Physique

On peut le dire, Joseph Joestar c’est un bon gros morceau. Un mètre quatre-vingt-quinze, quatre-vingt-sept kilos, on l’ignore pas facilement. Pourtant, c’est pas un bagarreur pour un sou ! Juste que c’est de famille, il paraît, d’être une armoire à glace. En tout cas, c’est la seule explication, parce que le Joseph il est ni spécialement sportif, ni spécialement culturiste. Il est né comme ça, y’a pas d’autres mots. Au-delà de sa carrure atypique, c’est sa trogne qui est intéressante. Il a toujours la banane, Jojo, en permanence. Il fait beaucoup de bruit de manière générale. Il parle fort, quand il marche ça fait du bruit, quand il mange ça fait du bruit aussi, ce malpoli.

Jojo c’est le genre de type, même s’il voudrait se faire discret, il ne pourrait pas. Ses vêtements sont au mieux colorés, au pire totalement flashy, sa voix porte même quand il chuchote –ce qui lui cause des problèmes de bavardages d’ailleurs- et bien d’autres choses qui font de Jojo un être aussi invasif qu’un dogue allemand qui vous sauterait sur les genoux. Pourtant, il n'est pas dénué d'un certain charme non plus. Pas le genre de charme qui vous fait tomber par terre, mais plutôt celui qui vous invite à sourire. JoJo est souvent bien plus drôle par son allure que par son humour. Son visage a des traits très expressifs, si bien qui lui est impossible de mentir -même s'il le voulait- sur ses sentiments. C'est d'ailleurs l'une des raisons de sa relative timidité en matière de coeur, héhéhé. Puis, niveau capillaire, il y a de quoi bien rire aussi. Sa tignasse brune n'est quasiment jamais coiffée et se plaît à essayer, de temps à autres, quelques fantaisies, pour le plus grand déplaisir de son propriétaire.

In fine, Joseph est un personnage foncièrement attirant, que ce soit volontairement ou non. Sa grande taille et ses larges épaules attirent le regard avant que son visage souriant et ses vêtements atypiques n'attirent le rire.

Caractère

Alors, même si on pourrait passer dix ans à décrire la posture de JoJo, c’est son caractère qui est intéressant, ce qu’il a dans la tête. Franchement, de prime abord, on pourrait croire que y’a pas grand-chose qui flotte là-dedans. Un peu de musique, des répliques de Super-Héros, et c’est tout. Mais la vérité c’est qu’il y a bien plus qu’on le pense dans ce crâne haut-perché.

D’abord, faut savoir que JoJo est un « passionné » d’histoire et de philosophie. Par passionné, comprenez qu’il est de ces gens –et on en connaît tous- qui pioche un peu dans l’un et l’autre domaine pour se forger une philosophie de vie. Appréciant beaucoup les écrits de Lao Tseu, il en site souvent des passages –toujours les mêmes d’ailleurs- dans n’importe quelle occasion, pourvu que ça ait un minimum de lien ! Et niveau historique, la vie de certains sorciers le passionne tout bonnement. Par exemple Herpo l’Infâme, il y a des milliers d’années de cela, qui créa le basilic, ou Paracelse qui, dit-on, aurait découvert le don de Fourchelang ! Tant de récits qui ont bercés l’enfance de JoJo et ont fait ce qu’il est aujourd’hui.

Mais ça, c’est pour ce qui l’a forgé, disons. Mais aujourd’hui, Joseph est un sorcier accompli, qui se démarque souvent de son entourage, et pas que par son physique. Doté d’une grande serviabilité, JoJo fait toujours son possible pour suivre sa vision de la justice, qui n’est pas trop déviante de la réalité, et heureusement. Se sachant fort, sous plusieurs angles, il a à cœur d’aider les plus faibles. Pas par pure gentillesse, mais parce qu’il estime que cela doit être fait. Les forts doivent pousser les faibles vers le haut, qu’ils le veuillent ou non. C’est ce qui distingue la nature sauvage de la civilisation. Et, au passage, il trouve cela particulièrement amusant, surtout quand ça implique un peu de magie pour faire des farces, son pêché-mignon.

Voilà pour le gros de sa personnalité. Après on entre dans des détails. C’est un américain pas spécialement patriote, se disant sorcier avant tout, mais il aime la culture de son pays d’origine, notamment les BD et les boissons gazeuses. Oh, et dernier détail qui peut le rendre très lourd, il a la manie de se croire Mentalist –depuis l’avènement de la série en fait- et tentera de deviner, avec plus ou moins de succès, ce que vous allez dire. Bon, il ne le fait pas tout le temps, conscient du caractère insupportable de ce comportement, mais ça lui arrive.  

