ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Je suis fauché comme un champ de carottes sur l'île des Lapins ! - Ruel Stroud
Ruel Stroud
Personnel
Image du profil : Je suis fauché comme un champ de carottes sur l'île des Lapins ! - Ruel Stroud JtyX59NGYLzooDGelgnjnIWQFnA
ϟ Œuvre : Wakfu
ϟ Parchemins : 18
ϟ Gallions : 73
ϟ Fiche : ici
ϟ Âge (RP) : 211 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur d'économie et comptabilité
ϟ Baguette : Vigne - Fourrure de sphinx - 25cm
Ruel Stroud
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ϟ Œuvre : Wakfu
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ϟ Gallions : 73
ϟ Fiche : ici
ϟ Âge (RP) : 211 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur d'économie et comptabilité
ϟ Baguette : Vigne - Fourrure de sphinx - 25cm
Sujet: Je suis fauché comme un champ de carottes sur l'île des Lapins ! - Ruel Stroud
Dim 3 Sep - 22:12
                    
Ruel Stroud


Wakfu
Identité
Stroud
Ruel
211 ans
Française
Français, anglais
20 décembre 1811 - Paris, France
Yeux bruns, cheveux blancs
1m78 & 65 kilos
Who am I...?

Ruel est un sorcier de Sang-Pur. Il ne possède aucun don. Il occupe le poste de professeur d'économie et comptabilité.

Sa baguette est faite de vigne, avec un cœur en fourrure de sphinx, d'une longueur de 25cm, biscornue et robuste. Son animal de compagnie est un niffleur du nom de Kamasu Tar Junior, qu'il n'a pas le droit d'emmener sur le campus pour d'évidents risques de vol.

Son patronus est une taupe. L'odeur de son Amortentia est composé de blanquette de veau, du parfum acide des pièces de monnaie et de la terre fraîchement retournée. Son reflet dans le miroir du Riséd est lui au milieu de vastes montagnes d'argent liquide. Son Épouvantard prend la forme d'un agent assermenté chargé de confisquer tout son argent.

