirées par le président pour trouver un semblant de repos. Et c’est ainsi qu’il ne cesse de se répéter ses explications, les illustrant par de simple et courtes phrases :

1. « Le conseil est plus calme encore. La présence des élèves et étudiants n’est pas régulière. »
   
2. « Je ne risque pas d’être dérangé pas un possible voisin bruyant. »
   
3. « Damianos n’est pas un voisin bruyant. »
   

Sans surprise, le dernier point est à chaque fois le plus surprenant. Et pourtant, il ne vient pas à l’esprit du président du mentir sur ce point. Jamais Damianos n’a jusqu’à présent osé le déranger pendant ses lectures. Sûrement doit-il savoir ce à quoi il s’expose si un jour l’idée lui prend d’essayer.

Quoi qu’il en soit, le président est bel et bien présent dans la salle du conseil. Aujourd’hui, il y a une réunion avec l’ensemble des membres. C’est pourquoi il a décidé, par un temps libre inespéré dans son nouveau cursus, de venir en avance. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’est jamais à l’avance : il est toujours à l’heure. Si un horaire est fixé, il n’y a pas de raison de venir en avance. La personne ne se fait pas « mieux voir » si elle arrive en avance, d’autres affaires doivent être en cours et la venue de quelqu’un dans une plage horaire autre que celle prévue ne peut décemment pas être bien vue.
Alors, pourquoi soudainement agir autrement ? Pour être au calme, et mettre en place l’ordre du jour avec les documents préparés pour l’occasion. Si Angelina est une excellente secrétaire, il est aussi bon de faire des tâches par soi-même. Une fois les papiers disposés aux sièges des membres, il s’installe à la place qui lui est dédié et sort le roman dont il s’est éprit depuis peu. Ce dernier provient d’un conseil son amie anglaise, lui ayant salué son récit. Et le strixyst est un homme qui écoute ce qu’on lui propose. La lecture avance vite, il admet aisément que l’histoire est plaisante, bien décrite et écrite. La plume de l’auteur est délicate, on sent qu’il a prit soin jusqu’au moindre détail de son livre afin qu’il puisse plaire au plus grand nombre.

Et c’est ainsi qu’il reste installé dans cette pièce silencieuse un moment, dont seul le bruit des pages qui se tournent prévient de la présence d’une personne. Il ne sait pas encore combien de temps va-t-il devoir attendre avant qu’un membre franchisse la porte, et il ne peut pas réellement deviner l’identité de ce dernier. De ce qu’il sait sur les étudiants ayant un poste ici, nombreux sont ceux arrivants en avance. Aussi se concentre-t-il sur les éventuels bruits de pas pouvant se faire entendre dans les couloirs. En outre, un simple jeu du « qui est-ce » pour s’amuser un peu.

Cette distraction prend bientôt fin, lorsqu’il pense reconnaître la démarche d’un élève bien précis. Elle est sûre et ferme, aucun doute là-dessus. Mais aussi légère, qui confirme la venue d’une personne relativement mince – oublions donc la possibilité de voir arriver Tomislav ou Damianos. Ensuite ? Ensuite rien de plus. Il ne peut terminer son jeu, étant donné que la porte s’ouvre, laissant apercevoir une jeune Cervirald, non pas Angelina, mais Annabeth. Il garde alors en mémoire de se souvenir de son allure, pour une prochaine fois.
Sortant de sa réflexion, il place un marque-page dans son livre et referme ce dernier. Il est désormais hors de question de continuer sa lecture alors qu’il n’est plus seul.

