ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
Penelope Di Angelo
Lupy
Image du profil : Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope  Unknown
ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 34
ϟ Gallions : 100
ϟ Âge (RP) : 23 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Baguette : Saule, Plume d’Hippogriffe, 34cm, peu flexible.
ϟ Cursus : Histoire & Culture Magiques

Penelope Di Angelo
Image du profil : Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope  Unknown
ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 34
ϟ Gallions : 100
ϟ Âge (RP) : 23 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Baguette : Saule, Plume d’Hippogriffe, 34cm, peu flexible.
ϟ Cursus : Histoire & Culture Magiques

Sujet: Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
Mar 19 Mai - 17:20
                    
Penelope Di Angelo


OC
Identité
Di Angelo
Penelope (Penny)
23 ans
Canadienne
Français (québécois) et Anglais
16 mai 2000, Montréal, Canada.
Yeux noirs, cheveux turquoise (teints, naturellement bruns)
1m54, 49kg.
Who am I...?

Penelope est une sorcière née-moldue appartenant à la maison Lupy et en 13ème année. Elle suit le cursus Histoire & Culture Magiques. Elle ne possède aucun don. Elle n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de saule, avec un cœur en plume d'Hippogriffe, d'une longueur de 34cm, peu flexible. Elle n'a pas d'animal de compagnie.

Son patronus est un raton-laveur. L'odeur de son Amortentia est composé de le nickel, le Dollarama et le dentifrice à la menthe. Son reflet dans le miroir du Riséd est Justin Trudeau, Sophie Grégoire et Saito Soma qui lui offrent un câlin. Son Épouvantard prend la forme des personnages des Têtes à claques.

Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est l'archéologie magique et la matière qu'elle aime le moins est l'histoire des arts.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Mayux - Elle
Souhaites-tu être parrainé·e ?
[Oui/Non] - explications ici
Avatar : Euuuh mon OC ptdrCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ?
...
Un petit mot ?
...
headcanons