Il n'a pas de famille présente à Ilukaan.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Tigroseille / il
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Non
Avatar : @RatsunCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ?
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C'est la kiffance ♫
headcanons
Le nombre de ses dents se compte sur les doigts de la main. – Il ne veut pas mettre de prothèse car ça coûte trop cher. – Oui, même pour ça, il est pingre. – « Tant que ça marche » est un de ses crédos, et ça vaut même pour ses dents. - Il était beau gosse quand il était jeune, promis. – On pourrait croire, vu ses habits, qu’il sent mauvais, mais non. – Son sac sans fond, par contre, pue la mort. – Lui il sent juste… le vieux. – Il s’habille comme le dernier des sacs. – Comme beaucoup de choses, c’est très toléré par la direction. - Il est très âgé, eh bien, vous savez quoi ? Sa grand-mère, encore plus vieille, est encore en vie, même si tout le monde la croit morte, lui le premier. – Pourtant c’est elle qui a élevé Ruel, mais même pour lui elle ne donne pas de nouvelles. – Les Stroud ne sont pas très famille. – Pour un vieillard, il est en sacrément bonne forme physique. – Il court très vite, par exemple. – Pickpocket, mais lui c’est en toute conscience. – Son plat préféré c’est la blanquette de veau, mais elle doit être très fondante. – Ami fidèle. – Faut juste accepter d’avoir ce rapiat comme pote. – Très bon contact avec les enfants, bien qu’il n’en ait pas. – Adepte des secrets, des mensonges et des entourloupes. – Sauf pour évoquer sa vie, sur laquelle il est extrêmement expansif. – Personne ne le croit sur son âge, ce qui le vexe au plus haut point. – Il n’y a pas que ses pièces, ses lingots et ses bijoux qui soient précieux dans son trésor personnel : il y a aussi deux disques d’or remporté par son groupe de metal dans les années 60 et 70. – On y trouve aussi des coupes remportées au Quidditch. – Des souvenirs que Ruel ne compte jamais montrer à personne puisque son trésor est protégé avec le plus grand soin. – Fabrique très bien les chapeaux de paille. – Sa pelle est très particulière, car enchantée, elle lui indique la direction des métaux et pierres précieuses s’ils sont proches. – Il a tous les défauts du monde, mais ce n’est pas un feignant. – Déteste les animaux, sauf son niffleur. – Il a d’ailleurs interdiction de le ramener sur le campus, car on aurait ouïe dire que si son animal venait à récupérer quelques richesses, Ruel ne se foulerait pas pour les rendre. – Certaines rumeurs disent qu’il est le 7e homme le plus doté en liquidité du monde. – Il ne croît, d’ailleurs, que dans l’argent liquide, n’ayant ouvert de compte en banque que parce que c’était devenu la seule manière de toucher son salaire. – Cryptohater. – On pourrait en douter, mais il est plutôt au fait de la technologie, même s’il s’en sert comme un vieux. – Il vous enverra des messages comme ça……. Avec « Amitiés » à la fin……. – Accroc à Tik Tak – Il connaît la danse du Quoicoubeh. – De manière générale c’est un excellent danseur. – Son acte de naissance est souvent renvoyé par les administrations car quasiment illisible, à moitié manuscrit, daté de 1812 et en français. – Il refuse systématiquement de le faire traduire. – Il estime son temps beaucoup moins cher que le véritable argent et peut se révéler être une vraie Karen si ça peut lui économiser des sous. – N’a eu la citoyenneté canadienne que très tard. – Ne l’estimait pas nécessaire puisque monsieur est né avant le Canada. – Bon pêcheur. – Très bon duelliste aussi, vu son passé de chasseur de prime. – On peut comprendre que les gens ne croient pas aux mille vies qu’il a vécu, mais c’est bel et bien vrai. – Il a une alliance, pas sur lui, mais il en a une. – Amateur de mécanique, moldue comme magique. – Adepte du DIY de manière générale. – C’est le genre de prof qui raconte anecdote sur anecdote. – On aime ou on déteste. – Au-delà de ça, il est très compétent. – Gros globe-trotteur devant l’éternel. – Considère Ilukaan comme sa pré-retraite. – Il a toujours voulu se ranger, mais ne se voyait pas ne rien faire. -
« Ca devient à la mode de payer par carte ! »
« Mais il est cassé votre machin, j'ai pas un sous ! » — Ruel, au moindre contrôle
Ruel est un profil qui, quand on le voit devant nous, donne l'impression de le connaître par cœur. Il suffit de l'entendre parler quelques minutes à peine pour qu'on estime l'avoir cerné. On parle ici d'un vieux monsieur à la voix chevrotante, habillé de loques, très bavard et très prolifique lorsqu'il s'agit de raconter ce qui lui serait supposément arrivé, pour se vanter, souvent. Et son apparence presque grotesque dessert grandement ce dessein ! Parce que Ruel, de prime abord, n'impose aucune espèce de respect, qu'on se le dise. C'est un vieillard, déjà, et pas du genre immense avec une prestance qui crève le plafond et qu'on qualifierait plus de vénérable que de vieux. Non, Ruel, lui, transpire son âge par tous les orifices.

Déjà, il a commencé à se dégarnir avant la première Guerre Mondiale et aujourd'hui ne subsistent plus que d'épaisses mèches blanches autour de son crâne qu'il attache commodément en une queue de cheval qui semble bien solitaire derrière sa tête. De même, ses dents se sont depuis longtemps faites la mâle, pour la plupart, et il ne lui reste qu'une poignée de chicot se battant en duel. Ensuite, sa façon de s'habiller peut être tout autant décrite comme « ridicule » que « scandaleuse ». De larges pièces d'un tissu qui ressemble à du cargo, mais probablement taillées au gros couteau dans une toile de tente plutôt que chinées dans un marché vu leur grossièreté, et assemblées en un pantalon bouffant renforcé au niveau des genoux. Le tout est cousu main par quelqu'un qui n'a vraisemblablement aucun talent en la matière, mais que nous ne nommerons pas.

