ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Misery loves Company [100%]
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Misery loves Company [100%]
Dim 9 Juin - 23:10
                    
Oliver E. Company


OC
Identité
Company
Oliver Elijah (Oli')
Agenre - il/lui ou iel
21 ans
Ecossais
Parle anglais (avec un accent écossais très prononcé, démerdez-vous) et se débrouille plus ou moins en français
Né le 11 Septembre 2001 à Dumfries (Ecosse)
Yeux bleus, cheveux longs et bruns
1m69 pour 52 kg
Who am I...?

Oliver est un sorcier né-moldu appartenant à la maison Ursirre et en 10ème année. Il suit le cursus Créatures & Monstres Magiques. Il ne possède aucun don. Il n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de bois de mélèze, avec un cœur en plume d'oiseau-tonnerre, d'une longueur de 27cm, rigide. Son animal de compagnie est une chatte sphinx, nommée Duchesse

Son patronus est un opossum. L'odeur de son Amortentia est composé de potiron, de chèvrefeuille et de lait. Son reflet dans le miroir du Riséd est lui-même, devenu la figure de la haute couture et marié à Célestin, avec leurs moult enfants-dragons. Son Épouvantard prend la forme d'un elfe de maison.

Il n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est Soins aux créatures magiques et la matière qu'il aime le moins est Vol et sport.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms : Poppy, iel/elleSouhaites-tu être parrainé·e ? [Non] - pas envie iciAvatar : Azarael de TerraTerrificCode du règlement : C'est moi le règlementComment as-tu trouvé le forum ? Joli ptdrUn petit mot ? Je vous aime
headcanons
Cuisine des plats minuscules pour son chat et les sert dans une petite assiette. Lui a aussi construit une petite maison • Il a une chaîne sur Witchtube destinée à son hamster, avant de la dédier à sa chatte • Considère sa chatte comme son fils • Freud aurait beaucoup de choses à dire sur lui • A un problème évident avec les races magiques et les sangs-purs •  A surtout un problème avec les gosses de bourges (aka 80% des sangs-purs d'Ilukaan, déso) • Croit en la redistribution des richesses, pas tant pour aider le peuple que pour emmerder les riches • Agenre • Utilise principalement des pronoms masculins car il a la flemme de s'expliquer, queen ain't got no time •  Passe cependant les ¾ de son temps en jupe, et profite complètement de son androgynie pour survivre • Trashtalk avec les humains, baby talk avec les animaux  • Puts the bi in bitch • Joue de l'harmonica • A un faible pour les choses mignonnes, les poupées et les rongeurs • Fait du crochet • Facilement appâté par les flanbotti • Porte la bague de fiançailles de sa mère • Il a une poupée en porcelaine appelée Cannelle • Veut faire un feu de joie avec les balais des équipes de Quidditch • Maman ourse avec ses rares potes • Si vous cherchez sa baguette, elle est soit dans son chignon, soit dans un tiroir à prendre la poussière •  La seule viande qu'il accepterait de manger, c'est la chair de ses ennemis (surveille tes arrières, Alfred) • Oliver tient à dire qu'il est trop gras pour lui • Juge beaucoup. Tout le temps. Pas de pauses pour les bad bitches
« A promise of hope is enough to feel free »
« Could you love this? Will this one be right? Well, if I'm being honest, I'm hoping it might »
Les apparences sont parfois trompeuses, et Oliver ne déroge pas à la règle. N'importe qui posant les yeux sur lui aurait pour première impression une jeune femme d'une noblesse et d'une douceur sans pareille. Et Dieu seul sait à quel point son sang est rouge vif.  Il revêt sa délicate féminité et son apparente fragilité telle une armure en plomb, comme le ferait un démon ayant pris possession d'une poupée de porcelaine ;  Plutôt petit pour son âge, plutôt maigre pour sa taille, on pourrait aller jusqu’à dire que, si ce n'était pour sa longue chevelure, l’Ursirre n’aurait rien de très impressionnant. Même s’il dédiait sa vie à enchaîner les essais, le damoiseau ne ferait peur à personne -  à l'inverse, ses manières de princesse attisent le feu protecteur de ses semblables qui le croient sans doute plus innocent qu’il ne l’est.  Sa démarche est élégante, ses pas finement calculés et sa voix ne s'élève qu'à de très rares occasions, puisque le fourbe passe le plus clair de son temps à marmonner. Cela dit, lorsqu'elle se fait entendre, sa voix peut surprendre : plus grave que ce à quoi on pourrait s’attendre, la princesse l'arbore avec fierté malgré son titre qui fait sa réputation.