A déjà mangé une boîte de crayola pour un pari et a gagné 5$. • Toute sa garde-robe a été achetée en friperie, parce que c’est moins cher. • Met du vernis transparent sur ses ongles pour arrêter de les ronger et les laisser pousser. Ça ne fonctionne pas vraiment. • Ses mains ont l’air douces, mais au toucher, il n’y a pas plus sec. • Collectionne les timbres, les vieux sous et les capsules de bouteille de bière. • Veut devenir archéologue, parce qu’elle a des souvenirs presque magiques d’Indiana Jones Adventure à Disney quand elle était toute toute petite et elle a adoré les films. Oui, même le dernier. • Constamment malade, parce qu’elle met un peu n’importe quoi dans sa bouche quand elle essaie de réfléchir • Ne va jamais voir l’infirmière ; elle a un caillou enfoncé dans une grosse plaie de son genou ? Un pansement Superman et ça ira mieux. • Son téléphone est plein de jeux de rythme, donc elle n’a presque plus de place dessus pour prendre des photos. • A une fascination étrange pour tous les personnages d’anime doublés par Saito Soma. • Allergique aux noix. • Porte du maquillage de pharmacie, parce que c’est moins cher. • A changé de baguette 3 fois. Elle a cassé sa première, perdu sa deuxième et trempé sa troisième dans un pot de peinture pour un projet en cours d’arts magiques. (Pas fait comme il le fallait, évidemment. Elle l’a coulé.) • Va aux rassemblements steampunk, parce que les costumes sont ceux qui sont les plus dans ses moyens. Elle s’en fait un nouveau à chaque année depuis ses 14 ans. • Mais l’aesthetic lui plaît énormément, alors pas vraiment un problème. • Ses murs sont couverts de pamphlets publicitaires pas trop moches au lieu de posters, la plupart sont de « Save the Whales ». Ça l’aide à se sentir un peu plus normale. • Poste agressivement sur Twitter (pas Hooter, mais elle a les deux) à propos de Justin Trudeau. • Et à propos de son crush sur Saito Soma. • Première à citer les pires moments de Riverdale, surtout si ses interlocuteurs n’y comprennent rien. • Regrette encore la mort de Vine. • Va dire que l’époque victorienne est sa préférée, mais elle préfère le Moyen âge parce que c’était un peu plus métal que les robes bouffantes. • Laisse le même parapluie cassé dans son sac depuis 4 ans. • Demande aux autres de lui faire du nail art parce qu’elle n’a même pas de vernis et ne sait pas du tout se faire les ongles. Surtout qu’ils sont rongés. • L’art c’est subjectif, mais son dessin et ses intentions artistiques sont nuls. Aucun débat. • A encore peur du noir. • Mamma Mia est son film préféré, et Money, Money, Money sa chanson préférée. Elle relate beaucoup. • Elle écoute surtout du ABBA, du Britney Spears et, oh god, du Cascada. Des goûts de vieux, dirait-on. • Ne fait pas de sport, mais aimerait beaucoup commencer la danse, parce que ça a l’air trop bien. Cependant, elle n’a pas le courage de faire le pas. • Elle déteste les réglisses noires et tout ce qui est Haribo. • Se fait souvent des tatouages temporaires ; ceux qui viennent avec les magazines d’adolescente, alors ils sont souvent très girly, tiennent un jour et sont de très mauvaise qualité. • Sait cuisiner des patates d’environ 30 manières différentes, mais seulement des patates. C’est un héritage canadien. • Son portable a un écran tout craqué. Elle n’a pas les moyens de le remplacer. • A une 3DS, d’occasion, évidemment. C’est sa seule console de jeu. • Son compte Hooter, contrairement à son Twitter, qui sert au troll, au shitpost et aux commentaires un peu personnels sur son crush de toujours, ne contient que des jolies photos de robes, des icônes mode, des inspirations, des aesthetics… • Il lui arrive de mentir et de dire qu’elle est Française au lieu de Québecoise. Elle force même son accent pour que ça soit à moitié crédible. • Noël est sa fête préférée, même si elle n’a rien reçu de ses parents depuis qu’elle a 14 ans. L’esprit des fêtes suffit à lui remonter le moral pendant tout décembre. • Par contre, en janvier, elle déprime, et elle déprime vite. • Déchire constamment ses vêtements, mais les recoud toujours au lieu de les jeter. • Se teignait les cheveux en rose jusqu’en 7ème année. • Va des fois aux manifestations de « Save the Whales » pour les remercier de leurs jolis aimants. • A, malheureusement, un compte Roblox et un compte Minecraft. Elle joue à la bibliothèque. Son pseudo est le même que son compte Twitter et elle joue avec ses mutuals. • Gauchère et fière - dommage qu’elle ait de la difficulté à couper avec des ciseaux normaux, par contre. Même avec des ciseaux adaptés, elle découpe moins bien qu’un enfant de maternelle, donc ça ne vaut pas la peine de lui en trouver. • Elle jalouse clairement l’intelligence de son frère. • Les seuls moments que la famille Di Angelo passe ensemble, ce sont lors des jeux de société. Penelope y est très compétitive, car elle estime que son père mérite de perdre et qu’elle doit au moins être meilleure que son frère à quelque chose.
« SO I MUST LEAVE, I’LL HAVE TO GO TO LAS VEGAS OR MONACO…  »
« The history book on the shelf is always repeating itself ! » — ABBA
Acte premier
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Scène 1
Montréal - Appartement de la famille Di Angelo
Penelope se réveille. Lentement, elle passe sa main dans ses cheveux colorés turquoise, lui arrivant à la moitié du dos, ondulés, presque soyeux et pas secs, mais toujours un peu bordéliques, et se redresse. Elle baille longuement.

Penelope - On est quel jour déjà ? Oh non, lundi, je crois bien...

Elle jette ses couvertures par terre et se lève, laissant voir son corps petit en taille, ses hanches un peu larges et, surtout, son vieux pyjama aux motifs d’emojis. D’un pas lourd, fatigué, très différent de son usuelle démarche légère, bien que maladroite, elle se traîne jusqu’à sa garde-robe et ouvre sa porte d’un geste sec.

Penelope - Bon, qu’est-ce que je pourrais bien porter, hein ?

Un à un, elle pousse les cintres de droite à gauche, frappant le mur. Ses mouvements n’ont pas la même délicatesse qu’elle essaie de faire passer dans sa marche. Une robe, une jupe brune, un chemisier rose, un pull bleu pastel...  Tout est étrangement féminin, mis à part les quelques jeans et joggings, séparés du reste, qu’elle porte le week-end, lorsqu’elle ne fait même pas l’effort de mettre le pied dehors. Sur le sol, ses uniformes d’Ilukaan sont mal pliés, les capes sur le sol pour éviter de les rendre trop poussiéreux. Il n’y a pas assez d’espace pour tout accrocher.