Le reste est dans le même esprit. Un débardeur qui fut blanc à une époque antédiluvienne, une large ceinture pourvue de sacoches débordantes de matériel mécanique, de premier secours, de petits en cas, de clés aussi, une paire de sandales à la semelle de bois qui claque horriblement sur les pavés et les carreaux de l'école, voilà tout l'appareil. L'hiver, il se couvre d'une sorte de longue robe rapiécée, jaunie, et qui sent le renfermé. Ah, et évidemment sa fameuse pelle. Celle-ci est un véritable artefact, impossible à dater, insolite au possible dans sa forme -on parle quand même d'une pelle taillée en croissant de lune, pourvue d'un crochet et d'une couleur cuivrée/dorée des plus tape-à-l'oeil- et infusée d'une magie très spéciale. En effet, cet objet permet à son possesseur de détecter les métaux précieux proches de lui. Pratique lorsque l'on se balade n'importe où comme aime tant le faire le vieux professeur.

Car ce tableau est bel et bien celui d'un baroudeur devant l'éternel, un homme qui, tout au long de sa vie, n'a cessé de suivre le sens du vent, toujours motivé par l'idée d'augmenter ses richesses, armé de sa pelle spécialement enchantée pour l'occasion, mais également de son sac-sans-fond qui pend souvent derrière Ruel, accrochée à son artefact comme un baluchon. Il semble toujours sur le départ, alors que depuis qu'il est professeur à Ilukaan il s'est sédentarisé et se déplace bien moins qu'avant, mais les vieilles habitudes ont la vie dure et, au moins, on pourra toujours compter sur l'impayable Ruel pour être constamment sur le pied de guerre à n'importe quel moment.

Car malgré son âge, qu'absolument tout le monde sous-estime vu qu'il ment comme il respire et que les sorciers qui atteignent une telle vieillesse sont rares, on ne peut pas dire qu'il ne soit pas en forme, le professeur d'économie. Dieu sait par quel miracle, ou quelle pratique sportive quotidienne et inconnue, il y parvient, mais le fait est qu'il a un cardio impressionnant et est capable de courir plusieurs dizaines de minutes, parler sans interruption pendant dix fois plus longtemps, voire même se bagarrer lorsque c'est nécessaire (à votre avis il les a perdues où, ses dents ?)

En bref, un vieux croulant qui surprendra systématiquement ses interlocuteurs, mais les repoussera plus probablement, du moins dans un premier temps, avec une allure aussi négligée. Et que dire de ses élèves, obligés de subir ce triste spectacle ?
Côté caractère aussi, on serait surpris de ne pas deviner si bien que ça ce qui se passe sous le crâne lisse et blanc de Ruel. Certes, on le sait pingre. Ça, probablement que c'est la première chose qu'on apprend de lui, tant l'argent occupe une place centrale et visible dans sa vie. Celle-ci n'est motivée que par la perspective d'en gagner le plus possible et de ne pas en dépenser le moindre gramme. C'est ainsi, une obsession qui le suit depuis si longtemps qu'elle ne le quittera sûrement jamais. Pour les Stroud, l'argent n'est même pas un moyen d'atteindre un objectif ultérieur, un confort de vie -dont vous savez désormais qu'il se prive- ou un pouvoir immense et solide, non, c'est une fin en soi. L'argent est bon, point final. En posséder c'est gagner en sérénité, en fierté, en bien être. En perdre c'est comme perdre ses enfants. Voilà l'un des nombreux mantras qui rythme la vie de Ruel, mais il y en a plein d'autres.

Car comme tout vieillard qui se respecte, sa volonté est bien plus mue par des habitudes, des réflexes, voire des tics, que de véritables réflexions. Ainsi, on se rend vite compte que le professeur émérite est un fieffé menteur. Il ment sur beaucoup de choses et c'est souvent dans le but d'économiser des sous. Il prétend ne rien avoir sur lui, être dans le rouge ce mois-ci, avoir assumé d'immenses factures pour, au hasard, le décès de sa grand-mère -qui est pourtant bien vivante, même s'il n'en sait rien- ou autre. C'est toujours ainsi avec lui, même si personne ne lui met le couteau sous la gorge pour offrir un café, il mentira, car malgré ses défauts innombrables Ruel pense aussi à son image, à comment les autres le perçoivent. Il dupe peu de monde, en réalité. Enfin, le plus drôle c'est qu'il est très fort pour duper son entourage alors qu'il ne veut pas le faire.