« Bonjour. »

Ft. Annabeth Chase

L'heure du rangement

«Tu es là tôt, aujourd'hui.
- Je te retourne la remarque. Il me semble que nous arrivons dans la même plage horaire habituellement. »

Annabeth n’est pas la personne avec laquelle il tient de longue conversation. A vrai dire, ils ne se parlent pas particulièrement une fois en dehors des murs de la salle du conseil. Pour autant, le président sait reconnaître les personnes lui ressemblants caractériellement parlant. Sans connaître leurs exact points communs, les deux membres du conseil partagent les mêmes valeurs sur la notion du temps.
Le plus amusant dans cette analyse c’est l’amitié partagé entre Damianos et la jeune femme. C’est bien avec lui qu’elle partage certains types de passions. Ainsi fait, il comprend rapidement la polyvalence dont la préfète est apte, la valorisant depuis le début aux yeux du Président – qui, sans le cacher, est assez satisfait de l’ensemble de son conseil.

« J’avais un court temps libre entre mon dernier cours et la réunion. Il aurait été assez inutile de partir ailleurs, comme à la bibliothèque pour une dizaine de minutes, comprenant le temps de s’installer. »

Il doit cependant admettre de la nette différence entre lorsqu’il arrive bien avant les autres étudiants et lorsqu’il arrive à l’heure. Il est plus reposant d’être ici quand aucun bruit n’est présent dans cette salle, et quand en ouvrant la porte les voix les plus fortes se font entendre d’entrée de jeu. C’est une habitude à prendre et qui devient finalement agréable quand les bonnes personnes sont présentes – ce qui n’est pas toujours le cas.

A la suite de sa propre réflexion, il arrange ses affaires afin de remettre en ordre sa place – là encore un point important à ses yeux, la netteté d’un bureau. Les conditions sont meilleures pour travailler et pour se retrouver dans une atmosphère des plus agréable ensuite. Par chance, les précédents conseils ont su garder une salle propre et décorée de manière sobre, avec seulement quelques affiches de grands évènements organisés les années d’avant apporte de la couleur à cette salle dont le blanc est majeur sur les murs, contrastant élégamment avec les meubles en bois.
C’est une des « crainte » possible, lorsqu’on récupère une salle déjà utilisé : l’état dans laquelle elle va se retrouver, surtout en se trouvant dans la partie la plus ancienne du campus. L’entretien est fait régulièrement, tables et sol nettoyés chaque jour, placards dépoussiérés – pour les plus utiles en tout cas.

Il se souvient lors de la passation avec l’ancien président. Ce dernier a souhaité lui organiser une visite en montrant l’utilité de chacun des rangements, les endroits où il peut retrouver les papiers administratifs, les précédents budgets des évènements ou encore là où ils peuvent trouver des possibles en-cas et boissons en cas de petit creux suivant les heures de réunion. Cependant, au lieu de commencer à le vider au fur et à mesure, il a été un peu plus rempli après l’organisation d’un goûter il y a peu de temps souhaité par Damen et d’autres membres aussi.
Quoi qu’il en soit, il s’est avéré qu’un seul rangement ne lui a pas été présenté à ce moment. Sa curiosité étant ce qu’elle est – et pensant plus à un oubli de la part de l’ancien président, le strixyst a demandé ce qui se trouvait à l’intérieur. La seule réponse à ce moment a été « Tu verras quand il te sera utile », ce à quoi le blond a compris « Il ne sert à rien, ne t’en soucis pas ».

Passé à autre chose ensuite, sa mémoire ne lui a pas fait retenir qu’il n’a depuis jamais pensé à ouvrir l’intérieur de ce mystérieux meuble, jusqu’à aujourd’hui.

« Aurais-tu déjà ouvert ce placard, afin de voir ce qu’il contient ? »

Ft. Annabeth Chase

L'heure du rangement

« Non, pas du tout. Pourquoi ? Qu'y a-t-il à l'intérieur ?
- C’est une excellente question, à laquelle je n’ai pas encore la réponse. »

Il a désormais besoin d’assouvir sa curiosité. Même s’il est généralement question de curiosité intellectuelle, Laurent souhaite malgré tout satisfaire ce besoin de découvrir la vérité, de savoir tout ce que contient les placards de cette salle. Après tout, à son tour il présentera cet endroit au futur président. Tenir son travail de successeur est aussi important que son poste actuel, même s’il est possible que les anciens présidents ne dévoilent pas ce placard par tradition, il est prêt à déroger à cette règle. Après tout, il n’est au courant de rien, pour une fois. Et cela lui déplait fortement.