Penelope - … Trop chaud, trop vert, pas assez de dentelle. Pourquoi est-ce que l’entièreté de ma garde-robe est comme ça, bordel ? Rien ne va ensemble. Vraiment, j’essaie d’avoir un sens du style, quelque chose de féminin et beau et distingué, et j’ai réussi à en trouver, des beaux trucs abordables ! Mais des beaux trucs abordables qui font jolis combinés...  Une fois par semaine je peux coordonner un habit, en moyenne. Et là on est rien que lundi. Ça va être long.

Prenant le temps d’analyser chacune de ses pièces d’un regard juge, elle finit par saisir une robe à la jupe recousue avec un fil de la mauvaise couleur, comme plusieurs autres de ses vêtements, raccommodés avec les moyens du bord, et sort de sa chambre. Elle se heurte à Cesare, son frère, et ils font les deux un pas en arrière. Cesare croise des bras et fronce des sourcils.

Cesare - Fait attention esti !

Penelope - Oups désolée ! Mais qu’est-ce que tu fous devant la porte de ma chambre, hein ?!

Cesare - J’allais te réveiller, ingrate, arrête de me crier dessus. Il est huit heures cinq.

Penelope - Huit heures cinq ? Bordel, pourquoi ? Je dois seulement partir à huit… heures… vingt... (Chacun de ses mots est de plus en plus espacé. Son regard devient dubitatif et elle est bouche bée ; Penelope est très expressive.)

Un long silence accompagne sa réalisation.

Penelope - Calisse on se revoit tout à l’heure ! (Son accent québécois ressort dans son français. Sa voix est forte, pas contrôlée, comme toujours lorsqu’elle oublie qu’elle est à l’intérieur.)

Penelope court à la salle de bain et claque la porte pour la refermer. Elle accroche sa robe à la rampe où il y a seulement deux serviettes et se concentre immédiatement sur le miroir par-dessus le lavabo. Elle lève ses cheveux, cachant normalement une partie de son front, ouvre le lavabo et se rince le visage. Ses yeux, noirs, mais brillants, aux cils assez fournis naturellement, restent fixés sur sa propre réflexion.

Penelope - Ok, le nez, ça va… Toujours loin d’être gros, et c’est mieux, sinon je me le serais sûrement découpé au couteau. Pourquoi c’est un des trucs qui arrête pas de grandir pendant toute une vie ? Mon dieu que j’ai pas hâte d’être vieille. Peau, sans acné, et une chance. C’est finalement parti il y a deux ans, si ça revient je pète un plomb. Teint… Putain, je devrais être blanche comme un cul, je sors jamais, pourquoi j’ai l’air d’une personne normale et en santé ? Bordel, mes lèvres sont sèches.

Elle ouvre le cabinet médical et en sort un baume à lèvres. Elle l’ouvre, s’en applique, un peu trop même, et range son baume, laissant au passage d’assez grosses traces de doigt sur le miroir. Elle essuie le coin de sa bouche. D’habitude, elle colore ses lèvres ; pas aujourd’hui, elles ont besoin de soins. Comme ses mains, dont la peau est constamment craquelée. Dommage qu’elle n’ait pas eut assez ce mois-ci pour se prendre une crème.

Penelope - On me dit souvent qu’elles sont belles, hein ? Enfin, papa me le disait, pour que je me calme. Oh, Penelope, que tu es une belle fille. Bordel il est chiant. Enfin, c’est pas faux, j’imagine, elles sont… Pleines. Pour manque d’un mot plus poétique. Même si elles sont toujours sèches alors ça ruine toujours le bel effet qu’elles auraient pu avoir.

À l’aide de son pouce, elle enlève les petites poussières dans ses sourcils, restés noirs malgré sa coloration, épilés, mais naturellement un peu en bordel. Puis, un d’eux se dirige vers son menton et s’arrête sur un grain de beauté, juste en dessous de sa lèvre. Elle l’enlève, puis elle le remet, et rebelote.