En effet, il y a un sujet sur lequel Ruel ne ment presque jamais, car cela ne concerne pas son précieux argent : c'est son histoire. Aussi extensif que rébarbatif sur ses diverses aventures, le vieux briscard semble avoir vécu mille vies, à l'entendre, occupé mille professions et parcouru le monde en long, en large et en travers. Et le pire c'est que c'est tout à fait vrai, sauf qu'à cause de sa mythomanie presque pathologique à longueur de journée, strictement personne ne le croît sur parole lorsqu'il raconte ses prouesses passées, alors qu'elles ont bel et bien eu lieu. C'est ça le plus fort avec Ruel, c'est qu'il parvient souvent à ses fins, mais par des moyens détournés, indépendants de sa volonté, comme si une chance insolente le frappait aux moments les moins attendus, et qu'elle l'ambusquait au détour d'un couloir en position de croche-pied le reste du temps.

Mu par l'argent, une certaine forme d'honneur et un karma ivre-mort, quoi d'autre motive Ruel dans la vie de tous les jours ? Eh bien, aussi surprenant que ça puisse paraître, son métier actuel le passionne réellement. Déjà, parce qu'il peut parler pépettes sonnantes et trébuchantes cinq à huit heures par jour, mais, et là c'est moins attendu, parce que le fait d'être directeur de la Maison Ursirre lui plaît. Certes, les échanges avec ses ouailles sont parfois houleux, maladroits, complètement affligeants, mais on lui sait un vrai bon contact avec les plus jeunes par exemple, dispensant conseils avisés et tapes affectueuses sur l'épaule à des petits qui n'ont pas encore perdu tout respect pour Ruel, contrairement à tant d'autres élèves plus âgés et collègues. Enfin, c'est exagérer de dire que toutes ces personnes ne respectent pas Ruel, encore une fois il a une chance tenace dans ce domaine.

Ruel n'est pas spécialement admiré, certes, mais il émane de lui une sorte d'aura étrange, une impression d'être face à un iceberg, perceptible par la plupart de ses interlocuteurs. L'aura d'un homme qui, il le sait, peut parfois passer pour un clown, un homme en qui on ne peut pas toujours avoir confiance, et pourtant il s'avère que lorsqu'on a besoin de Ruel il est très souvent présent, répond à l'appel. Certes, il n'a pas toujours les compétences pour résoudre tous les problèmes, mais jamais il ne souffle du nez en appréhendant de se lever de son siège, jamais il ne méprise un travail à faire, estimant que ce n'est pas de sa responsabilité. Et c'est peut-être pour ça que, malgré tout ce qu'il peut déployer de mauvaise foi, d'avarice, de mauvaise odeur, d'incompétence... Ruel est respecté, à sa façon, très particulière. Et il est aimé, aussi, là aussi d'une manière totalement inédite et déroutante, mais il l'est et pour de bonnes raisons.
« il était un petit navi-re, qui n' avait pas-pas coûté un galion ♫ » — Ruel, dans ses jeunes années

Alors là, les enfants, enfin c'est moi qui cause ! Non parce que qui de mieux que Ruel Stroud pour décrire la vie de Ruel Stroud ? Personne ! Alors, même si beaucoup de monde vous dira que c'est une fake news, comme on dit, je suis bel et bien né le 20 décembre 1811 ! Et oui Madame ! Oui Monsieur ! A Paris, évidemment, la plus belle ville du monde. Ça vous la coupe, hein ? Moi quand je suis né c'était pas Jacques Chirac le chef de l'Etat, c'était même pas De Gaulle, c'était ni plus ni moins que Napoléon Bonaparte ! Le Corse le plus célèbre du monde ! D'ailleurs, vous saviez que la bande-dessinée Astérix en Corse avait un préambule vachement drôle là-dessus ? En fait les auteurs se sont dit qu'ils allaient blaguer sur le cliché des Corses susceptibles, et c'est à se bidonner parce que... Oui bon ça va j'ai compris, j'en reste au stricte minimum ! Oh ces jeunes, de nos jours...