Ayant déclaré la guerre aux pantalons qui lui collent à la peau, Oliver trouve son inspiration dans le style vestimentaire des poupées de sa grand-mère et de la mode lolita : la virilité n’a pas vraiment sa place dans son univers, et jure avec sa conception de la beauté. Au sein de l'école, le sorcier porte de ce fait l'uniforme féminin, qu’il ne trouve pas si féminin que cela – pour ne pas dire qu’il lui déplaît.  Pas assez de dentelle, pas assez de rubans,  pas assez « lui », bref, il ne le porte pas lorsqu’il n’en a pas l’obligation. Loin de lui l'envie de s'aventurer en dehors des rayons pour femmes car la pensée seule le tuerait : tout ce qu'il porte s'y trouve, que ce soit jupette ou pantalon. Peu importe la tenue, pourvu qu'il y ait la dentelle. En accompagnement à ces douceurs, l'Ursirre se maquille avec légèreté et ne sort jamais sans avoir appliqué un trait d'eyeliner sur ses paupières et une couche de mascara sur ses cils. Le bleu de ses yeux ressort donc dans tout son éclat, et ne manque pas d'accentuer son aspect de poupée. Pour ce qui est de ses lèvres, il se contente tout simplement de beaume à lèvres fruité, qu'il s'amuse -hélas- à enlever à force de se les mordiller sous le stress.

Entre celles-ci se trouve cependant l'objet de tous ses complexes, le diastème qu'il ne s'est jamais résigné à corriger. Oliver avec un appareil dentaire ? Quitte à choisir, la princesse préfère – et de loin – garder ses dents du bonheur, aussi malheureuse puissent-elles la rendre. Mais ce n'est rien que ses mains ne puissent cacher. Au moindre rire, au moindre sourire, le né-moldu prend garde à dresser l'une d'entre elles devant ses lèvres tel un paravent pour que ses dents ne soient pas vues, geste qui s'accorde avec sa fausse délicatesse. Mais loués soient les dieux qui ont fait preuve de clémence en lui accordant une pareille chevelure qui lui retombe en vague jusqu'au milieu du dos. Brune et épaisse, il la noue fréquemment en une tresse épaisse ou bien dans un chignon, supplanté de sa propre baguette. Il faut bien qu'elle lui soit utile, à un moment donné.
Mais si Oliver n'est pas une princesse, alors que peut-il bien être ? La réponse à cette question, croyez-le ou non, ne s'éloigne pas tant de la tour dans laquelle sa royauté est retenue prisonnière. Se tenant au sommet de cette tour d'ego qu’il défend avec une agressivité farouche, l’Ursirre tient davantage du dragon grondant que de la douce damoiselle en détresse. Excessivement méfiant pour un être ayant si peu de vécu, l'écossais se prive de nombreuses amitiés en étant plus attentif à ses craintes qu'aux paroles de ses pairs. Ces dernières trouvent leur origine dans ses préjugés, principaux responsables du mur qu'il a dressé entre le reste du monde et lui-même : les grands hommes le terrifient (pour la simple et bonne raison qu’ils peuvent changer sa tête en lasagne d’une seule main), les bourgeois l'agacent, et les sangs-purs lui rappellent par leur seule existence que toutes ces choses étranges que lui offre le monde magique sont ici une norme, et que lui n’en fait pas entièrement partie. Un cas typique de mal du pays, en plus de ne pas avoir l’impression d’avoir sa place dans une école de magie devant ses difficultés.

Ayant peu de confiance en lui et en ses capacités, il préfère abandonner que de risquer l'échec et rejeter plutôt que de l'être - ainsi, l'Ursirre se croit en sécurité et n'a pas à traverser une longue phase de doutes sur sa légitimité en tant que sorcier. S’il ne réussit pas à utiliser correctement la magie, qu’est-ce qui le différencie des autres moldus, après tout ? Par chance, Oliver n’est pas né avec une tête vide, et sait se rattraper quand la pratique est écartée : plutôt rusé et vif d’esprit, son intelligence compense son absence de talent tout en l'aidant à ne pas perdre totalement espoir quant à sa scolarité, d'où le fait qu'il ait atteint sa sixième année. Et, ne voulant pas surexposer ses faiblesses, il préfère faire croire que sa baguette reste loin de ses mains pour ne pas trop en dépendre et sombrer dans la paresse. Qui a besoin d'un accio quand on peut simplement se lever ? Vraiment, les sorciers sont des fainéants - et ce n'est pas parce qu'Oliver galère qu'il dit cela. Certainement pas. Vous réfléchissez trop, et surtout très mal.