De sa poche, et d’un geste lent pour qu’elles ne s’accrochent pas au tissu, Laurent sort le trousseau de clés du conseil. Depuis le début de l’année, il reconnait chacune d’entre elles et sait sans aucun doute la porte ou le placard correspondant. Rien de bien compliqué, si on fait bien attention. C’est une véritable perte de temps de devoir chercher chaque fois la bonne clé sur une dizaine voire plus de présentes. Et c’est exactement tout ce que hait le Français. Et c’est exactement pour cela qu’il sait laquelle utiliser pour le verrou présent. Sans plus d’attente, il utilise son sésame et laisse ensuite le placard s’ouvrir dans une lenteur millimétrée, comme pour faire durer ce faux suspens.

C’est finalement une pagaille de papiers et de classeurs qui se dressent devant eux. Laurent hausse un sourcil à ce moment. Alors, voilà la résolution de cette énigme ? Un placard n’ayant visiblement pas connu le rangement depuis des années ? Un entassement de document créée par d’anciens conseils d’Ilukaan n’ayant jamais cherché à les ranger, attendant le conseil trouvant un jour le courage de le faire ? Il serait mentir de dire que le Français n’est pas déçu de cette découverte. Il en est même agacé. Il n’y a aucun amusement à cela, loin de là même. Il sait parfaitement qu’il va être celui remettant de l’ordre à cela. Il est hors de question de laisser un placard dans un tel état, c’est un véritable gaspillage de place. Qui plus est, des feuilles importantes sont peut-être présentes.

« Eh bien, voilà qui nous donne l’ordre du jour. »

Il s’apprête à croiser les bras, visiblement proie à une longue réflexion sur la manière dont ils vont s’organiser pour être rapide et efficace. Mais il remarque finalement un détail qui le stop net dans son mouvement : dans tout ce tas présent, une feuille tombe par terre. Sans plus attendre, il se baisse et la récupère. Rapidement en sentant la matière, il comprend qu’il s’agit d’une photo. C’est en la retournant que son intérêt précédé semble revenir au pas de course. Présent sur cette image, différente personne, homme comme femme. Tous semblent sourire face à l’objectif, et l’une des femmes tient dans ses mains un panneau, où il est possible de lire « Conseil d’Ilukaan, 1999 ». Lorsqu’il se relève, il la tend à Annabeth, afin de lui faire partager sa découverte. Il se penche alors vers le classeur duquel cette photographie vient de tomber, il le prend délicatement et l’ouvre.

« Il semblerait que les précédents conseils d’Ilukaan aient laissés des traces de leur passage en gardant ici des photos de leur groupe, ainsi que des témoignages. »

Ft. Annabeth Chase

L'heure du rangement

« Je suis d’accord. Cela fait partie du devoir de passation je suppose, de laisser une trace de notre passage. Qui plus est, les témoignages sont un excellent moyen de donner des conseils pour le futur conseil. Cette surprise est bien meilleure qu’elle ne semblait avoir l’air au début. »

Cependant, le rangement est impératif. Il est hors de question de laisser les choses ainsi, et faire croire prochain conseil que les prédécesseurs étaient désorganisés. Il ne veut pas risquer à perdre toute crédibilité pour quelque chose d’aussi futile. Bien heureusement, Annabeth semble tout aussi déterminer à ranger que lui, peut-être dû à sa visible hyperactivité. Il a rapidement remarqué que la jeune Grecque ne parvient pas à entièrement se concentrer sur une tâche concernant de la lecture ou demandant de la véritable attention. Ainsi, du rangement et lui donner l’occasion de bouger dit pouvoir l’aider à mieux gérer son état actuel. Si Laurent n’en dit rien, il en reste pour le moins observateur et veille à toujours confier des missions adaptées. L’efficacité est bien meilleure lorsqu’on réfléchit un minimum aux autres.