Donc, je nais sous Napoléon, ce qui signifie qu'en France c'est un peu le bazar. Très vite, mes parents me confient à ma grand-mère, Moumoune, une femme formidable, un modèle dont je serais fier toute ma vie ! Je suis dévasté depuis sa disparition, ma pauvre Moumoune... M'enfin, on y est pas encore. J'ai grandi avec elle, donc, choyée par la plus Stroud de tous les Stroud, nourri, logé et blanchi par ses soins ! Un vrai coq en pâte ! (NDLR : il était tout maigre tellement qu'elle le nourrissait mal, mais laissez-le dans son déni) Et bien sûr c'est elle qui m'a tout appris sur ce qui dirige ce monde : les galions ! Comment en gagner autant que possible et, surtout, comment éviter d'en perdre aux mains de tous les rapiats du monde ! Ces escrocs de vendeurs de vêtements, d'épiciers, de couvreurs, de médecins et ces véritables voleurs des impôts ! Personne ne mérite l'argent des Stroud, tout est faisable soi-même, ou presque ! Et si, parfois, on a besoin de quelqu'un de plus compétent que soi, on peut utiliser ses propres talents et esquiver le moment où on passe à la caisse ! C'est avec ces valeurs que j'ai été élevé, et elles sont toujours primordiales dans ma vie encore aujourd'hui. Des valeurs que j'essaye tant bien que mal d'inculquer à la jeune génération, mais que voulez-vous, ils ne sont pas nombreux à avoir la gnaque des Stroud.

Et c'est en portant haut les couleurs de ma famille que je suis arrivé à Beauxbâtons à l'âge de onze ans ! Ma Moumoune m'a toujours dit que c'était un soulagement de me voir partir là-bas, pour elle. Déjà parce que, je lui jetterai jamais la pierre, mais élever un gosse ça lui coûtait sacrément cher, et puis parce qu'elle sentait que j'avais du potentiel à exploiter et que cette école me permettrait de le développer au maximum ! (NDLR : sa grand-mère n'a jamais caché qu'elle trouvait Ruel terriblement incompétent et c'était un bon débarras que de l'envoyer à Beauxbâtons.)

Ma scolarité s'est déroulée sans aucun encombre, un beau ciel bleu tout du long ! En même temps, je bénéficiais des bourses du Ministère pour étudier à l’œil, le paysage des Pyrénées c'était le pied, je m'y suis fait plein de contacts chouettes -même si aujourd'hui il m'en reste plus beaucoup de cette époque, à mon grand chagrin- et j'y ai découvert des tas de moyens pour gagner des galions une fois que je serais en âge de travailler. J'étais plutôt doué en Défense contre les Forces du Mal, ça c'est mon côté aventurier si tu veux, sauf que ma grosse passion à cette époque c'était le sport, et surtout le vol et le Quidditch ! La révélation que ça a été, je ne sais même pas comment vous la décrire. J'avais récupéré le vieux balai d'un ancien élève vivant à Paris. Ce genre de choses ça se vend une bouchée de pain par ceux qui ne voleront plus jamais parce qu'ils détestent ça ! Après plus d'une heure de négociation, alors que j'étais haut comme trois pommes, j'ai réussi à lui faire croire que l'objet était probablement maudit, que c'est pour ça que ses vols étaient catastrophiques, mais que je pourrais lui trouver un exorciste pour s'en occuper s'il me donnait une petite rétribution ! Alors il m'a laissé le balai et... il m'a jamais revu, héhé.