Penelope - Moche ou mignon, même après 20 ans je sais toujours pas c’est lequel...

Une trentaine de minutes plus tard, lorsqu’elle sort de la salle de bains, elle est habillée, son pyjama sur l’épaule.

Penelope - Je dois aller me maquiller, bordel… Au moins les yeux et les lèvres, comme d’habitude, c’est vraiment le strict minimum pour sortir sans avoir l’air d’un clown...

Elle se tire les manches et trottine en direction de sa chambre. Elle s’arrête juste devant sa porte et arrange sa jupe, pour qu’on ne voit pas le haut de ses cuisses à cause d’un mauvais pli. Son corps étant en général formé, avec une petite couche de graisse naturelle chez les femmes dans son genre, pas sportives, donc, ses jambes n’y font pas exception. La Montréalaise finit par ouvrir sa porte et rentrer dans sa chambre. Cependant, elle s’arrête presque dans l’immédiat.

Penelope - … Mon rendez-vous. Huit heures quarante au Starbucks avec Adrien.

D’un seul coup, la Lupy bondit sur son téléphone. Elle l’allume. Il y est écrit, en gros chiffres : 8:57.

Penelope - Merde ! C’est la troisième fois que ça arrive. Bon, plus qu’à retélécharger Tinder.
Acte second
_
Scène 1
Bloombury - Devant The Fancy Phoenix

Penelope est penchée vers la vitrine. Elle passe délicatement sa main sur le verre, mais recule immédiatement.

Penelope - Non. Non, je ne devrais pas. Je ne suis pas riche, même si je donnerais tant pour pouvoir me gâter, des fois...

Elle secoue la tête sèchement.

Penelope - J’ai peu, et j’ai promis à papa que je serais responsable avec mon argent de poche. Je n’ai jamais été vraiment déraisonnable, je ne veux pas le décevoir maintenant… C’est de sa faute si on vit sous le seuil de la pauvreté, mais je lui tire déjà assez l’oreille là-dessus, il n’a pas besoin que je nous ruine en plus. Urgh, je déteste ceux qui prennent des mauvaises décisions en faisant fi des autres. Une chance que c’est mon père. Et une chance que je suis à Ilukaan, sinon j’aurais sûrement fini par fuguer.

Penelope soupire et passe une main dans ses cheveux.

Penelope - Je devrais garder mes petites économies pour mes collections. Les timbres, les capsules de bouteille… Ça vaut deux sous, pour ce que j’en ai, mais au moins ça me fait plaisir d’avoir quelque chose, quoi que ce soit. Urgh, si je n’étais pas née dans une famille défavorisée, j’aurais sûrement des passe-temps plus normaux, comme aller au cinéma, à des concerts ou faire le centre d’achat, mais le destin m’a privée de cette partie de la normalité. À la place, j’accumule des petites bricoles, comme en 1950. J’pourrais bien demander des sous à mes amis, mais j’me sentirais vachement mal si je pouvais pas repayer...  Mais… Mais j’aurais des murs pleins de vrais posters ! Oh, Saito Soma, si seulement je pouvais avoir des images de toi, homme de ma vie… Ta voix magnifique... Ton sourire narquois… Tes chevilles trop souvent cachées-

Un sourire amoureux se dessine sur ses lèvres. Son ton désespéré devient mielleux. Sa romance victorienne avec un homme qui ne saura jamais qu’elle ait existé devait, d’un oeil extérieur, faire pitié, mais elle n’a pas l’air d’en avoir conscience.