Mais la fainéantise d'Oliver dépasse elle aussi l'entendement, quand bien même il daigne se lever pour aller chercher une télécommande au lieu de faire tournoyer sa baguette. Agissant tel un cadavre de dix tonnes lorsqu'il s'agit de faire des efforts sur le plan physique, il se traîne plus qu'il ne court et feint la faiblesse pour ne pas avoir à souffrir davantage durant le sport. Sur un balai, même rengaine si ce n'est pire, puisqu'il refuse d'essayer, par peur du ridicule mais aussi du vide. En résumé, il serait le dernier choisi si une équipe devait être faite en sport, et ce serait justifié en tout point ; il ne leur en voudrait même pas, pour le coup. Inversement, il est rare que l'écossais s'attire les foudres d'autrui étant donné son apparence ingénue. Soutirant autant d'avantages que possible de celle-ci, Oliver n'hésite pas à en jouer si cela peut lui permettre de se tirer d'une mauvaise passe : pleurer et faire les yeux de biche ne lui fait pas peur si cela peut lui éviter un coup de poing dans l'estomac. Ce n'est pas comme s'il avait une dignité ou quelque chose du même genre... Mais avant de vous faire des idées sur sa personne,  n'allez pas voir cela comme de la manipulation, Oliver n'en est après tout pas friand : étant donné son caractère, il s'agit plutôt d'une marque d'attachement envers sa propre survie.

Aussi désagréable puisse-t-il être quand l'humeur s'y met, l'Ursirre n'a heureusement que très peu de chances de dévier du droit chemin : sa maturité, une fois mêlée à son honnêteté, l'oblige à fuir les conflits inutiles et le pousse à rechercher le bien commun. Oliver se montre ainsi très attaché aux causes qui font appel à son empathie, que ce soit le végétarisme ou le socialisme. Pour ne pas dire communisme. Son amour des bêtes peut par ailleurs déconcerter, et même lui donner un petit côté attachant. Une fois présenté à un animal, sa moue boudeuse (tout comme son honneur) disparaît aussitôt et le voilà alors transformé en une espèce de vieille grand-mère gâteuse qui leur parle comme à des enfants. Ce qui fait que les créatures magiques (non-humanoïdes, il ne va pas faire du baby talk à un vampire) sont l'une des seules choses qu'il apprécie depuis qu'il a quitté le monde moldu. Tout n'est pas aussi noir qu'il le prétend donc, et il est encore possible pour la magie de le faire sourire. Etant très sensible aux compliments, et en contrepartie aux critiques bien qu'il s'évertue à ne pas le montrer, Oliver peut se révéler ridiculement timide, devenant alors, selon la personne, plus facile à approcher.

Toutefois, la princesse ne s'attache pas avec la même aisance. Aimant sa solitude plus que tout autre chose, il pourrait sans soucis se contenter de vivre dans son coin avec son hamster pour seul ami, et ne cherche absolument pas à se trouver un ou une partenaire pour sa vie future, malgré l'insistance de "certains" de ses amis. Quoiqu'ils lui veulent, lui, il préfère rester tout seul. Et oui, ceci est une référence à Lorie. La personne l'aynat crée n'ayant aucune honte.
« Could you love this? Did you plan to fall? Well, if I'm being honest, oh, I bet it's not that at all » - Dodie
11 Septembre 2001 : la date de la catastrophe... et, accessoirement, des attentats, mais ceci n'est pas l'histoire que je vais vous raconter. Loin de la panique mondiale est née la prunelle des yeux de la famille Company, un joli bébé potelé porteur du nom d'Oliver. Les premières années succédant son arrivée se déroulèrent sans encombre : Penelope et Henri, ses parents, s'émerveillaient devant la vivacité d'esprit du bambin qui lui promettait un avenir aisé. Celui-ci passa sa petite enfance dans une ferme, aux alentours de la ville de Dumfries, et apprit aux côtés de son père, fermier de profession, à aimer la nature et les fruits qu'elle portait aux hommes. L'Ursirre que vous connaissez aujourd'hui était autrefois vu comme un enfant des plus normaux, à peine plus timide et plus complexé qu'un autre. On remarqua certes assez vite qu'il préférait jouer avec les lapins de la ferme plutôt que de s'aventurer avec les autres garçons de son âge, mais le couple ne vit pas le mal à avoir besoin d'un peu de temps seul, loin du monde. Vous imaginez bien quelle fut sa colère le jour où on lui expliqua, dans des mots qu'un enfant de sept ans pouvait comprendre, la raison de leur présence dans leur ferme : Oliver commençait déjà à raisonner - et plus encore, s'affirmer. C'est donc par compassion pour ce qu'il considérait comme étant ses amis qu'il refusa de toucher son assiette - ainsi qu'à toutes celles qui suivirent, jusqu'à ce que la viande soit remplacée par d'autres aliments.