Bref, ça c'était l'été avant mon entrée à l'école, et je me suis débrouillé comme ça avec toutes mes fournitures hein ! Un vrai champion ! Et j'allais devenir un tout aussi grand maître du Quidditch, mesdames et messieurs ! Une terreur. J'occupais le poste d'attrapeur et personne, absolument personne ne m'a jamais volé le vif d'or sous le nez, c'est comme si je le sentais d'instinct ! Évidemment, lorsque j'étais à Beauxbâtons, ma maison d'alors défonçait les scores à chaque compétition, mais même après ! Joueur de Quidditch professionnel ça a été ma première passion, ma première carrière et quelques uns de mes meilleurs souvenirs ! Moi et mes amis du Real Bâtonar on défonçait tout, remportant coupe après coupe ! Mais bon, après quelques années, un des joueurs de mon équipe est mort en tombant de son balai et... j'ai raccroché. Je pouvais pas. J'ai même arrêté de parler à mes coéquipiers de l'époque, ça faisait trop mal.

Mais peu de temps après que j'ai arrêté le Quidditch, en France c'était vraiment la folie. La Révolution de 1848 qu'on a appelé ça ! Je peux te dire que j'ai eu chaud aux fesses, parce que tout le monde réglait ses vieux comptes et j'avais eu le temps de me faire des ennemis. C'est là que je suis parti au Canada, ce beau pays de liberté et d'étendues vides d'êtres humains où prospérer et esquiver le fisc ! Et d'ailleurs je dis Canada, mais, les enfants, lorsque je m'y suis installé ce n'était pas encore le Canada ! Les anglais faisaient encore la loi, aucune constitution, le pays n'existait pas encore ! J'avoue que c'est une petite fierté d'être né avant le pays où j'habite, ça arrive pas à tout le monde. Et donc, comme tous les hommes frais et gaillards qui arrivèrent sur le continent américain à l'époque, je suis devenu chercheur d'or dans les montagnes glacées. Oh ça, la vie était difficile, mais lucrative ! C'est là que j'ai fait une bonne partie de ma fortune, parce que contrairement à tous ces ratés j'avais deux atouts qui me rendaient terrible dans le domaine : ma pelle enchantée, gagnée en jouant à la bataille explosive contre un pauvre bougre qui venait lui aussi tenter sa chance sur ces terres pleines d'espoir ! Je l'avais dépouillé ce soir-là, de quoi prendre un bon départ ! Mais surtout j'avais Kamasu Tar, un niffleur offert par... Arpagone, ma femme de l'époque, la seule que j'ai jamais eu... Désolé, je n'en dirai pas plus... (NDLR : Arpagone est une femme de qui il est tombé amoureux peu après son arrivée au Canada, mais il a fait passer l'argent avant elle, refusant de s'installer dans une région qui ne contenait plus de gisements d'or. Elle ne l'a plus jamais revue et lui la pense aujourd'hui disparue.)

Me voilà donc, installé dans mon sac sans fond qui ne m'a jamais lâché depuis, à fouiner dans les montagnes inexplorées du Canada pour trouver de superbes gisements. Je vous le dis, c'est à ce moment-là que j'ai gagné tellement de pépettes que mon sac ne pouvait plus tout stocker ! J'ai donc décidé de me construire une maison dans un petit village sorcier plein de promesses : Bloombury. Quelles promesses ? Celles d'être tranquille ! Isolé sur une île perdue de la Nouvelle-Écosse, je peux vous assurer que j'y ai jamais croisé quelqu'un capable de débusquer mes pépettes bien à l'abri ! Parce que là, les enfants, j'ai déployé tout mon savoir-faire -et même employé des artisans qualifiés !- pour construire une forteresse imprenable. Tout a été enchanté, tout, protégé, même maudit parfois, tout pour éviter la moindre intrusion dans mon coffre-fort. Les banques des gobelins peuvent aller se rhabiller, là on est sur un autre niveau ! Y'avait déjà Ilukaan à l'époque, en même temps l'école a été fondée deux-cents ans avant ma naissance, quelque chose comme ça, bref un vrai dinosaure, mais je m'y intéressais pas à ce moment-là.

