Physique
- Yeux bleus assez grands, de forme arrondie.
- Cheveux roux tirant sur le rouge, mi-longs. Un héritage apparemment.
- Look at those boobs and this booty
- Formes mises en valeur par une taille fine et marquée.
- Peu musclée, ne sais pas se battre. Vraiment pas.
- Porte toujours une fleur en tissu bleu dans ses cheveux, portant la tenue assortie au moins un jour lors de sa semaine de deuil (la semaine comportant le 5 décembre) en mémoire de son grand père.
- Apprécie beaucoup l'uniforme, même si la chemise la serre un peu.
- Chausse du 38, compliqué lors des soldes.

Caractère

Stéphanie est une femme très dure à cerner. Discrète et calme et pourtant forte de caractère, difficile à approcher et pourtant si prompte à la discussion, malgré qu'il y ait des sujets à éviter, le sujet le plus tabou étant sa famille.

Sa famille, le pire de ses attraits. Une tante beaucoup trop stricte pour cette demoiselle rêvant de liberté. Un oncle en retrait alors qu'elle a besoin d'attention. Des parents morts tôt dans son enfance, un grand père les ayant rejoint plus tard alors qu'elle ne vivait que pour lui.

Expressive et émotive, et surtout incroyablement empathique, elle partagera les larmes d'un total inconnu si celui-ci pleurait juste devant elle. Bien que forte de caractère, elle ne défie pas l'autorité, sachant pertinemment ce qui l'attend à la maison si elle fait perdre ne serait-ce qu'un point à sa maison.

Mais lorsque c'est trop, celle-ci s'exprime de manière excessive mais incroyablement honnête, sortant tout ce qu'elle ne pouvait pas dire d'un seul coup. Il lui est ainsi impossible de bluffer ou de mentir, son honnêteté prenant beaucoup trop le dessus. Un réel désavantage lors de la vie quotidienne chez sa tante, n'est-il pas ?

Elle a donc appris à ne plus parler lorsqu'elle n'en avait pas besoin. Et se faire des amis sans communiquer n'est pas la manière la plus simple de faire. Alors elle n'en a que très peu. Ce sont ceux qui ne se sont pas découragés en voyant qu'elle ne parlait quasiment pas. Ceux qui voyaient qu'elle cherchait assidument ses mots, sans qu'ils n'arrivent à sortir. Ceux qui se sont montrés patients.

Du côté scolaire, elle n'a jamais réussi à participer d'elle même en cours, se trouvant toujours avec des "Excellentes mais devrait participer plus" ou encore "Manque de présence malgré une bonne qualité de travail écrit" sur le bulletin. Elle ne lève jamais la main à temps, cherchant toujours autant ses mots et de peur de dire un bêtise.

Histoire
Journal d'une héritière :
Retranscrit à la 3eme personne.

13 février 2002 : Madame Dola meurt en couche après 1 ans de maladie et un accouchement. Son père la nomme la nomme Stephanie en hommage à sa défunte femme et à son ancêtre, Couronne Dola. L'entourage ne sait pas s'il doit être en fête pour la naissance de l'unique héritière de la fortune des Dola ou en deuil pour sa plus grande représentante.

17 août 2004 : Monsieur Dola meurt de tristesse, n'arrivant plus à supporter la mort de son unique amour et la ressemblance de sa fille avec son aimée. Son grand-père récupère la garde de la petite, à 73 ans. Alors que la famille est de nouveau en deuil, Dame Elkia, soeur de feu Dame Dola, semble être moins affectée que le reste de la famille.

30 novembre 2009 : Dola Senior tombe malade et doit resté alité, laissant la jeune Stephanie sous la tutelle des domestiques. Celle-ci conserve son lien précieux avec son parent, lui rendant tous les jours visite dans la chambre qu'il occupe dans le manoir.

13 février 2011 : Monsieur Dola offre son premier animal de compagnie à Steph, lui disant qu'il lui serait utile mais qu'il serait aussi son plus grand allié. L'animal est une chouette chevêchette, oiseau typique des fôrets alpines de l'est de la France. Celle-ci est ravie, et le nomme Cacao, en référence aux chocolats chauds qu'elle prépare à chaque visite qu'elle rend à son grand-père.