Il sut très tôt ce qu'il voulait ; ce qui fit que lorsqu'il atteint ses neuf ans et qu'il apprit que sa mère demandait le divorce, il sut tout aussi bien ce qu'il ne voulait pas. Ce fut la première pierre sur son chemin, la première qu'il ne pouvait pas naïvement enjamber en allant se réfugier auprès des bêtes de la ferme. Penelope avait rencontré un autre homme qu'elle aimait plus que son père et voulait le rejoindre en ville, là où ce dernier vivait avec sa fille. Les choses se déroulèrent très vite, bien trop vite pour que son jeune esprit puisse comprendre ce qui allait lui arriver, et ce qu'il allait devoir quitter. Dans un espoir las de sauver sa famille, Oliver essaya tant bien que mal d'ouvrir les yeux de sa mère sur les qualités de son époux, mais ses paroles enfantines se heurtèrent à un mur. Elle ne l'aimait plus, ça, il comprenait... mais il ne comprenait pas pourquoi. Pour lui, il n'y avait pas meilleur homme que son père, et pas plus beau couple que ses parents. Les fleurs qui lui parvenaient et qu'elle disposait d'ordinaire dans sa chambre commencèrent alors à dépérir d'une vitesse déconcertante, et les choses devinrent étranges, en particulier dès que le jeune garçon se confrontait à des émotions auxquelles il n'était pas habitué. La colère était l'une d'entre elles, tout aussi destructrice que la frustration.

Consciente que le divorce affectait le moral de son fils, Penelope prit la décision de le faire garder chaque week-end par sa mère, qu'Oliver adulait et adorait. C'était une vieille dame à la mémoire fuyante, mais dont les mains tremblantes se souvenaient de l'art de la couture comme à l'heure de leur première jeunesse. Une fois terminées, elle faisait porter à ses poupées de porcelaine des longues robes, de rubans et de dentelle parsemées. Leur beauté singulière déclencha quelque chose d'inconnu chez l'Ursirre, qu'il exprima en demandant à ce qu'elle lui apprenne à coudre, à son tour. Bien sûr, pas une seule de ses créations n'égala celles de sa grand-mère, pas même la plus bâclée d'entre elles - mais Oliver aimait coudre, peu importe la laideur de ses robes. Devant les efforts qu'il déployait, elle décida de lui offrir sa propre poupée, qu'il renomma Cannelle : ses regards insistants lorsqu'il venait chez elle lui avaient fait comprendre qu'Oliver s'était attaché à cette demoiselle inanimée aux longs cheveux orangés, qu'elle lui céda avec plaisir. Il lui fallait bien une amie, après tout.

Fasciné par sa nouvelle camarade qu'il ne quittait déjà plus, le damoiseau fit la curieuse demande de porter les mêmes vêtements qu'elle - demande qui, il s'en doutait bien, allait induire quelques questionnements sur sa personne. Mais, pensant qu'il ne faisait que se chercher et se rassurer en cette période difficile, sa grand-mère accepta, après moult hésitations et discussions avec sa fille, de le prendre comme nouveau modèle pour ses robes. Si cela pouvait lui rendre son sourire, elles étaient toutes les deux prêtes à mettre les codes de côté, même si elles s'inquiétaient de la réaction des autres enfants. Oliver fit donc sa rentrée en robe de princesse, en plein cœur de Dumfries après le divorce de ses parents : il attira bien évidemment l'attention lors des premiers jours, mais tout cessa brusquement, sans qu'aucun adulte ne s'explique pourquoi. Quant à ses parents, sa mère avait obtenu sa garde sans grand problème, et il rentrait chez son père un week-end sur deux, quand ce dernier pouvait se l'accorder ; c'est pour cela que, afin de l'aider à ne pas se sentir trop seul, son père lui offrit une petite souris tachetée, qui ne fit malheureusement pas son effet. Ce n'était pas un rongeur qu'il voulait, même loin de là. Face à cette absence qui lui vrillait le cœur, vivre avec un nouvel homme lui parut atrocément difficile, pour ne pas dire impossible.