J'ai fait chercheur d'or jusqu'au début des années 1900, parce qu'ensuite on arrivait dans une période pourrie où le Canada, qui est né entre-temps. Le pays commençait à vraiment asseoir son autorité sur la région, c'était beaucoup plus difficile de s'en mettre plein les poches alors j'ai arrêté les frais. Mais, du coup, un nouveau business se présentait à moi. Vous y croirez jamais ! Votre bon vieux Ruel est alors devenu chasseur de prime ! Bah oui, j'ai toujours aimé l'aventure et, dans ce Canada nouvellement formé, des tas de malfrats traînaient partout et devaient être capturés pour que le pays devienne enfin un havre de paix. Et j'y ai pas mal participé, surtout pour débusquer la vermine sorcière, cela va sans dire. Pendant bien soixante ans j'ai aidé le Ministère de la Magie comme ça ! Parce qu'après les cow-boys qui défiaient un peu trop l'autorité, fallait s'occuper des mages noires qui pullulaient, des années trente jusqu'aux années cinquante, puis c'est vrai que, petit à petit, le métier s'est essoufflé. C'était une bonne chose, hein ! Ça voulait dire que le pays devenait plus sûr, tout ça, puis de toute façon je voulais me ranger à cette époque. J'avais perdu Kamasu Tar, j'étais seul, vieillissant, il me fallait du changement pour surmonter ce chagrin.

En plus on entrait dans une décennie absolument incroyable : les années soixante ! L'époque des beatniks, du flower power, et j'aurai pu suivre cette tendance, moi qui ai toujours été un pacifiste sans borne, mais j'ai été happé par un mouvement plus... comment qu'on dit, sous terre là, mais en anglais, underground, voilà ! Le metal ! Faut vous imaginer la folie que c'était à l'époque, les moldus qui nous traitaient de satanistes, tous les jeunes qui secouaient leurs cheveux ! Je pense qu'on peut le dire, je traversais la fameuse crise de la cent-cinquantaine et j'avais besoin de me sentir fringuant à nouveau, de reconnecter avec les jeunes générations, et c'est ce que j'ai fait. Avec mon vieux copain Phil on a créé le groupe des... en fait il a jamais eu de nom définitif, je pense. Phil voulait l'appeler « L’orchestre de Phil Harmonic », moi « Ruel et les comètes », nettement plus vendeur, et ça a créé trop de dissensions. Le groupe n'a pas survécu.

Donc là on devait être en 1971 ou 1972, quelque chose comme ça, et je suis rentré dans ma maison à Bloombury, sans trop savoir quoi faire. C'est là que je me suis tourné vers Ilukaan ! C'était à quelques minutes de chez moi, j'avais des tas de choses à apprendre aux petits sorciers, et même aux plus grands, donc j'ai postulé pour être professeur. Et sans le moindre diplôme, Ruel Stroud, cent-soixante ans au compteur, a été embauché pour enseigner la Défense contre les Forces du Mal, grâce aux années de chasseur de prime ! Si ça c'est pas un braquage digne des Stroud, héhéhé.

Et je peux vous dire que depuis cinquante ans maintenant j'ai tout vu ! Les professeurs qui viennent, qui repartent, des milliers d'élèves, les travaux qui ont remanié et amélioré l'école, évidemment l'arrivée de notre cher directeur Vincent Leroy ! Sachant que j'étais déjà professeur avant sa naissance, je pense que j'ai vite eu son respect ! (NDLR : rien n'est moins sûr) Et moi je l'aime bien, Vincent, il a même rajouté les Cursus Universitaires avec plein de nouveaux cours géniaux qui serviront vraiment aux sorciers, comme Économie et Comptabilité ! Évidemment, j'ai été dans les premiers à enseigner cette noble matière, un poste que je n'ai jamais lâché depuis !

Bref, je profite de ma pré-retraite quoi ! J'ai même adopté un nouveau niffleur, Kamasu Tar Junior ! Je me suis lancé dans la mécanique, je me balade le weekend, le pied total, même si évidemment que mes vies d'aventures me manquent toujours un peu.
(c) Ilukaan
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1670
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1670
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Sujet: Re: Je suis fauché comme un champ de carottes sur l'île des Lapins ! - Ruel Stroud
Sam 9 Sep - 13:24
                    
RUEL RUEL RUEL ! C'EST TOI LA PLUS BELLE PELLE !!


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