Penelope - Je serais une fille comblée si je pouvais t’avoir dans ma vie ! Oh, ou juste le grand amour. Quelqu’un qui me prendrait pour une princesse et avec qui je pourrais m’enfuir dans l’horizon… Enfin, je dois vraiment sonner stupide, parce que je ne crois définitivement pas aux princes charmants. Du moins, si on demande à qui que ce soit, la réponse officielle sera que je n’y crois pas. Même que je trouve ça stupide. Ça sonne bien pour bien paraître, mais c’est vrai,  je sais très bien m’occuper de moi-même, du moins je veux en devenir capable. L’indépendance, c’est ma seule solution, comme ça je finirais pas comme papa a fini. Mauvais emploi, deux enfants, pauvre. Non, je veux travailler, et être utile, sinon je me sens juste comme un trophée. Un trophée moyen, en plus de ça, parce que je suis pas particulièrement belle, ni particulièrement populaire sur Pentagram. La chose la plus mignonne chez moi, ça doit être mes cheveux, ou mes vêtements. Mon apparence, quoi. J’essaie fort, tellement fort d’agir comme une fille douce, et d’être gentille, et d’avoir un rire cristallin… Mais ça n’y change rien. J’aime le concept des princes charmants. Et les contes de fée. En pratique, par contre, si quelqu’un voulait vraiment m’enlever et m’emmener jusqu’au bout du monde j’appellerais le 9-1-1. Police, police ?! Kidnapping sur place publique ! … Enfin. Je crois que ce qui m’attire avec l’idée, c’est plus d’avoir quelqu’un dans ma vie qui en a quelque chose à foutre de moi. C’est difficile de forger des connections qui durent quand j’ai autant de mal à m’ouvrir aux autres, et à être vulnérable, et… Voilà, c’est ça. C’est tellement plus facile de m’imaginer la romance que de la vivre. Ou l’amitié. Les relations humaines en général, même.

Penelope rigole brièvement, non pas d’amusement, mais d’une certaine forme d’exaspération un peu gênée.

Penelope - Peut-être que je n’ai pas d’amis, mais au moins je sais que j’aurai un super avenir. Archéologue, si mes études se finissent bien. Je serai cool ! Comme Indiana Jones. Oh, mon film préféré… Je devrais réécouter le troisième en rentrant, ça finira cette journée déprimante sur une bonne note. J’adore l’histoire. Bien sûr, la quadrilogie n’est pas exacte, c’est fictif, mais… L’aventure ! Les secrets ! Les mystères, la mort qui frôle les héros ! Un jour, j’aimerais vivre ça. Ressentir la peur ! La vraie. J’aime me mettre en danger. Ça doit être pour ça que, dès que je vois un peu d’action, je suis la première à me jeter dedans, hein ? Peeeeut-être que je devrais réévaluer ça. L’hôpital c’est gratuit avec l’assurance-maladie, mais vraiment j’préfère pas y aller, les bébés qui pleurent c’est pas mon truc préféré sur Terre.

Elle se recule encore un peu, évitant la porte vitrée du regard.

Penelope - Urgh. Ouais, je devrais vraiment y aller. J’ai jamais eu du mal à résister à la tentation, comme j’ai jamais eu de mal à tenir tête à ceux qui me regardent dans les yeux et insultent ma grand-mère. Bordel, elle a rien fait mamie. Je sais qu’on voulait m’insulter moi, parce que je suis pas particulièrement bonne pour me défendre, mais si ça dit du mal des autres, c’est tout à coup tellement plus facile de se battre. … Hors sujet. La tentation c’est facile à résister quand on y a l’habitude, mais… Mais. Je suis pluuus capable de voir les autres se pavaner avec leur fortune. La… La pas-du-tout-jalousie est tellement dure à contrôler ! Urgh. Je vais avoir des rides à vingt-cinq ans. J’ai toujours eu la haine facile. Et- et… Une certaine honnêteté peut-être un peu trop directe. Ok, définitivement trop directe. Et la violence facile, aussi...

Finalement, elle tourne dos au magasin et se remet à marcher à travers les rues de Bloombury, sans même jeter un dernier regard en arrière.

Penelope - Ça doit être pour ça qu’on m’aime pas. Je suis juste trop brute, impulsive et insensible, et peu importe à quel point je fais des efforts pour avoir l’air d’une personne douce, compréhensive et intéressante, que ça soit par le physique, les manières, le sourire, les mensonges, le shitpost… Rien n’y fait. Je suis pas bonne à l’école, sauf en histoire, parce que c’est le seul truc qui m’intéresse assez pour travailler. Je suis aigrie. Paresseuse. Tout ça. Ça doit être le karma d’une de mes dernières vies, si j’échoue autant. Ça sert à rien. Je devrais arrêter. J’ai que mes cours sur lesquels m’accrocher, pour un avenir, peut-être. Ma santé mentale est pas importante si au moins j’arrive au bout de l’école sans trop de dégâts. Pas besoin de m’ouvrir aux autres. Pas tant qu’on me laisse tranquille. Cesare sera l’enfant prodige et je serai le clown, c’pas grave. La magie c’était mon cadeau de la nature, l’intelligence ça sera le sien. Je peux juste rester Penelope, l’idiote du quartier qui bave devant et déteste Justin Trudeau en même temps, la cruche superficielle qui aime rire pour oublier, la sotte du coin qui lècherait un poteau en hiver pour qu’on lui donne cinq petits dollars, par désespoir et absence totale de respect de soi… Je suis vraiment un cas désespéré, hein ? (Un rire jaune lui échappe.) Pas grave. Je reviendrai la semaine prochaine. En attendant, ça me fera peut-être quelques photos pour Pentagram. Donner l’impression que je vis le rêve, ça me donnera peut-être l’impression de le vivre, si je persiste assez.