Son beau-père était notaire, et sa fille Deborah, de son côté, avait pour fonction principale d'être une véritable plaie. Plus par respect pour son père que par véritable haine à leur égard, Oliver refusa tout d'abord la présence de ces deux individus, puis progressivement, se mit d'accord avec lui-même pour ne leur accorder que des regards noirs - pour peu qu'il daignait les regarder. La cohabitation était difficile, sa relation avec sa demi-sœur effroyable et les incidents reprirent leur cours, jusqu'au jour où les verres explosèrent en plein repas après une énième remarque sur la profession de son père. La main de sa mère ainsi que celles de Deborah furent éraflées par les bouts de verre ; et bien qu'il se moquait des affreuses pattes de sa belle-soeur, il ne put se retenir de fondre en excuses devant sa mère. L'ayant rejoint dans la salle de bains, là où elle pansait sa plaie, Oliver se confia sur les choses étranges qui se passaient, autant chez eux qu'au sein de l'école, lorsque ses émotions le submergeaient. Isolé de ses camarades qui commençaient doucement à le craindre, lui-même n'en faisait pas moins, et ne savait désormais plus quoi faire maintenant que sa "magie" blessait les gens.

Sa mère essaya alors de le rassurer dans de douces paroles, lui disant que cela n'était pas de sa faute, que les verres avaient été fragilisés lors du lavage, et que les autres enfants avaient juste beaucoup d'imagination... Mais Oliver était persuadé que quelque chose n'allait pas, chez lui. Ou plutôt en lui. Il fallait juste qu'il puisse le prouver. Mais comment faire, se demandait-il. Il ne voulait plus infliger le moindre mal aux autres. C'était beaucoup trop dangereux. Le jour où un inspecteur magique se dressa à leur porte, une semaine à la suite de l'incident, le jeune sorcier fut à la fois horrifié et rassuré : horrifié de devoir quitter sa maison afin de rejoindre un univers qu'il ne connaissait pas, mais aussi rassuré d'avoir eu raison durant tout ce temps. Après une discussion avec son ex-mari, Penelope accepta finalement de l'envoyer dans une école de magie, dans l'espoir que son fils réussisse à contrôler ce don qu'elle ne comprenait pas, et lui encore moins : et, pour s'assurer que ce dernier n'encontre pas les mêmes problèmes que dans les écoles moldues, elle dirigea son choix vers Ilukaan, en voyant que les uniformes n'étaient pas genrés et que l'aspect général de l'école plaisait à Oliver. Se laissant un peu porter par la vague, celui-ci quitta sa famille quelques mois après pour rejoindre Ilukaan, sa souris et sa poupée sous le bras. Malheureusement, tout ne se déroula pas aussi bien qu'il se l'imaginait.

L'esprit pourri par son imagination débordante et un poil trop optimiste, Oliver ne s'attendit pas tout à fait à ce que les choses soient aussi compliquées. Sa souris fut emportée par un hibou un mois à peine après son arrivée, puis fut remplacée par un hamster, et en dépit de sa baguette et de l'enseignement qu'on lui portait, sa magie demeura aléatoire - bien que beaucoup moins dangereuse. N'étant pas sûr que le mérite revenait à l'école et non pas à sa nouvelle stabilité émotionnelle obtenue par ses seuls efforts (non), le jeune sorcier évolua petit à petit en un immense pessimiste, ayant désormais très peu de foi envers Ilukaan. Aujourd'hui en sixième année, bientôt septième, sa relation avec l'école est toujours un peu compliquée, l'aimant et la haïssant en même temps, sans vraiment savoir de quel côté pencher.
(c) Ilukaan
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Dim 9 Juin - 23:49
                    
SI TU VEUX TU PEUX AVOIR DES LIENS NEGATIFS AVEC MES TROIS PERSOS GOSSES DE RICHES 8D


(par contre euh marry me il est beau af)
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Lun 10 Juin - 3:34
                    
Oliver is boyfriend material.