Lorsqu’Annabeth propose de vider le placard, il hoche la tête, approuvant silencieusement son choix. Sans plus tarder, et après avoir mis de côté le classeur, il se met à retirer livre, cahier et papier encombrant l’espace. Il ne faut pas non plus perdre de temps et que cette tâche dure plus d’une réunion. Pour le moment, il s’agit surtout documents froissés, des prises de notes illisibles et inutiles aujourd’hui.

« Nous allons trier de différentes manières. Les cahiers ensembles, les classeurs aussi, ainsi que les papiers volants. Il faut prévoir plusieurs sacs poubelles, nous regardons avec le conseil les papiers inutiles et bon à jeter, et ceux que nous devons garder. Ensuite, réorganiser les classeurs par année, et section. Nous devrions pouvoir libérer de la place pour nous permettre de ranger nos propres archives. En ce qui concerne le classeur « souvenir », nous allons aussi le ranger après. Il faut protéger ce qu’il y a à l’intérieur. »

Ses tas se forment petit à petit, respectant l’ordre qu’il a lui-même donné. Annabeth semble aussi suivre le rythme imposé sans aucun soucis, semblant apprécier de pouvoir ainsi se dégourdir. Grâce à cela, leur travail prend forme et Laurent se permettent de regarder quelques fois les écrits. Des commentaires sont parfois inscrits sur les côtés des feuilles, ainsi que des dessins. Preuve d’une absence d’écoute ou d’une bonne entente ? Voilà qui est une bonne question. Cela dit, en vue des photos, les conseils semblent à chaque fois fonctionner et vivre sous une bonne entente, ce qui est agréable à découvrir. Soudainement, la voix de la préfète l’interpelle pour lui faire part de son idée à la fin de la réunion.

« Nous ferons cela oui. Cela nous donnera un moment de pause. Il me semble qu’il reste des boissons sucrées, celles amenées par Damianos. »

Le placard réserve également une quantité importante de poussière qu’il faut nettoyer avant de ranger à nouveau. Le président part fouiller dans les placards pour sortir un torchon et un produit pour la saleté. Il le pose de côté, et regarde la table désormais encombrée.

« Je ne pensais pas qu’il y avait autant de place dans ce placard. Il est plus profond qu’il n’en a l’air. Mais l’état de la plupart des cahiers est pitoyable, je ne sais pas si nous pouvons les rattraper. C’est assez dommage. »

Il regarde l’heure. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le début de la réunion, et toujours aucune présence supplémentaire. Surprenant, mais cela peut permettre de tout préparer avant leur arrivée.

Ft. Annabeth Chase

L'heure du rangement

« Il en existe oui. J’en connais certain, je les essayerais après avoir le classement. Ils doivent être maniés avec précaution, sans quoi il peut avoir l’effet inverse et détruire le cahier. Ça a plus de chance d’arriver vu leur état. Je préfère le faire une fois entièrement concentré dessus. »

Une fois les sacs poubelles à sa portée de main, Laurent ne tarde pas à les ouvrir et les placer à côté de lui. Installé sur une chaise, il laisse Annabeth s’occuper de la poussière tandis qu’il commence à lire les nombreux, trop nombreux papiers. Il rajoute alors un tas de plus : les papiers à garder, et ceux à jeter. Il est clair et net que ceux à jeter font partis du tas le plus haut, étant donné que ce sont principalement des prises de notes, à l’époque où les ordinateurs n’étaient pas encore développés. Laurent fait cependant attention à les lire en diagonale pour s’assurer que des informations importantes ne sont pas à l’intérieur. Peut-être des anciens choix fait dont ils ne sont pas au courant, des problèmes relevés qui peuvent être encore d’actualité et nécessite une enquête pour l’améliorer. Ces documents sont peu, mais ils sont présents.
Parmi les documents qu’il ne jette pas, des photos éparpillées en font partis, ayant dû s’échapper de leurs classeurs d’origines.

