Tanjirô aimait la nature. Il avait grandis au cœur de la montagne pour ses premières années avant que ses parents ne déménagent en ville. Mais ils retournaient souvent dans leur montagne chérie pour profiter de cette dernière en famille. Tanjirô avait toujours aimé l’odeur de la terre, des feuilles mouillées, la douceur de la mousse sous la pulpe de ses doigts le bruissement des feuilles quand un brin de vent venait les caresser avec amour et volupté. Il préférait la nature aux villes assourdissante. Il était un enfant de cette dernière et l’aimait tout autant qu’elle ne l’aimait.

C’était tout naturellement qu’il avait opté pour l’option de soin aux créatures magiques quand le choix s’était présenté face à lui. Une évidence toute certaine pour l’enfant qu’il était encore quand il avait dû choisir. Une évidence toujours aussi certaine pour l’adolescent qu’il était. Il faisait toujours ses devoirs avec entrain. Il travaillait toujours assidûment et restait un abonné éternel de la moyenne. Juste la moyenne. Pas plus, pas moins. Il était un élève lambda qui se fondait dans let as si ce n’était pour son haori au motif d’échiquier vert et noir qu’il portait souvent, trop souvent sur son uniforme faisant ainsi perdre de précieux points à sa maison. Il respectait le règlement bien entendu… hormis les fois où il faisait des bêtises avec Zenitsu et Inosuke, ou cette fois-là quand il avait eu une heure de colle pour quelque chose dont il ne se souvenait plus… ou encore toutes les fois où il s’entêtait à mettre son haori sur son uniforme. Mais mis à part ceci Tanjirô respectait le règlement.

Il était donc à marcher dans la forêt de Bloombury. Il jeta un coup d’œil au morceau de papier trop souvent froissé et défroissé pour se souvenir de ce qu’il devait observer dans la forêt bien que l’encore commençait à disparaître sous les plis trop nombreux de la feuille de papier qu’il refourra dans sa poche sans vergogne. Il avançait doucement en tentant de ne pas faire trop de bruit pour pouvoir observer le comportement des Noueux. Créatures difficiles à observer, rares. Il fallait avoir de la chance et se faire discret et non pas courir et hurler comme un dératé comme certains de l’école savaient bien le faire.

Il marchait lentement les yeux rivés au sol, de temps en temps ressortait-il le papier de sa poche pour vérifier les informations. S’il devait être honnête l’exercice semblait plus adapté à un quatrième année qu’à un sixième mais il n’avait rien à redire contre l’exercice aussi se contentait-il de ce qu’il avait. Tant qu’il pouvait ramener les informations nécessaire et espérer avoir une note plus élevée que d’ordinaire il serait content.