5 décembre 2012 : Monsieur Dola Senior meurt des suites de sa maladie après l'avoir combattue pendant près de 3 ans. L'héritière Stéphanie Dola est dévastée mais décide de suivre les dernières volontés de son grand-père : partir étudier à Ilukaan à ses 11 ans, tout comme son ancêtre Couronne, l'une des seules canadiennes de sa longue lignée.

12 décembre 2012 : Stéphanie arrive habiter au Canada avec son oncle et sa tante, la famille Elkia. Madame Elkia instaure des règles strictes et une mentalité à adopter, ce que l'enfant ne comprend pas.

19 décembre 2012 : La jeune fille, après une semaine dans le manoir Elkia, trouve toutes ces règles et la mentalité de sa tante trop soudaines et ridicules. Elle en fait part à son oncle, qui en fait lui-même part à sa femme. Celle-ci prend la chouette de l'enfant, dernier souvenir qu'il lui reste de son grand-père, pendant une période d'un mois.

19 janvier 2013 : Après avoir passée le pire réveillon depuis qu'elle est née, sa chouette lui est rendue. La demoiselle est soulagée que sa chouette soit de nouveau à ses côté, mais ne peut s'empêcher d'en vouloir à l'adulte. La chouette n'avait rien, mais Stephanie était toujours en deuil, et ça n'améliorait en rien sa tristesse.

1er septembre 2013 : Première rentrée. Le stress ultime. Surtout avec l'anglais approximatif qu'elle possédais à l'époque. Elle connait de grosses bases, mais juste de quoi survivre, pas vraiment de quoi apprendre. Ni de quoi se faire des amis.

25 septembre 2013 : Elle persévère, bien qu'ayant du mal à s'intégrer dans sa maison, sa mauvaise compréhension de la langue étant un réel handicape. Mais grâce à sa persévérance, elle réussit tout de même à comprendre et suivre les cours, relisant les livres tout les soirs et s'aidant de la technologie traductrice du Witchnet.

24 décembre 2013 : Elle ne veut qu'une chose : retourner à Ilukaan. Le Réveillon n'est même pas un Réveillon, sa tante ne croyant pas au Dieu moldu et refusant catégoriquement de fêter Noël donc. Steph reste dans sa chambre jusqu'à pouvoir enfin retourner à Ilukaan, juste avant la rentrée.

16 juin 2014 : Stephanie redoute la fin de l'année scolaire. Plus que quelques semaines et sa tante l'obligera à rentrer, l'obligeant pendant 2 mois à faire toutes les activités d'un noble du XIXeme siècle, pour que sa tante ne soit pas encore plus froide que d'habitude. Elle ne veut pas rentrer dans cette prison qu'elle doit appeler chez elle. Son seule chez elle est l'ancien manoir de son grand père, en France. Bien que depuis peu, elle se sent de mieux en mieux dans les dortoirs de l'école.

1er juillet 2014 : La date fatidique. Steph a reçu un hibou la veille lui indiquant qu'elle devait rentrer aujourd'hui. Elle ne veut pas y aller. Mais qui écouterait ses problèmes ? Qui y remédierait ?

1er septembre 2014 : Journée de libération. Elle a passé 2 mois à se faire incruster à des réceptions partout dans le monde, sa tante voulant qu'elle se fasse un "carnet d'adresses". Stephanie se fiche de toute cette politique, elle veut simplement grandir le plus rapidement possible, obtenir les meilleures notes, avoir ses diplômes, un métier et partir. Loin. Loin de sa tante, de son oncle, de cette politique qui l'étouffe, de ces obligations qui l'absorbent. Elle s'imagine simplement avec sa petite maison, son métier qu'elle aime pratiquer, d'un mari ou d'une femme et d'enfants. Au moins 2.

1er août 2018 : Rien ne lui ai arrivé de bien intéressant ces dernières années. Rien qu'elle n'est trouvé intéressant d'écrire. Elle a passé toutes ses vacances au manoir Elkia, bien qu'ayant réussi cette année à retourner à Ilukaan pour le moi d'août. Son mois de juillet n'a été que réceptions et rencontres de prétendants et, alors que les vacances d'été servent à se reposer, elle est plus fatiguée que jamais. Elle espère aller mieux d'ici quelques jours, elle aimerait profiter des festivités de Bloombury elle aussi.