Penelope sort son téléphone, rebrousse chemin, prend quelques photos des mannequins dans la vitrine et rentre à Ilukaan les mains vides.
« You once made this promise to stay by my side... » — Cascada
Acte troisième
_
Scène 1
Montréal - Appartement de la famille Di Angelo

Penelope est dans le salon. Un carton ouvert se trouve sur le canapé, à côté d’elle. Elle est étendue sur les coussins, à moitié avachie, en réalité, et un livre, épais, d’apparence assez lourd, est ouvert sur ses cuisses. Elle n’en est qu’au début.

Penelope - (Elle tourne une page.) J’étais vraiment un bébé moche. (Ses sourcils se froncent en voyant une photo d’elle-même, bébé, qui avait de la compote de pommes de la tête aux pieds.) Et un bébé dégueulasse, en plus.

Les pages suivantes ne sont pas mieux. Sur une des photos, son père lui donne le biberon. Elle n’y porte pas attention plus d’une seconde. À côté, il y a sa mère, qui balance son berceau. Urgh. sa mère. Encore une fois, Penelope tourne la page. Son soi bébé vivait dans une maison grande, très grande, et bien remplie.

Penelope - Urgh… Quand papa enseignait encore à l’université. L’anthropologie. Je suis d’accord que c’est cool, et ses livres restants sont utiles en plus d’être passionnants, mais...

Elle passe une dizaine de pages. Une photo, où la famille, au lieu d’être trois, est désormais quatre.

Penelope - Cesare a eu de la chance de naître avant que la merde arrive. Enfin, il aurait pas existé si la merde était arrivée après lui, honnêtement.

La Lupy soupire.

Penelope - On a toujours vécu à Montréal. Et c’est une ville cool, j’aime pas la quitter pour l’école à chaque année. Le truc, c’est que quand je suis née, papa travaillait à l’université et maman dans un bureau ou quelque chose. Comptable, si je me souviens bien. On était riches, on vivait bien, on avait tout ce dont on avait besoin et plus et on était une famille. On a même visité tonton et tatie en Italie !  C’était cool. Même si je comprend toujours pas pourquoi ils ont emménagé là-bas alors que la famille de papa a totalement immigré ici au Québec y’a deux générations. On est allés à l’école primaire avec Cece, et… Ouais. Cesare était un sombre connard à cette époque, il se vantait toujours de tout faire avant que je l’ai fait. Marcher, lire, écrire… Il a appris à compter des mois plus jeune que moi. Urgh, un peu la honte. Puis, il avait plein d’amis, et, euh, moi aussi, (elle ne sonne pas convaincue de ce qu'elle raconte) mais ça a été compliqué ! Parce que j’avais du mal à leur parler, et je faisais constamment des crises et des caprices… Les profs m’ont toujours détestée, ça date pas d’hier. Et mes amis changeaient souvent.

Pourtant, elle ne peut pas s’empêcher de sourire à la photo, bien qu’elle semble plus nostalgique qu’autre chose.

Penelope - Sauf que, urgh… 2012. En 2012, les manifestations étudiantes à Montréal ont commencé. Contre la montée des droits de scolarité universitaires, ce qui est évidemment une bonne cause, mais papa a été obligé de faire l’idiot. Parce qu’évidemment, insulter les étudiants sur Twitter et leur demander de revenir en cours, c’était une bonne idée, ducon. Et c’est là, la seconde où il a perdu sa job, que les problèmes ont commencé. Au moins j’avais 12 ans. Cesare en avait 10 à ce moment là. Il a à peine put vivre une décennie correctement, bordel de merde. Quel con, papa.