Histoire

Joseph Joestar, surnommé de ce fait JoJo comme feu son aïeul Jonathan, est né en l’an 1999 dans la fameuse Big Apple ! New York City ! Une situation bien spéciale qui plaçait déjà le jeune sorcier dans des prédispositions particulières. Car oui, Joseph Joestar est né de parents sorciers, mais la particularité de cette famille est que l’apprentissage de la sorcellerie a sauté une génération. Concrètement, les grands-parents de JoJo étaient des sorciers accomplis, intégrés dans la société du monde de la magie, mais ses parents refusèrent catégoriquement de suivre le même chemin. JoJo grandit donc dans l’ignorance totale de ses dons, car l’éminent Jonathan Joestar mourut bien avant sa naissance, ne pouvant lui transmettre son savoir. Sa grand-mère, Erina Joestar, quant à elle, avait été contrainte au secret par ses impétueux enfants et avait accepté.

L’enfance de JoJo fut donc paisible. Enfin, aussi paisible que la vie à New York puisse l’être. Au milieu des enfants moldus, sans aucun soupçon sur son caractère exceptionnel, le jeune garçon fut pourtant l’auteur de quelques phénomènes étranges qui réduisait grandement la liste de ceux prêts à en faire leur ami. Mais cela ne dérangea pas l’enfant plus que ça. Il aimait la solitude, autant qu’aider les autres. Lecteur passionné, il dévora les ouvrages de la (maigre) bibliothèque familiale avant d’obtenir l’accès à celle du quartier. A maintenant 8 ans, il était déjà passionné d’histoire, au plus grand bonheur de ses parents qui attendaient avec appréhension le jour où il serait appelé à aller dans l’école de sorcellerie locale. Il faudrait alors se montrer très convainquant pour l’empêcher de sauter le pas comme ils avaient été tentés de le faire dans leur jeunesse.

Malheureusement, à vouloir trop s'attacher au "monde réel", on fini par trop s'y conformer. Arriva un événement qui se produit assez souvent quand un mariage dure trop longtemps: le divorce. Les deux parents de Joseph se disputaient de plus en plus et leur couple fini par éclater, mais la séparation fut si violente que la grand-mère Erina obtint à ce que le jeune garçon vienne vivre chez elle, dans la campagne de l'état de New York. Tout aussi bouleversée que son petit-fils par cette suite d'évènements, elle considéra cependant que c’était l’opportunité d’enfin révéler à celui-ci sa véritable nature. Elle attendit cependant quelques mois, jusqu’aux 11 ans de Joseph, l’année où il reçut son invitation pour intégrer Ilvermorny, la plus grande école de sorcellerie d’Amérique du Nord. Le problème c’est que Erina Joestar ne pourrait pas assumer cette scolarité coûteuse, elle s’était donc arrangée pour que le jeune Joestar obtienne une bourse pour entrer à Ilukaan, l’école de sorcellerie canadienne. Et c’est ce que le jeune garçon fit.

Non sans mal, toutefois. Apprenant à peine ses véritables origines, la première année fut chaotique à l’extrême. Choisi pour intégrer la maison Ursirre, il obéit docilement tout en observant ce monde qui lui était étranger. Encore déboussolé par la séparation de ses parents, il traversa de nombreux moments d’affreuses déprimes, mais les quelques personnes qui lui tendirent la main durant cette première année lui permirent de résister. L’été arrivant, il retourna chez sa grand-mère Erina, et c’est là qu’ils purent enfin discuter pleinement de ce nouveau monde qu’il venait d’intégrer. A sa grande surprise, JoJo se mit à se passionner pour cet univers nouveau. Il y avait un côté aventure et découverte qui lui plaisait beaucoup, lui rappelant ses lectures de jeunesses. C’est à partir de la deuxième année qu’il commença à s’intéresser timidement, d’ailleurs, à l’histoire de ce monde. Ses débuts, ses grandes figures… La bibliothèque d’Ilukaan était remplie d’ouvrages parfaits pour satisfaire la curiosité de l’enfant.

La troisième année arrivant, Joseph dut choisir ses options qui le suivraient pendant les quatre années suivantes. Par curiosité, il choisit la divination et l’alchimie, mais ça ne sera jamais ses matières préférées. En réalité, plus ça allait, plus l’adolescent s’intéressait en profondeur à ce monde, pas seulement au sein des frontières de l’école, mais au-delà. Il commença à se renseigner sur les créatures magiques, sur les autres écoles de magie à travers le monde, mais demeurait cet étudiant un peu solitaire, avec un cercle d’amis assez fermé. C’est à partir de la quatrième année qu’il s’émancipa finalement de ce caractère solitaire. Ayant une petite idée de son futur Cursus Universitaire, il fallait travailler la communication. Il commença donc à aller parler à plus de monde, à jouer de son humour pour faire rire, à même parfois paraître plus idiot qu’il ne l’était en réalité, tout ceci dans le but de se sociabiliser, de s’intégrer complètement.

Au final, on peut dire que ça a marché. Ayant, aujourd’hui, terminé sa septième année au sein d’Ilukaan, il a été accepté pour poursuivre son parcours scolaire dans le cursus universitaire nommé Science Sociale et Internationale Sorcière. On sent bien l’envie de voyager dans ce choix, et pourtant JoJo n’a encore jamais mis les pieds sur une autre terre que l’Amérique du Nord, mais la curiosité reste son leitmotiv et il veut en apprendre plus sur le reste du monde magique. Espérons qu’il atteigne ses objectifs !