« Visiblement, ils ont pris des photos pendent leur réunion, pas seulement une de fin d’année. Il y a en a aussi des évènements sur l’année. Notamment celle du bal de fin d’année. C’est un véritable album photo qu’il nous faudrait, je pense. Voire plusieurs. Si nous retrouvons les dates, nous pouvons les noter à côté et faire un ordre chronologique pour montrer les évolutions. Il faut demander à Gareth de développer ses derniers clichés. Nous avons encore le temps avant la fin de notre mandat, mais ce sera tout aussi bien de faire au fur et à mesure. »

La prévention pour éviter l’encombrement, et permettre également un moment de détente avec ses coéquipiers assez mérité, une réunion avant les vacances si possible. Un léger sourire finit par apparaître sur les lèvres du président, paraissant malgré les apparences attendries par tous ses souvenirs. Il est compréhensible d’avoir ce genre de réaction, et ne s’en cache pas. Les photos ne sont-elles pas faite pour cela, après tout ? Il ne perd cependant pas plus de temps et continue son tri. Il lance un coup d’œil vers sa camarade, pour s’apercevoir qu’elle a désormais terminé le nettoyage du placard. Voilà qui apparaît bien plus propre maintenant.

« Je vais lancer un premier sort. »

Ses paroles s’accompagnent de son geste pour attraper sa baguette. Pointant vers l’un des cahiers sur la table, il se concentre et lance le premier sort pour le restaurer. Ce dernier, sans grande surprise, semble fonctionner et permet de faire retrouver au pages la blancheur de leur début. Parfait.

« Nous les lirons ensuite. Continuons d’abord la restauration. »

Ft. Annabeth Chase

L'heure du rangement

Le silence revient rapidement lorsque les deux retournent sur leurs tâches respectives, concentrés. Il y a de nombreux carnets, certainement un par an, à restaurer. Bien qu’il soit simple de lancer le sort, l’ennui de la répétition arrive rapidement derrière. Ce n’est pas le travail le plus agréable, mais il faut le faire quoi qu’il arrive. Il ne bronche pas et continue pendant un moment, faisant baisser sa propre pile, avant de tourner son attention vers Annabeth, qui semble de plus en plus avoir du mal à travailler.

Bien entendu, si son travail n’est qu’ennuyant, celui de la préfète doit devenir de plus en plus pénible mentalement. Il se lève et se dirige vers les boissons et les verres, et en rempli un entièrement d’eau avant de l’apporter à Annabeth. Cette dernière le remercie et boit légèrement, rapidement imité par le président qui apprécie lui-même sa boisson. Il regarde ensuite son avancement et apprécie la qualité de la tâche effectuée. Il n’y a rien à redire, il apprécie d’avoir la Cervirald à ses côtés dans le conseil d’Ilukaan, pour son sérieux et son travail bien fait. Mais actuellement, il lui faut prendre une pause, en attendant l’arrivée des autres.

« Nous allons nous arrêter pour le moment. Le reste du conseil va arriver, autant leur garder un peu de tâches à faire et ne pas tout terminer nous-même. Le travail est conséquent, nous n’allons pas pouvoir tout faire seuls en une journée si nous continuons. »

Comme pour avancer ses propos, des bruits se font entendre dans le couloir. Il reconnait aisément la voix de Damen, Gareth et des autres membres du conseil, arrivant apparemment tous en même temps. Bien, parfait. Il range une dernière fois les différents tas et ferme le placard en attendant, pour laisser plus de place. Lorsque la porte s’ouvre, le président donne son attention auprès des nouveaux arrivants.

« Bonjour à tous. Il y a du changement dans l’ordre du jour. Nous allons tout vous expliquer. »

Ft. Annabeth Chase