Le Grand Maître va égayer nos vies. Vive Oli, ennemi juré des hamburgers démoniaques.
            
Andrew Minyard
Sans maison fixe
Image du profil : Misery loves Company [100%] Kn4p
Misery loves Company [100%] Ar91
ϟ Œuvre : All for the Game
ϟ Parchemins : 1252
ϟ Gallions : 600
ϟ Âge (RP) : 18 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 7ème année
ϟ Titre(s) : Gardien de Quidditch
ϟ Don : //
ϟ Baguette : Châtaignier, ventricule de dragon, 18 cm, inflexible
Andrew Minyard
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Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Lun 10 Juin - 4:33
                    
Oh non pas lui facepalm

(en vrai jtm, hâte que Alfy et Oli se battent 8D)
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Lun 10 Juin - 12:42
                    
Et bien bienvenue ! Ou plutôt bonne chance pour la fiche de ton nouveau perso !
            
Neil A. Josten
Sans maison fixe
ϟ Œuvre : All for the game
ϟ Parchemins : 138
ϟ Gallions : 163
ϟ Âge (RP) : 16 ans
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 5ème année
ϟ Titre(s) : Poursuiveur
ϟ Baguette : Bois de mélèze avec un coeur en crin de sombral, 22 cm, épaisse mais étrangement flexible
Neil A. Josten
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Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Lun 10 Juin - 15:06
                    
Bon courage pour ta fiche Oli ! ♡
J'ai trop hâte qu'Oli liste à Lu en RP toutes les choses qui prouvent qu'Alfred n'est pas fait pour lui.
            
Idun Nordskov
Personnel
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He shook afraid
I spoke no word
No sound he made ♫


ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 100
ϟ Gallions : 71
ϟ Âge (RP) : 30
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Infirmière
ϟ Baguette : Aubépine, écaille de lindworm, 24cm, très flexible
Idun Nordskov
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Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Lun 10 Juin - 20:57
                    
Bienvenue !! Je serai en charge de ta fiche, et tu as donc jusqu'au 9 juillet pour la terminer :D Bon courage, et surtout n'hésite pas à m'envoyer un MP si tu as la moindre question !




Merci Doki omfg :
            
Invité
Invité
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Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Jeu 13 Juin - 2:38
                    
Merci pour ces gentils messages, z'êtes des amours (sauf toi Al), et j'ai terminé ! J'envoie le MP avec le code au cas où, même si je l'ai déjà fait-
            
Idun Nordskov
Personnel
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Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Sam 15 Juin - 22:17
                    
Tout d'abord je tiens à te dire que ta fiche est très bien rédigée, ton style d'écriture est fort sympathique et ton OC est très intéressant à la fois dans ses qualités comme dans ses défauts. Il ne me manque qu'un tout petit détail dans l'histoire : j'aimerais juste une explication (elle peut être aussi simple que "parce qu'il préférait") sur la raison pour laquelle Oliver est allé à Ilukaan et non à Poudlard, l'école par défaut étant donné ses origines écossaises. Un beau +1 pour avoir développé sa relation avec l'école justement, c'est toujours intéressant de voir les gens s'adapter à notre contexte :D

Si tu as la moindre question, n'hésite pas, et fais-moi signe (ici ou en PV) dès que la modification est faite, je m'occuperai de te valider au plus vite !




Merci Doki omfg :
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Sam 15 Juin - 22:24
                    
Aw, que de compliments ♥ ! J'ai rajouté une explication, c'est vrai que j'aurais dû le faire c:
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
Image du profil : Misery loves Company [100%] B7Xyh8tGLiSWQN-Jl_7twgxn3FI
Misery loves Company [100%] Giphy.gif?cid=790b761108e1a83549324e2d696a8fad756854bd3893cdd4&rid=giphy
Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1666
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
Sam 15 Juin - 22:57
                    
Merci pour la modif, j'espère que tu t'amuseras bien avec ton nouvel OC ♥

Message du staff
Bienvenue à Ilukaan !
Validation

Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un ours.  Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un saphir brut qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Ursirre !"

→ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.

→ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.

→ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.

→ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.

→ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !

→ Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !

            
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Sujet: Re: Misery loves Company [100%]
                    
            
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