La jeune fille s’étire, passant encore une fois quelques pages de l’album lorsqu’elle a fini.

Penelope - Et boum, plus de job, plus d’hypothèque. C’est là qu’on a emménagé ici. Sauf que, bien sûr, maman avait absolument dû détester papa, et donc le quitter et se trouver quelqu’un d’autre. Un connard, j’ai détesté le rencontrer. Président d’une compagnie publicitaire, il me semble. Elle est partie avec lui sans nous parce qu’il voulait des enfants lui-même. Maman nous a laissés tomber. Honnêtement, entre papa et elle, au moins papa il a eu la décence d’assumer ses responsabilités. Il nous a foutus dans la merde, mais il nous a pas abandonnés dedans.

Elle retrousse un peu ses manches avant de tourner à nouveau. Elle voit une photo d’elle-même, avec une cape et sa première baguette en main.

Penelope - Oh ! C’est vrai… J’avais découvert ma magie le même jour que j’ai entendu maman et papa se disputer pour la première fois. J’devais avoir quoi, euh… huit ans à tout casser ? J’ai explosé un vase, le préféré de maman, cheh. Tout le monde a paniqué, je m’en souviens. Heureusement que le gars du ministère est venu le soir-même expliquer what the fuck était en train de se passer. On a tous eu tellement de mal à y croire. Je crois que Cesare était jaloux, quand il a entendu que c’était pas normal d’avoir deux sorciers dans la même famille de… de moldus. Bleh. D’humains normaux, plutôt, quoi. Et quand ils sont revenus passer quelques pamphlets quand j’avais dix ans, bah… Idiot. Ilukaan c’était le choix évident même avec l’argent. C’était proche. C’était bien. Une chance maintenant que j’arrive à rentrer avec les bourses. Je veux pas aller à l’autre bout du monde pour une éducation que j’aurais pu finir dans mon pays.

Penelope en profite pour rouler des yeux dramatiquement.

Penelope - Et depuis papa enchaîne les jobs chelous. Là, il enseigne au primaire, il me semble ? Il a changé d’école trois fois en quatre ans je me souviens pas trop. Il… Fait de son mieux. Il a beaucoup fait pour rattraper d’avoir tout raté avec Cesare et moi, mais… Ouais. Il est cool. Je l’aime. Il est juste tellement énervant, et idiot, des fois, urgh...  Au moins, j’ai pas à le supporter à l’école. Ahou, ahou, ahou ! Je suis Lupy, je suis cool, et j’ai complètement raté mes sept premières années d’éducation magique. Je crois honnêtement que les profs ont été choqués quand j’ai passé ma huitième année. L’université, pour Penny ? Jamaaaais. Et blah, j’arrive et je leur prouve le contraire ! Hehe, je gère. Bientôt je finis l’école et bientôt je vis ma vie cool. Et sans maman, merci.
(c) Ilukaan
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
Mar 19 Mai - 17:38
                    
Je te l'ai déjà dit, mais il me tarde réellement de voir ton personnage en rp.

J'aime beaucoup l'aesthetic de Penny, et son patronus. Vraiment. Et avec la simple description que tu m'en as faite, je n'aurais pas imaginé mieux je dois dire...
Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope  Tenor10
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
Mer 20 Mai - 3:44
                    
HIIII trop d'inscriptions aujourd'hui, j'ai tout raté !! GG pour ton nouveau compte, Mayux ! Hâte de voir Penelope en rp, de ce que j'ai pu en lire, elle a l'air trop fun ! ♡
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
Jeu 21 Mai - 18:26
                    
Lucky Penny, quand est-ce que t'as ton avatar ? 😔
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
Image du profil : Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope  B7Xyh8tGLiSWQN-Jl_7twgxn3FI
Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope  Giphy.gif?cid=790b761108e1a83549324e2d696a8fad756854bd3893cdd4&rid=giphy
Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1671
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Sujet: Re: Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
Mar 26 Mai - 20:23
                    
Message du staff
Bienvenue à Ilukaan !
Validation

Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un loup. Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un rubis brut qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Lupy !"

→ Te voilà validée, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.

→ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.

→ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.

→ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.

→ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !

→ Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !

            
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Sujet: Re: Waterloo, couldn't escape if I wanted to ♪ Penelope
                    
            
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